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01/06/2015 11 11 50 (UTC)[citer]

Cameroun: le patriotisme ne saurait distraire la réalité !
le 07 Août 2014

Où sont donc passées ces nombreuses populations soutenues de mirifique base de légitimité du régime, système et gouvernements Biya ?

Que font-elles pour ne pas se porter en soutien physique des actions et intentions de la populaire mouvance UNC-RDPC dite majoritaire, à la sécurisation du Cameroun et notamment de la majorité base populaire ? En Côte d’Ivoire, d’un exemple d’un pays assez proche du Cameroun, les populations de différends bords politiques, sans en être prétendument majoritaire comme le chantonne à leur intention les séides de Biya au Cameroun, dans un réel élan patriotique et mains nues le torse bombé ont eu à s’opposer et affronter les forces internationales jusqu’à s’ériger en bouclier de protection des institutions et d’accompagnement dans leurs missions de défense et sécurités les forces en armes d’alors loyalistes.

Amani Toumani Touré du Mali en sait de la dure réalité de la défection populaire. Moubutu Sesse Seko de l’ex Zaïre (République démocratique du Congo) éprouva cette dure réalité de la lassitude des populations de la longévité au pourvoir. Omar (Né Albert) Bongo du Gabon et Ngassimbe Eyadema du Togo eurent connus cette dure réalité du lâchage populaire s’ils n’étaient pas décédés en fonction et leur pays n’aurait vraisemblablement pas connu de succession familiale s’il avait été confronté à des rebellions. Hissen Habré du Tchad à Mamadou Tandja du Niger à l'ensemble des putschistes africains dégagés par la force des armes se nourrissent de regret de la marginalisation des populations.

Au Cameroun manifestement, l’attitude des populations semble être marquée d’illusion. Et pourquoi donc ? La légitimité revendiquée par le régime Biya ne serait alors que leurre et pure invention !? En attendant d’y voir plus clair dans les jours à venir, les forces en armes camerounaises ne se disposent sincèrement pas à copier celles précitées et consœur africaine ivoiriennes qui n’hésitèrent pas à farouchement s’opposer aux rebelles d’époque. Tout comme d’ailleurs les populations ivoiriennes soupçonnant des mains étrangères derrière les distorsions fraternelles détruisant leur paix. Un peu à l’image des invocations des autorités camerounaises accusant des mains étrangères composant et soutenant les forces déstabilisatrices extrémistes et islamistes venues de l’étranger : de semer l’insécurité sur le territoire camerounais.

Après les attaques de braconniers des cornes d’ivoires d’éléphants dans le septentrion camerounais, non mis en déroutent ; Les enlèvements à répétition d’étrangers dans le septentrion camerounais, solutionnés par la voie de négociation et transactions financières (paiement de rançon) ; Voilà que les emblèmes de l’État (commissariat, édifices publics, etc.) et les populations sont fréquemment attaqués et pris en otages sans que réelle réaction voire convainquant dévouement des forces en armes sous la direction du système Biya, en viennent à rassurer de paix et conforter la légitimité diablement scandée. Il en va de même d’une béante absence d’assistance et soutien à l’accompagnement des populations majoritairement base de la légitimité des attributs du régime Biya.

En sa qualité de chef des armées par disposition constitutionnelle (juridique) au bénéfice du Chef de l’État, le non moins proclamé légitime Biya, fort de sa casquette symbolique de commandant suprême des armées, de communication à l’endroit de la communauté internationale à Paris, eût à reléguer "d’explications" les ratés de l’armée sous sa direction à la lâcheté des contestataires-assaillants. Qui attaquaient à la faveur de la nuit tombée quand ses soldats étaient de repos. Et malhonnêtement, en appui de la supériorité numérique. Cela devant expliquer le fait que ses soldats n’eurent à intervenir, le 27/07/14, à Kolofata dans l’extrême-nord, que 1h30 plus tard, le jour bien levé, après le départ des assaillants qui pendant plus de 2h, au petit matin à partir des environs de 5h20, ont attaqué avec succès les domiciles d’un vice premier-ministre, anciennement ministre de la défense, et du chef autochtone (Lamido : plus haute autorité coutumière et autorité administrative) emportant avec eux par moins de 16 otages dont le Lamido et la femme du vice premier-ministre.

