Adm (451 articles pour l'instant) | | Afrique/U-A : Soupe ou Marre !
Depuis la chute du régime Kadhafi en Libye (2011), marquée par un relent de traîtrise africaine du fait d'acquiescement collectif des leaders d'État par l'observation humiliante (surtout ne pas l'admettre sauverait la face) des forces étrangères assassines. Régime accusé, entre autres paternalismes sur l'essor de l'Afrique, de prosélytisme à l'islamisation entière de l'Afrique. Mais qui œuvra à la respectabilité de l'Afrique et des Africains (femme/homme), au point de vouloir doter l'Afrique d'institutions propres aux financements mutualisés dans les investissements en Afrique par la création d'un fonds monétaire d'investissement et entre autre une banque supranationale africaine.
Depuis la chute de ce régime, qui en plus de ses efforts à la création de l'entente majeure africaine (Union Africaine: U-A, 1992), dont-il subvenait lui seul à 80% des financements des 23% de l'institution dont les africains en avaient la charge (77% d'alors l'était à la charge ou du fait d'organisations et structures étrangères notamment dans l'ordre l'Union européenne, les Usa, la Chine et la Turquie).
Depuis la chute du régime Kadhafi, la participation financière des États africains aux missions de l'U-A est passée de "23 à 7%".
Les investissements directs étrangers en Afrique de pays tiers à l'Afrique on bondit à plus que doubler...au point où la Chine annonce y consacrer une rondelette somme de 400 milliards de dollars qui fait saliver à rendre baveux des saligauds....comme ci ces investissements étrangers concourraient aux développements de l'Afrique.
La question selon le schéma nouveau que révèle l'entente africaine (U-A) serait tout bonnement à savoir qui la dirige et dans quelle perspective ? Dire que le régime Kadhafi œuvrait à réduire l'influence étrangère en Afrique fut donc un tort répréhensible !
Il est à se demander sous quel(s) bon(s) sens l'U-A agirait et poursuivrait l'intérêt des Africains (femme/homme) ? Et en quoi les Africains (femme/homme) s'y retrouveraient ! Et dire que cette institution (U-A) n'est autrement qu'une succursale des entreprises étrangères, néfastes à ne pas en douter car l'intérêt d'un investissement se rapporte au moins aux gains escomptés et mesurés, et en est de loin représentative (U-A) des dynamiques africaines ; dire cela serait-ce être un traître dans la lancée des leaders africains qui s'y complaisent de l'état de fait d'assistés ?
L'Africain est-il d'une simplicité de lecture propriétaire ou usufruitier de l'Afrique !
Faut-il pour autant poursuivre à admettre que les financements étrangers alimentés en contrepartie des richesses naturelles africaines (base d'endettement pour ce qui est des réalisations infrastructurelles dont réclament les africains de ressemblance de société étrangère au point de médire les dynamiques africaines) soient de toujours les bienvenues ?
Joseph TAPA |