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Adm
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26/05/2015 10 10 59 (UTC)[citer]
Et si on se disait les vérités sur les guerres en Afrique
Le 29 déc 2013

La guerre n’a de raison la domination là où la raison de la guerre n’est autrement territoriale qu’économique. Celles actuellement en Afrique s’y conforment bien.

Genèse des guerres africaines

Le temps historique de la puissance des États reléguée à la grandeur en possession territoriale et suscitant les guerres d’annexion et de colonisation, fut vaincu par le réalisme des difficultés incessantes à l’aménagement des territoires et infinies des velléités sécessionnistes sous-jacentes. La guerre du feu des armes pour l’expansion territoriale disparue non sans que de ses cendres resurgissent une autre forme d’addiction belliciste à la domination entrevue de guerre symbolique dans la course à la puissance économique. Ce dont les Africains se sont mis en marge sans pour autant (disposés et en capacités) en être éloignés des conséquences des batailles au champ d’opération s’exprimant du feu des armes de plus bel sur leurs terres.

Les occidentaux soucieux du direct par eux subit en irréversible des conséquences destructrices de leurs systèmes économiques chancelants, dont se dévoilent les limites et incapacités à satisfaire en besoins les populations, systèmes économiques qu’ils ont par ailleurs d’imposition au temps de leur splendeur internationalisé en dogme ; Soucieux du direct par eux subit en irréversible en conséquence certaine de la disparition de leurs sociétés et modèle sociétaire à la consistance reflétant celle d’un de château de sable ; Soucieux du direct par eux subit en irréversible en conséquence leur condamnant à l’affaiblissement sociétaire, par l’étreinte de plus en plus sanglante de dépendance à l’Asie, se manifestant du nécessaire à toujours plus recourir à l’Asie en ravitaillement divers à la satisfaction de leur consommation, d’y solliciter tout autant de toujours plus en faveur de tous types d’entreprises et secteurs d’activités des financements et du soutien via des partenariats…en espérance de retourner le vacillant de leur modèle économique au travers de déboucher d’innovations en supériorité technologique sur ce marché vaste de deux sur six milliards d’Hommes que contient actuellement la terre.

Les occidentaux au su du caractère fatal en conséquences encourues, ne s’ambitionnent directement croiser -d’aventure- le feu des armes, ce dont-ils s’appuient à dominer l’actuel monde, avec l’ogre asiatique que tire la Chine. Ils manifestent de stratégie la tactique dite de la terre brûlée. Attitude visant à ralentir voire stopper la progression de l’ogre asiatique en détruisant toute espérance de ravitaillement sur son chemin. L’Asie et précisément sa tête de pont qu’est la Chine, se ravitaillant de plus en plus en Afrique….c’est alors tout bonnement que les terres à brûler s’y retrouvent et d’un infect que les populations africaines en soient des victimes collatérales pour une « bonne » cause qui n’est la leur (sauf à reconnaître que perdurent les colonies occidentales d’Afrique) !

La roublardise chinoise

La Chine d’une répugnante flagornerie projetée en respect de l’Africain, se targue d’y poursuivre saine coopérations et fructueuses en excipant ne pas chercher à se mêler des questions de politiques publiques internes aux États africains. À croire qu’il y’ait non concordance entre politique et économie et voire que l’économie ne dirige ou gouverne l’action politique. Ses actions dites économiques en Afrique ne sont-elles pas conséquences des choix politiques de l’État chinois ? Qui voudrait croire qu’elle n’envisagea les suites bellicistes à la matérialisation guerrière d’avec l’Occident que cela ouvrirait en Afrique au détriment des populations ? Et qu’elle n’ait pas plutôt escompté capitaliser de profit quitte à progresser dans sa marche sur les carcasses fumantes de morts d’Africains ?

Ce que révèle son banc d’essai en Somalie. Pays où l’autorité de l’État sur l’étendu territorial est inexistant depuis la chute du dernier président pouvant s’en prévaloir, Siad Barré, en 1991. La Chine en a dès lors profité pour s’y déployer en pêcherie sauvage dans les eaux territoriales de ce pays, au point d’en affamer les populations contraintes en survie à se livrer à des trafics internationalement combattus (peu par la Chine), notamment la piraterie et de concert s’ouvrir aux radicalismes dont celui confessionnel.

Fort d’enseignement de son méfait décuplant les dégénérescences des sociétés africaines, et partant là ouvrant à la mendicité et par voie d’appel à sa prétendue générosité, la Chine s’est grandement déployée en Afrique en arborant -de vicieux scintillant- du respect à l’endroit de l’Africain. À l’image de l’étincelant des pacotilles de bien de consommation qu’elle déverse en Afrique à l’appauvrissement des Africains. Pris au piège du renouvellement sans cesse, et de facto au choix vicieux du moins disant ou moins chère.

Après avoir appauvri les somaliens par la privation de ce qui était d’alors leur principal source de revenu, livrés d’évolution à la guerre fratricide, la Chine se déporte hargneusement dans le même élan de privation de revenu aux populations africaines dans toutes les micro-activées qui assurent l’existence quotidienne des populations africaines.

Qu’il a bon dos le respect des Africains…qu’il couvre bien des fumisteries…. ! Ce n’est guère de principale cause la convoitise d’États des richesses enfouies dans le sous sol ou pullulant sur le sol de l’Afrique, que ne savent ou ne veulent valoriser les Africains, qui est véritable source des guerres en Afrique ; mais bel et bien l’action d’appauvrissement endurci des populations que mène la Chine.

Comme elle l’assène d’un fumant de respect, la Chine ne chercherait pas à s’interférer dans les questions politiques internes à l’Afrique. Ce qui aurait pour autre traduction, qu’elle ne se mêlerait pas des conséquences de sa fourberie. Et ainsi donc qu’en cas de déchirement sociétal, elle n’a pas vocation (s’interdit) à s’y mêler comme cela est le cas en Somalie abandonnée au sursaut de l’assistance africaine et internationale.

Il est étonnant que dans les différents conflits stimulés par la pauvreté qui parcourent l’Afrique, du Mali à la Centrafrique, l’indexation évite particulièrement de pointer ou mettre en avant ou en exergue ou qu’il soit exhibé sur la place publique le méfait asiatique en cause profonde !

Est-il un salut envisageable

L’Europe n’en est pas moins complice du déchirement des sociétés africaines qu’elle en est doublement responsable par son entêtement à l’adoubement des leaders Africains -lui étant obligés et assujettis- que de son stratagème à combattre l’Asie sur le sol d’Afrique.

Toutefois, l’Europe nouvelle ne se risque à la guerre qu’en assurance de supériorités technologiques supposées dissuasives. Dans le souci de retombé bénéfique à son modèle économique. Et surtout en calcul d’un minima de conséquence négative. Elle ne sait dès lors faire face aux surprises.

Ainsi donc quelle(s) surprise(s) leurs opposer dans la marche d’une réelle paix et indépendance en Afrique s’éloignant tant que possible de l’Asie que de l’Europe ? La multiplication en dureté et persistance des conflits ? Comme le fit les afghans au point de pousser les occidentaux à décamper...ou encore l’Algérie qui en obtenue fièrement son indépendance lui valant depuis lors émérite considération et respect sur la scène internationale ?

Joseph TAPA



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