Comment raconter l’humiliation des guerres en Afrique !
le 287 mai 2014
La multiplicité des tensions latentes en Afrique ouvrant au cyclique de conflits armés n'aurait-elle pas pour résolution : la redéfinition des frontières des nations africaines ?
Une nation ne devrait-elle être, d'évolution humaine et sociétaire, fondée sur l'adhésion des populations à celle-ci !? En quoi la redéfinition des frontières des nations africaines par les Africains serait une hérésie ou quoi donc d'impropre !?
1- Rappel | Conception de la défense
Des plus lointaines histoires connues de l'organisation des groupuscules humains : il apparaît que ceux-ci rassemblés en communauté se sont toujours démenés d'eux-mêmes (ancêtre de la souveraineté
à défendre et organiser leur espace. Et à cet effet, en appeler à certains membres (ancêtre du patriotisme) formés au maniement des armes.
Il apparaît aussi qu'était répandu le recours à l'aide ponctuelle en addition des forces (ancêtre d'accord ou convention de défense), et non substitution, à d'autres communautés face à un ennemi. Était poursuivi dans le cadre d'amélioration de ses moyens et capacités de défense, l'inspiration et copie, par ses propres moyens (point d'instructeur venu d'ailleurs), des techniques de combats développés par d'autres communautés. La substitution de la force de défense d'une communauté étant conséquence de défaite face à un ennemi, entraînant assimilation ou intégration du vaincu dans une nouvelle représentation communautaire (de l'esclavage à la citoyenneté
.
Les sociétés humaines actuelles, poursuivant le même état d'esprit dans l'approche sécuritaire, entretiennent pléthore de force de défense et de sécurité qui d'une spécificité aux territoires d'Afrique sont particulièrement sous instructions et conseils d'étrangers à l'Afrique (y compris du primaire technique de la formation). Quand bien même bons nombres de territoire d'Afrique disposent de moyens inspirés des techniques développés ailleurs, les instructeurs en qualité ne sont à jamais des Africains ni formés à l'être.
Désappointement courant est-il d'entendre qu'il est invité des instructeurs non africains à se porter à la formation de militaires africains, comme cela s'envisage au Mali en Centrafrique et à chaque conflit interne en Afrique ; tout comme choquant est de constater que les officiers en responsabilité avérée (commandement significatif) au sein des forces de défenses africaines sont exclusivement formés dans des écoles hors d'Afrique qui pourtant en compte grands nombres inspirées des pratiques développées ailleurs.
Tout bonnement en découle l'interrogation à savoir quelle reconnaissance communautaire attribuée aux peuples d'Afrique dans la manifestation de l'organisation qui est leur ? Au nom ou en vertu de quoi : l'Africain ne saurait de seule capacité et ne serait en mesure de seule aptitude à se porter de propre dévouement à sécuriser son environnement ?
Admettre que cela lui est impossible d'efficacité à l'Africain : c'est assurément inoculer l'affaiblissement des sociétés africaines préparées pour ainsi dire à la disparition !
Le STOP/HIATUS aux immixtions directes des embryons d'armées et forces étrangères dans les voies de la sécurité et de la défense en Afrique, se doit d'être d'intérêt majeur voire premier et de haute importance dans la réalité d'une construction africaine sous pesant de ré-émergence.
2- Centrafrique| Que comprendre !
En Centrafrique l'ancien Homme Fort, putschiste non légitime, Michel Djotodia, fut remercié, déchargé de pouvoir et forcé à l'exil, par dit-on ses pairs (à la légitimité tout aussi douteuse) de la sous région d'Afrique Centrale, sur insistance menaçante de la dite bienveillante (!) communauté internationale par la voix de la présidence française : pour incompétence à la sécurité des institutions et à la paix sociétale.
Sitôt destitué, l'ex Homme Fort a été remplacé par une dame dite à poigne, Catherine Samba Panza, à la spécificité d'être une souriante insatiable. Qui a pour mérite d'avoir aggravé le contexte de l'incompétence à l'inexistence capacitaire : en dépit d'appui constant de multiples forces sécuritaires et financières étrangères, bien supérieur en nombres, matériels et moyens, que celles sous la responsabilité de l'ex Homme Fort.
La sous région d'Afrique Centrale et la dite bienveillante communauté internationale, d'un non sens à la contradiction d'esprit, par le maintien en exercice de pouvoir (enfin imagerie) et soutien à la lamentable dame à poigne, poursuivent-elles une rénovation enviable en Centrafrique ?
Le pire amenuise-il le douteux ?
3- Afrique| Crime de lèse population !
Le pays le plus peuplé d'Afrique, le Nigéria, par la voix de son premier responsable de l'État fédéral, le chef d'État Goodluck Jonathan, reconnaît l'incapacité de son gouvernement et de sa personne à assurer l'une des principales missions dévolue à tout État : la sécurité des populations et de l'ensemble territorial !