D’un constat, les populations locales n’ont guère attendu se porter ne serait-ce que d’obstruction à la défense des symboles du légitime système Biya ! Sans en omettre la lenteur réactionnaire à disproportionnée, des forces armées sous la direction du système légitime Biya. Pourtant exceptionnellement renforcées dans la région, en tant que en luttent contre les attaques « et dit-on » les incursions d’extrémistes appartenant à la nébuleuse communément dénommée Boko Haram sévissant et venue du Nigeria voisin. Averties étaient-elles du séjour du vice premier-ministre, qui bien que absent à son domicile local au moment de l’attaque, fut sitôt informé par téléphone par ses proches de l’attaque. Et lui d’appels téléphoniques suivant, sollicita avec difficultés que soit porté du secours aux siens auprès des responsables militaires. Il est toutefois vrai pour coller aux dires de l’actuel chef constitutionnel des armées, pour qui l’analyse une fois de plus conforte que ses soldats ne semblent que peu s’activer en son honneur, que l’attaque eu lieu aux heures de repos des soldats et le jour à peine et pas complètement levé.

Comme pour démentir l’habile ou piteuse sortie de l’actuel constitutionnel chef des armées, indexant les contestataires-assaillants de lâcheté en ce qu’ils n’attaqueraient que sous le couvert de la nuit. Le mercredi 06/08/14, en plein jour, juchés sur des motos, les contestataires-assaillants ont attaqué le village de Zigague, situé dans le Nord. Prenant d’assaut la maison du chef de localité (aussi représentant de l’État). Mettant en déroute un groupe de soldat, tuant l’un d’eux. S’attaquant avec succès à un poste de police. Une fois de plus ou habitude étant, les nombreuses populations base et soutien de la légitimité du système Biya, et les soldats sous sa direction en qualité de chef constitutionnel, ne sont pas bousculés à farouchement se porter au secours du système chantonné légitime. Gageons que la communication officielle s’articulera autour du déplacement ou large extension non prévu de l’extrême-nord au Nord, de la zone d’opération des contestataires-assaillants ! De la lâcheté préalablement insinuée et de fait démenti, le rétropédalage en nouvelle donne en sera à souligner la mauvaise foi des contestataires-assaillants s’esquivant à directement affronter « dans ses bases » le dispositif militaire déployé et porté en puissance d’effectifs et matériels sur ordre du chef constitutionnel des armées.

À la suite de l’attaque de Kolofata, plusieurs jours passés, vraisemblablement soucieux de conforter en accalmie les nombreuses populations et dévoiler vaillance, avant de s’offrir une escapade aux Usa d’où (dans un premier temps si l’on se réfère à ses habitudes, le sommet Us-Afrique se terminant le 06/08/14, l’inconnu étant à quand son retour au Cameroun) le chef constitutionnel des armées entend piloter les opérations de défense et protection. Tout en poursuivant, eût-il à dire, au niveau international la lutte contre les contestataires-assaillants. Biya se fendait, dans une fétide élocution soulevant l’ire d’une frange de la nation camerounaise, devant des journalistes, à quelques pas de l’avion devant le convoyer aux Usa, de reprise en main du contexte sécuritaire dans le Grand Nord (Trois régions : Adamaoua, Nord, Extrême-Nord). Soulignant tel un hâbleur qu’il avait envoyé son Chef d’État Major des armées, le général de brigade René Claude Meka, sur le terrain d’opération, réorganiser les troupes et accompagné de renforts conséquents. Ce dernier, le missionné chef d’état major, débarqua le 01/08/14 dans le Nord pour une série de rencontre d’avec les officiers en commandement d’unités détachés dans le Grand Nord, et une tournée des casernes dit-on pour s’enquérir de l’état des troupes. Au loin fut-il d’être présent aux côtés des forces déployées à défaut de combattre avec eux, s’en retourna dès le 4/08/14 dans ses quartiers de Yaoundé la capitale politique. Que comprendre de cette mission…c’est-il agit de convoyer de quoi acheter la paix et payer des rançons comme naguère cela se fit dans cette région pour solutionner les enlèvements d’étrangers ? Ou simplement encore de l’esbroufe !?

Étonnamment, le régime Biya se garde bien d’intenter des manifestations populaires de soutien aux velléités sécuritaires. Quand bien même il se flatte d’être le mieux ancré et suivi idéologiquement par la majorité des populations camerounaises. Tout comme d’ailleurs ne se remarquent des manifestations particulières et extraordinaires de soutien de soldats ou corps constitués à l’endroit de leur chef constitutionnel. Sauf d’exception le cancanement, il en est de toujours des cyniques, en recherche d’écho et plus certainement d’accrocher quelques subsides du régime Biya, de quelques rapaces et autres croque-morts, très souvent localisés au loin du Cameroun, du fait de non camerounais dont nombres s’en sont débarrassés de la nationalité camerounaise. Ces derniers se gardant bien à se manifester autrement que sur la forme épistolaire.

