Adm (451 articles pour l'instant) | | La Centrafrique va être riche !
le 08 mars 2014
C'est la valse d'annonce de mise à disponibilité et promesse de don financiers au bénéfice dit de secours, et à la rescousse, d'inverser la déliquescence sociétaire en Centrafrique.
En accompagnement des promesses occidentales d'octroi de pas moins de 500 millions d'euros à la reconstruction de l'État centrafricain, sommes confondues d'acquittement aux dépenses jusqu'ici faites de coût des interventions militaires (française et celles africaines : Burundi, Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Rwanda, Tchad, etc.), en partie financée par l'organisation des nations unies (Onu), et fortement conditionné à la mise en Suvre de vues sociétaires occidentales sous la prétendue dominance de démocratisation.
Suite au récent déplacement de terrain en Afrique du président Français, François Hollande, fin du mois de février 2014, en poursuite d'obscures rencontres diplomatiques d'émissaires et de certains chefs d'États africains, s'en est suivie une série de déplacement de la présidente temporaire de Centrafrique, Catherine Samba Panza, couronnée d'exceptionnelle et inattendue générosité financière africaine. La mansuétude africaine que va chercher de déplacement, sans engagements, ni contraintes futures (?), madame Samba Panza, se profile d'annonce "de don et de promesse" de financement à l'instar des probabilités de mise à disposition de 10 milliards de Fcfa par le président ougandais Yoweri Museveni, 10 millions de dollars par le président angolais José Eduardo dos Santos, 100 millions de dollars qu'annonce mobiliser et débloquer dès que possible dans un schéma tortueux d'ouverture d'un nouveau compte centrafricain auprès de la banque des États de l'Afrique centrale (Beac) la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Ceeac : 15 pays membres).
Que de surprise...
Il fallu le déplacement de mini tournée africaine (Nigeria, Centrafrique) de la fin de mois de février 2014, du président français, François Hollande, pour que les États africains qui faisaient le pied de grue auprès des institutions internationales, dont l'Onu, et notamment ceux de la Ceeac, afin d'être financés dans les efforts logistiques et matériels de projection et d'entretien et rémunération de leurs troupes déployées en Centrafrique (force multinationale d'Afrique centrale : Fomac) : d'une subite magie de charlatan, fassent recours à la mirifique planche à billet dans un philanthropisme qui ne laisse pas indifférent de la saveur le parcourant de mauvais aloi.
S'agirait-il de préparer de félicitât la fin de la période temporaire d'exercice soumissionné du pouvoir sous le dévastateur permanent sourire de madame Samba Panza ? En emplissant les poches pour service rendu de la bande illégitime de soudards s'agitant en la conduite de l'essor actuel de la Centrafrique ? Ces annonces de financements vont-ils êtres alloués à la réalisation d'infrastructures nécessaires aux développements et mieux être des populations ? Si oui pour quels obscurs projets jusqu'ici non présentés par la cohorte encadrant après avoir illégalement et illégitimement élue présidente temporaire la ravissante souriante Samba Panza ? Ou ces financements escomptés sans qu'ils puissent en être soutenu du sérieux des annonces et des garanties afférentes à la concrétisation de décaissement au service et bénéfice des populations et de la nation centrafricaine, serviront-ils tout bonnement à être redistribués dans le concours de l'effacement après la période temporaire des malfaisants qui ont jusqu'ici plongé dans l'abîme ce pays !?
...de l'argent pour Tous...
D'un comble, le microcosme politique admirablement constitué de laptots des heures sombres de la colonisation et premières heures de la dite indépendance de ce pays, porteurs de vues des étrangères, se caractérise de qualité inégalable au retournement de veste et de promptitude en contradiction de ses acteurs à soutenir à tout va les puissances s'imposant par la force des armes (ceux-là -acteurs- qui hier faisaient sans cessent les appels de pieds aux précédentes mouvances dirigeantes, qui s'en accoutumaient et les décrient aujourd'hui, tout en renouvelant les appels de soutien aux autorités illégitimes et illégales actuelles). Les acteurs gravitant dans cette sphère, pour la plus part durablement réfugié à l'étranger et de préférence en Occident, expriment d'inénarrables satisfactions et d'ineffables remerciements aux machinations encours sur l'essor de la Centrafrique : s'espérant tirer profit du partage des magots annoncés par le truchement de candidature à la future machination électorale qu'impose la France. Et vers laquelle ces derniers rivalisent de sollicitation, écumant les artères et antichambres du pouvoir français, afin d'être admis à la distribution des prébendes et voire concourir à la future présidentielle.
...pour la paix mais pas au peuple...
Tristesse en découle de ce que l'on veuille à faire croire que le patriotisme centrafricain et sous régional, ne saurait à eux seuls suffirent à venir à bout de la dégradation sociétale, parcourant défavorablement ce pays, sans que cela soit conséquence d'une transmutation ou apport de financement.
Les populations centrafricaines ne devraient-elles pas poursuivre leur rébellion incontrôlée contre ces fumistes qui n'entendent qu'encore se sucrer et ancrer un peu plus le future du pays dans des dépendances fomentant d'indescriptibles misères ?
...mais pour son bien au profit de truands !
Va t-il être mis en place une structure indépendante non transitoire pour la gestion des sommes promises à la reconstruction des missions de l'État ? Ou tout simplement est sournoisement instigué des voies d'achats de conscience à défaut de dilapidation dans des sinécures d'études techniques à l'eau de rose et autres de conseils en tous genres ?
Au final ce n'est pas la Centrafrique qui en sera ou sortira riche...!
Joseph TAPA |