L'actuel chef de l'État du Nigeria, Jonathan, s'en est senti le nécessaire à rassurer les populations locales et partenaires divers, en annonçant avoir sollicité l'aide premier des Usa, secondaire d'européens et éventuellement d'asiatiques, pour venir en aide au Nigéria afin d'apporter/garantir la sécurité ! Et d'avoir invité les États africains voisin du Nigeria, des sous régions de l'Ouest et d'Afrique centrale, à un concours de coopération à cet effet !
Assistance pour les non africains…acceptation en coopération à l'assistance pour les africains !
Que pourrait-on en déduire
· Assistance : en somme substitution des forces locales ! Ouvert au commandement et prise de contrôle des forces locales !
· Coopération : en somme réformisme de la souveraineté ?
La perspective de la sollicitation du pays le plus peuplé d'Afrique, "dit" devenu première puissance économique du continent, s'analyserait-il par l'incapacité africaine à vivre de responsabilité !? Notamment à l'accomplissement d'un cadre d'épanouissement aux populations ?
L'Afrique par le fait d'appel du Nigéria (première puissance économique africaine, plus peuplé d'Afrique et dont référentiel en Afrique), de conséquence, devrait-elle être bannie d'indépendance !? Mise sous tutelle !? En effet, si cela n'est pas la projection : en vertu de quoi des non africains s'épuiseraient à trépasser pour la sécurité des populations africaines ?
D'expérience et d'histoire, quel(s) succès sécuritaire(s) un territoire d'Afrique peut se prévaloir de gain d'actions des factions étrangères s'étant invité (de force) en terres africaines pour en être dorénavant salutairement invitées des africains ?
Ps: voilà qui invite à reléguer aux sornettes les statistiques et autres déclaratifs en classement divers qui n'ont d'appui la capacité physique d'Africains...au profit d'Africains...sur des valeurs propres d'Africains !
4- Réflexion | Au Souhait de se Tromper.
L'Afrique nouveau centre de bataille de l'expansionnisme influence étrangère. Sous le reflet grandissant de l'endoctrinement théologique stimulant l'affaiblissement d'esprit, et menaçant de vitalité des masses populaires. À l'appui de rivalité de courant dérivé des théologies tant chrétiennes que musulmanes. Sous rutilant concours de financement à l'enrôlement de nouveaux adeptes, ouvert au crépitement des armes comme s'illustre avec fracas le mouvement dit "d'Occident" Boko Haram (l'éducation occidentale est un péché
...dénomination que réfute par ailleurs l'hiérarchie du mouvement contestataire aussi dit "d'Occident" secte.
Le Roi du Maroc, Mohammed VI, pays islamique dit modéré de variante théologique malékite, s'adonne au jeu de l'expansionnisme d'influence en parcourant de préférence des territoires africains à forte implantation de musulman. Comme le Mali, où il se remarqua dans l'offre de financement de formation d'imans, ou des territoires avec à leur tête des chefs de confession musulmane comme le Gabon, la Guinée, la Côte d'Ivoire.
Nul doute que l'envolée d'expansion des théologies en Afrique ne trouve suffisamment financement en interne africaine...! Ce qui d'observation ouvre à ne pas méconnaître du possible de lutte d'affaiblissement, des intentions des soutiens financiers extérieurs, par le cantonnement de leurs prosélytes prédicateurs, dans zones pauvres et/ou territoires arides dont-ils auront vite fait de déchanter à l'entretien improductif à soutenir leurs adeptes en terre africaine.
Ainsi, peut-il être vue les esquisses de scissions en vogue sur fond confessionnel, projeté en Centrafrique, entrevue au Mali, sur l'expérimentation malencontreuse (pour ce qui est actuellement du délitement sociétal sur fond ethnique) au Soudan partagé entre le Soudan du Sud majoritairement de confession ouverte au christianisme et l'actuel Soudan majoritairement de confession ouverte à l'islam.
Difficile serait de ne pas sortir de l'invisible les Etats du Moyen Orient, derrière le poussif de l'expansion de l'islam en Afrique...et ne pas s'ouvrir à ce que l'Occident plus en vue dans cette sphère africaine, ne s'ambitionne à assécher les espoirs expansionnistes de ceux de l'invisible en combattant leurs adeptes reclus à devenir des gouffres financiers pour leurs mentors de l'invisible !
L'Afrique serait terrain propice à moult exercices d'influences et d'affaiblissements auxquels les Africains endossent, coutume étant, le rôle d'artifices ou de pions.
5- SÉCURITÉ-AFRIQUE | la complicité de façade !