La réalité enfouie émerge de toujours douloureusement…

En l’espèce des événements actuels d’attaques armées au Cameroun, se révèle caractérisée une rébellion armée pour l’heure géo localisée au Grand Nord. Avec la sourdine complicité des populations par l’inaction de celles-ci à se porter à la défense et au secours du régime et système Biya. Pour le moins explicitement dans cette attitude d’abandon reconnu illégitime !

Ce qui en appelle au nom de la concorde nationale, à ce que soit réconforter la légitimité de l’autorité publique et ressoudés les attributs de patriotisme par, le rapide départ du régime et fin du système Biya. Dont les populations civiles et/ou militaires n’ont envie et n’éprouvent nullement fierté de sacrifice à défendre.

Le départ de Biya et sa clique (pour le moins les grabataires tel que lui et illuminés séides) contenant son système et régime politique, redoreront certainement de vertu les slogans de havre de paix revendiqués au compte du Cameroun et des camerounais. Pour l’heure une rébellion dont Biya et sa clique sont la cause et partant là ne peuvent en être solution, si tant est que l’on la veuille pérenne la solution, menace cette paix tant vantée.

Le Cameroun a-t-il à jamais mérité Paul Biya ?

Il est d’évidence que la bonne jouissance de faculté mentale soit conditionnalité préalable à l’exercice de toute responsabilité. Ce qui emporte d’une toute autre évidence que l’état psychique de tout détenteur de responsabilité soit suivie à sanction d’exclusion dans l’exercice de responsabilité.

Qu’en est-il du premier responsable camerounais ?

Ce dernier en la personne de Paul Biya, grabataire de pas moins de 82 ans officiellement, dont les bilans de santé -alors qu’assidu des hôpitaux hors Cameroun- sont du ressort d’ordre de mystère pour la nation dont-il fut porté stratégiquement (maléfiquement) à conduire la destinée, n’a de cesse de défrayer la chronique de désolation à toute prise de parole publique de son propre chef sans avoir à ânonner de dicter un écrit.

Tout humain n’étant pas infaillible et sujet à des errements engendrant de regrets des approximations et autres ratés, sauf mauvaise constitution physique, ouvrant à la nuisance du fait d’excès : il est à se demander au su des répétitions fétides des rares prises de parole publique, concernant l’actualité camerounaise, du premier responsable camerounais, si ce dernier est ou fut à jamais en possession de bonne et pleine jouissance de ses facultés mentales nécessaires aux responsabilités dévolues par la fonction dont-il s’affuble.

Se lève le voile sur l’attitude d’esquive et rétive, inexpliquée et choquante sauf à baigner de complaisance de séide, du dénommé Paul Biya, à affronter en débat ses concitoyens et s’adonner à des interviews libres aux questions non préparées : un hâbleur à l’éloquence d’inapte. Auquel la force de l’âge dirigée de culminant de la sénescence entrave toute possibilité d’amélioration.

Ce qui ne laisse présager rien d’honorifique et de valorisant pour l’État camerounais et d’ensemble des camerounais, dans les négociations diverses auxquelles leur premier responsable serait invité.

Les récents exploits de Biya

Lors du dernier sommet (23ème) de l’Union Africaine (26 au 27 juin 14), dans une piteuse adresse devant ses pairs et convives, l’intraitable Biya eu a déclarer en relation avec les foyers de contestations de moins en moins symboliques et armées resplendissant de plus bel en Afrique : Que l’Afrique devrait s’organiser à combattre les envahisseurs (sous entendu les Africains mécontents et s’exprimant sur leur territoire qui plus est).

Sa précédente instinctive déclaration publique fut faite au dit mini sommet parisien sur la sécurité dans le Golf de Guinée du 17 mai 2014, où il se remarqua d’une navrante esquisse justificative de l’incapacité des militaires camerounais (dont-il se prévaut en chef) à neutraliser les forces subversives, en invoquant non sans honte, des attaques nocturnes quand les forces camerounaises sont de repos et en appui du nombre (supériorité physique et non matérielle).

