Que dire !!!!
La désolation ne serait en soit suffisante à ce qui suit, à l’instar de ceux qui ont décidé de baisser les bras et de poursuivre leur bien être…, faut rechercher les raisons de l’absence d’abnégation des africains en général face à leur semblable...

Le Nigeria, fédération étatique à la population la plus importante en Afrique (plus de 120 millions), premier producteur de pétrole du continent (plus de 2 millions de baril par jour), fait face à une pénurie d’essence, au point d’en importer.

Le pays dispose de trois raffineries sous exploitées en raison de manque d’investissement d’un montant de 800 millions de dollar, de même l’exploitation maximale de celles-ci (investissements réalisés) ne saurait pour autant couvrir le besoin en essence du pays.

Qui à la faveur de l’embellie du prix de cette matière première sur les marchés internationaux, bénéficie d’une cagnotte financière d’un montant de 55 milliards de dollar.

Les gouvernants « démocratiquement élus » ont annulé les mesures d’investissements concernant les raffineries (pour une exploitation optimale), sans pour autant inscrire dans les lignes budgétaires d’autres investissements en la matière ou construction de nouvelle raffinerie.

Laissant place en la matière aux investisseurs privés, qui eux renoncent à de telle charge (investissements lourd) à la rentabilité peu probable, en raison de la politique de subvention du prix de l’essence (coût à la pompe 0.35dollar le litre) et la corruption des institutionnels...

Voilà donc le pays le plus peuplé d’Afrique, l’un des plus puissant et riche, face à une crise de gestion aux conséquences dramatique pour le développement..., identique à celle de la république Sud-africaine en matière d’électricité (Cf:OOOH AFRICA, défaut de prise en compte des besoins d’investissements), que le Nigeria partage entre autre.

Voilà donc que les Etats moteur de l’économie africaine, reflètent l’abnégation des africains (dirigeants, intellectuels, population...) face à la satisfaction du bien être dans ce continent et suscite une interrogation quand à la possibilité des africains à faire face à leurs défis.