Il est notoire à nos jours qu'en ce qui concerne l'Afrique, quelques soient les pratiques et ambitions intentées : on finit toujours par oublier ! Et mieux, avec l'assentiment et complicité de l'Africain, pour qui l'oubli sauve de réaction !
Les différents conflits malmenant actuellement diverses populations africaines, de la Centrafrique, du Congo (RDC), de la Libye, du Mali, du Nigéria, du Soudan du Sud, et d'autres en sourdine ou en attente d'exacerbation, le sont tous au nom de la sécurité de l'approvisionnement non africain en combustible en énergie fossile. Les foyers de tension jouxtent de toujours des grandes réserves, ou le parcours d'acheminement des exploitations, d'énergies fossiles.
Avec ceci de particulier Africain : qu'une telle posture privilégiée, ne caractérise de profit politique affecté à une meilleure représentation sur la scène internationale (accentuation d'influence décisionnelle au sein d'institutions internationales)...; mais stimule le malpropre petit profit économique (sans portée novatrice et impact sociétal) sous relent de croissance de l'économie dépendante du niveau en appauvrissement des richesses fossiles par l'ampleur des extractions, et de la duperie d'idéologie -malsaine- d'émergence liée d'un autre fumant au niveau de consommation des combustibles fossiles par des sociétés favorisant les énergies renouvelables et dont la sortie de dépendance des énergies fossiles.
Ceci se dévoilant du décorticage d'un rapport pour le moins parlant : "Selon le "Global Sustainability Institute" de l'Université Anglia Ruskin, le Royaume-Uni aura épuisé ses propres réserves de gaz, charbon et pétrole dans les cinq années à venir. Plus grave, la France, qui se repose encore grandement l'énergie nucléaire, viendrait à bout de ses réserves nationales dès l'année prochaine.
À titre de comparaison et selon leur consommation respective, l'Allemagne a encore 250 ans de charbon dans ses sols, la Russie plus de 500 ans et le Koweit plus de 700 ans de pétrole. Plus que ces deux pays - Royaume-Uni et France -, c'est toute l'Europe qui se retrouve vulnérable et qui devra bientôt s'approvisionner chez les pays mieux fournis, les rendant bien plus vulnérables aux fluctuations du marché... Ceci, bien sûr, si les énergies renouvelables ne s'imposent pas davantage dans le paysage..."
En somme l'amitié suscitée et s'exprimant du concours à l'envolée sécuritaire en Afrique, par l'intervention directe de forces armées non africaines ou sous l'égérie étrangère, et autres conseils (sommets) et conseillers de mauvais augures, n'est que façade sournoise. Tant la sécurité ambitionnée est premièrement, exclusivement, et in fine, non africaine.
L'amitié n'aurait dont de survie qu'en existence de l'intérêt étranger en absence de profit politique africain ! Avec l'assurance bénéfique de l'oubli de l'Africain, soustrayant d'entreprise réactionnaire !
6- INTROSPECTION-AFRIQUE | Quelle(s) ressemblance(s) d'avec les compatriotes exerçant dans les corps en armes !?
Le saignant d'inefficacité opérationnelle des armées africaines, autrement que l'illustration fervente à massacrer les manifestations non armées des populations locales d'une part et d'autre part à parader dans un dissuasif en trompe l'oeil, quand bien même formées directement et au plus près des terrains d'opérations par des Occidentaux -Quid de la Chine qui préfèrerait émerveiller qu'assister en protection diverses l'Africain !- (comme cela l'est encours au Mali, sans en avoir pu porter de résultat enviable se manifestant par la bravoure des nombreuses troupes au lieu et place de carapatent et déroutent des soldatesques dites d'élites et autres forces dites spéciales, à Kidal dans le Nord du pays tenu par bien peu en nombres, de formation médiocre et d'équipements résiduels...mais déterminés.) : exprimerait Quoi de majoritairement commun aux Africains de tous bords ?
L'actuel président camerounais, Paul Biya, certainement frappé de sénescence disqualifiant de probité, de qualité et d'intérêt les propos de tout individu sous l'emprise de cet état naturel, que conforte la vieillesse avancée de 81 ans de ce dernier, eu à s'extasier de compréhension de l'inefficacité des forces armes, pour le moins camerounaises, par la stratégie du nombre supérieur usité par les forces adverses. Ce dernier se voulant convainquant de compréhension de l'inefficacité des forces armées et de défense dont-il est le premier responsable (Quid de la conception en portée de la notion responsabilité ou tout simplement tirer les conséquences de l'inaptitude et l'échec), en soulignant que celles-ci étaient pernicieusement attaquées de nuit quand elles étaient de repos (quelle malpropre lâcheté !) et enfonça le clou (sénescence...!) en rappelant que les assaillants n'ont le succès de faire décamper et mettre en échec les forces sous sa responsabilité qu'à l'avantage de la supériorité du nombre ! : Quoi donc de majoritairement commun aux Africains de tous bords s'exprimerait ainsi ?