Sa dernière sordide pétulance en date du 02 août 14 faite à l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen au départ pour les Usa (sommet du 4 au 6), envisageant répondre de convainquant et à se croire rassurant face aux multiples interrogations suscitées à la suite de la nouvelle débâcle des forces armées camerounaises devant la montée en puissance de la contestation armée dans le septentrion camerounais au point de cibler son entourage gouvernemental, dans une adresse à l’esquive poursuivant à masquer l’inefficacité des mesures par lui entrepris et adoucir l’hémiplégie par lui dégagé trahissant sa faiblesse mentale et donc son incapacité à être à la hauteur des événements, de scabreuses confusions à amalgames, il s’étincela à envenimer la situation par des déclarations malveillantes en distribuant au passage (ce qui fait le mieux) des insultes à l’endroit des camerounais. Il vient à amalgamer la contestation dans le septentrion camerounais à une agression du Nigeria vaincu dit-il lors d’un précédent conflit ("Bakassi", solutionné par la voie juridique internationale). De confusion de genre il s’illustra à promettre le succès contre les contestataires à l’image de ce que fit la France "assistante" à l’endroit des camerounais luttant pour une réelle indépendance. D’une vacuité, en sa qualité Chef de l’armée, face à la répétition des débâcles des forces armées, il s’employa à justifier son éloignement du terrain par la poursuite de la lutte contre les contestataires à l’international soutenant que niveau requière sa présence personnelle.

Que faire de Biya ?

Arrivé aux fonctions présidentielles, voilà déjà 32 années écoulée, par un mauvais coup du sort (maladie du prédécesseur) et de la malsaine volonté de l’ancien président, Ahmadou Ahidjo, à conserver sa main mise sur l’essor nationale au travers de la mise en avant d’un suppôt ectoplasme au loin de mérite et à la mesure des charges de la fonction.

En considération du contexte qui propulsa Paul Biya aux destinées du Cameroun, marquant de considération l’effroi colporté par lui quand il s’ose à sortir du mutisme, encourageant son penchant à s’entourer de fétide séides rivalisant d’incapacités et marqués comme lui d’une ère dépassée (colonisation) : Il est plus qu’inquiétant pour le devenir du Cameroun qu’il soit laissé à Paul Biya d’œuvrer à sa succession.

Après les rançons la compensation.

Dans le nécessaire de délester l'actuel pont sur le fleuve Wouri reliant la capitale économique Douala à la ville de Bonabérie, construit entre 1952-1954 par les bons soins de la colonisation française, ne répondant plus aux critères de sécurité et fluidité du transport en raison de la croissance du trafic et de la qualité vieillissante de l'ouvrage, péniblement avec moult rebondissement, il fut finalement mandaté la société française Sogea-Satom en groupement avec Soletanche Bachy pour la réalisation d'un nouveau double pont devant faciliter le transport ferroviaire dans la région et routier en comportant cinq voies de circulation et deux trottoirs.

La première pierre de construction pour la réalisation de ce nouvel ouvrage, dit le second pont sur le Wouri, fut posée en grande pompe et faste par le président camerounais en septembre 2013.

Le nouvel ouvrage même pas réalisé au tiers que les services gouvernementaux entreprennent une étude de faisabilité, par appel d'offres international, concernant la réalisation d'un probable troisième pont devant cette fois (afin de marquer différenciation) contourner la ville de Douala. Pour la modique somme, pour l'instant, "seulement" de moins de deux milliards de FCFA.

Ainsi donc le second pont sur le Wouri avant même d'être achevé, livré et confronté au trafic serait en somme déclaré obsolète. Les études précédentes de faisabilité dateraient certainement de l'époque coloniale pour n'avoir pu à temps anticiper la croissance de trafic liée à celle démographique.

Il serait certainement plus coûteux pour l'État de faire valoir son droit régalien de rectification du cahier des charges et de modification en cours de construction d'un ouvrage public réalisé par mandat, que d'avoir à projeter de sitôt (belle prévisibilité et anticipation du trafic du siècle prochain) la construction d'un autre ouvrage de même utilité. Á moins qu'il soit tout bonnement procédé à un mécanisme de gratification et compensation.

Il est dorénavant notoire que l'État camerounais sait se montrer fort généreux et opte aisément à payer que de vivre des mécontentements...des prises d'otages d'étrangers résolues pacifiquement (rançon) à la réalisation des ouvrages publics ; la boîte de pandore n'a certainement pas livré tout son contenu.

Joseph TAPA



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