7- MALI | FABULEUX CESSEZ LE FEU
À la suite de la débâcle d'offensive sur le terrain d'opération de guerre des nouvelles forces armées maliennes, formées par l'hétéroclite communauté internationale, ouvrant ou confirmant durablement la perte de contrôle de l'autorité centrale basée à Bamako (capitale) sur la plus grande zone habitée du Nord Mali (Kidal) ; au lendemain de la défaite, affublent des belligérants des déclarations de cessez le feu sous l'égérie du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, jumelant pour l'occasion la casquette temporaire de chef d'État en charge de la présidence de L'Union-Africaine.
Tien tien tien...au delà d'ironie de succès de l'Union-Africaine, dont l'ombre ne décline que marionnette, le déplacement de négociation de cessez le feu en assurance de sécurité sur le terrain d'opération de guerre du président Abdel Aziz, alors que les autorités de Bamako y sont persécutés (confère le déplacement à Kidal du premier ministre malien, Moussa Mara, soldé par son exfiltration en sauve qui peu et le décès de nombres d'autres autorités locales dont des préfets), sans la présence aux discussions d'officiels français (représentés par qui donc : l'U-A ?) dont l'armée française se serait projetée à sauver le Mali de la pègre islamique et en assure la sauvegarde de son intégrité territoriale ; il ne tromperait personne que la rapidité d'obtention du cessez le feu, après de brèves et non houleuses discussions d'à peine cinq heures, ne peut l'être que sous pression de mentor (?) ! Abdel-Aziz serait-il sournoisement acteur à la division du Mali prônée par les forces ayant mis en déroute des commandos et forces spéciales de la composite armée malienne ?
L'Union Africaine s'essaierait-elle à revenir sur le principe d'intangibilité des frontières issues des colonisations qu'elle avait repris en indéfectible engagement de la défunte organisation de l'unité africaine (Oua) ? Et à cet effet userait en interne africaine de soutien -de mentor- aux conflits pour s'imposer la rénovation de l'Afrique...! Donc la France qu'elle représenterait (U-A) serait partie obscure à une nouvelle redéfinition des frontières africaines ? Du moins dans ce qui est dit son secteur d'influence culturelle.
Les maliens (15 millions) en refusant d'honneur par détermination avérée d'en venir about d'eux mêmes aux conflits armés (conduit par quelques milliers d'Hommes) sur leur territoire, portés et soutenus d'ombres de mesquins mentors prompts au conseil de négociation et à soutenir celle-ci (négociation) de cessez le feu et l'instiguée en unique voie de sortie de crise (drôlement ce qui fut récemment rejetée au voisinage libyen et ivoirien), ne participent-ils pas à la division avenir de leur actuel territoire ?
Du fédéralisme chancelant comme au Nigéria à la scission revendiquée d'identité culturelle comme au Mali...l'Afrique en poursuite en sera encore plus fragilisée d'existence ! L'U-A semble veiller à cela !
8- Concept| La responsabilité !
L'un des versants irisant de conséquence la notion de responsabilité, est la disqualification pure et simple de tout acteur qui viendrait à manquer d'efficacité face à la charge de responsabilité dont-il est habité. Autrement, quiconque dans une tâche ne serait à la hauteur dans la matérialisation de celle-ci, ou caractérise et constitue une nuisibilité à la mission à lui confié, devrait de simple sanction en être écarté.
Cette conception de responsabilité -de manifestation- à l'endroit de l'Afrique serait-elle inappropriée ?
Il se révèle que la politique internationale à l'égard de l'Afrique, sous la férule du conseil de sécurité de l'Onu, est de constance brillante d'échec ! Les crises sociétales malmenant les populations africaines, que ce soit au Mali, en Centrafrique et d'actuelle belle vue au Soudan du Sud, toutes de schéma identique sur fond de délitement ethnique et communautaire sur fond de pauvreté entretenue, sont toutes conséquence de l'inefficacité des responsables et au plus haut (en premier) ceux de l'Onu.
Étonnamment, les incompétents acteurs de cette instance se maintiennent en fonction et à poursuivre à dicter les résolutions ! Réfutant sur fond de menaces toute modification de la gouvernance mondiale. De sorte que les Africains se doivent à toujours passer par les incompétents (irresponsables) afin d'exprimer leurs vues et d'un comble leur concernant.
Se pose l'interpellation d'une construction réelle, possible, concrète, d'une Afrique dite émergente, prospère et en paix dans les pas d'incompétents !?
La responsabilité n'imposerait-elle pas que les Africains disqualifient ces incompétents ? Et à cet effet, à défaut d'en avoir force et capacité à les destituer, de s'extraire à toute relation d'avec eux !
Joseph TAPA