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14/11/2014 18 06 15 (UTC)[citer]
Tribulations et distorsions camerounaises !
le 13 jan 14

L'actuel président Paul Biya, du Cameroun, laisse t-il le choix à la majorité des camerounais qui voudraient lui porter d'urgence des doléances sans en être victime de la lourdeur protocolaire autour de lui que d'avoir à l'interpeller irrespectueusement comme cela le fut récemment le cas, le 7 décembre 2013, à l'hôtel le Meurice, lors de son séjour en France à l'invitation des autorités françaises à un sommet sur la sécurité en Afrique !?

Les faits étant que le président Biya fut bruyamment apostrophé, sans que cela soit particulièrement excessif de violence et encore moins consécutif d'une agression physique à son endroit et son entourage, au cours d'un de ses passages dans les salons d'accueils dudit hôtel, par des compatriotes qui lui ont signifié verbalement la voix montante d'interférer dans des procédures judiciaires encours et sous son autorité suprême de chef de l'État et ses administrations dont la justice.

Les médias officiels camerounais sous le contrôle des pontes du régime Biya ont pris le parti de présenter cette non moins spectaculaire interpellation, comme un terrible affront qui plus est porté par des drogués à coup sur. De la lecture du déchaînement réactif baveux et au plus haut médiatique qui en suivra, il n'en restait plus d'appréciation que l'indexation à l'endroit des audacieux compatriotes s'étant porté en terre française à la rencontre de leur chef d'État n'exprime la qualification de terroriste.

Mis à part les divergences des lectures des faits et de qualification de l'événement, cela met en éveil l'attitude du président Biya à l'égard de ses compatriotes nécessiteux de lui transmettre de vive voix ou de mains propres des doléances. L'on devrait raisonnablement à la compréhension des objections de l'entourage (courtisans et thuriféraires) de Biya, supposer que le président puisse être rencontré en discussion par des personnes n'étant pas sous l'influence et l'emprise des stupéfiants. Et que cela soit en principe, hors son entourage, le cas de la majorité des populations camerounaises.

Force est d'un affligeant regret, contrairement à ce qui sa dévoile sous d'autres cieux, de constater que le président Biya pour quelconque déplacement en interne dans son pays ne va à la rencontre que des populations préalablement organisées à le saluer à son passage ; et que quand bien même il dégénérait s'en approcher à moins d'un mètre d'elles (populations), ce n'est qu'afin de serrer quelques mains, peut-être même pas prises au hasard dans la foule des badauds.

Si les sains camerounais ne peuvent en interne approcher leur président lourdement entouré d'échelon de sécurité farouchement violent, sauf en être organisés à cet effet qu'à lui porter vive et voire messianique salutations, se pourrait-il alors qu'il en soit autrement laissé possibilité d'aller à sa rencontre que dans la forme d'interpellation dont le président Biya fut l'objet dans les salons de l'hôtel français ? Ce d'autant plus que ce dernier ne s'accorde pas le temps, depuis 31 ans qu'il est à la tête de la destinée du Cameroun, de recevoir ou réceptionner de lui même les doléances d'autres membres de sa population qui ne sont pas de son entourage ou environnement politique.

Le président Biya par son fait d'éloignement des populations, qui peut-être aisément entrevu et qualifié de dédain avéré, ne participe t-il pas pour ainsi dire à transformer ses compatriotes en drogués comme le remarque ses thuriféraires courtisans ?

Quid du prochain président au Cameroun ?

A bientôt 82 ans marqué de plus de 50 années au service de l'Etat dont actuellement 31 années en qualité de chef de l'Etat, à la suite de 25 années de pouvoir de son unique prédécesseur Feu Ahmadou Ahidjo, l'actuel président camerounais en la personne de Paul Biya, va devoir passer la main dans la conduite de la destinée de cette nation riche en de nombreux aspects et notamment humaine avec une population avoisinant pas moins de 20 millions d'âmes disséminées en une foultitude communautaires.

Poursuivant ce qui s'exécutait déjà au temps de Feu Ahmadou Ahidjo, dans l'administration du Cameroun, où était -tout normalement- invité tous les camerounais en aptitude et capacité à participer à la construction d'une société forte prospère, avec comme particularité l'instigation d'une discrimination positive dans la gouvernance nationale (gouvernement) des administrations publiques et saisie sous l'invocation d'équilibre régionale en représentativité communautaire dans la distribution des portes feuilles à responsabilités majeures (ministériels/ordonnateurs) ; le président Biya en a établit, depuis 1992, un principe non écrit dans la constitution, à la réintroduction de la charge de Premier Ministre en 1991, qui se manifeste par une dévolution depuis 1992 cette fonction à un compatriote de la communauté anglophone (autre composante linguistique héritée des colonisations qui avec celle francophone majoritairement usitée constituent la nation camerounaise).

Cette conception d'équilibre régionale dans la distribution des postes à l'exercice des majeures fonctions publiques, eu pour qualité de conforter l'appréhension d'une gestion commune de la chose publique. Avec pour revers de développer l'assertion d'un équilibre alternatif ou rotatif à la représentation communautaire, dissimulant de perception ou y compris à la plus haute et principale charge publique qu'est la fonction de Chef de l'Etat.

Ce qui advient fort du bénéfique de participation de tous les camerounais aux charges publiques, et de portée favorable de la conception d'équilibre régionale, à dévoiler de ce que le prochain chef de l'Etat soit rattaché ou issu de l'une des nombreuses composantes communautaires de la nation et distinctes de celles dont sont issus les précédents acteurs ayant présidé à la destiné de la nation.

L'aptitude et la capacité parcourant les différentes communautés de la nation camerounaise, la violation ou le non respect de la pratique quasi érigée en principe institutionnel serait-ce là menace caractérisée et actionnée contre la paix sociétale, la cohésion, la fraternité, l'unité nationale ? Ouvrant aux voies de la fracture sociétale comme cela se dévoile désolément et encouragée des velléités d'accaparation du pouvoir par une communauté confessionnelle en Centrafrique voisin du Cameroun !?

L'évolution souhaitable pour meilleur applicabilité voire rendement positif de ces préceptes couronnés de relatif bon sens, s'envisagerait de l'instigation d'un mécanisme visant à raccourcir la durée de passation de témoin.

Ps: il est noter que jusqu'ici au Cameroun, la prise de la fonction présidentielle ou transmission du témoin s'est faite par le choix du prédécesseur, le gouvernement colonial en 1960 choisi Ahidjo qui lui choisi comme successeur en 1982 Biya qui n'est pas membre de sa communauté de rattachement.

Le Cameroun aurait-il pour solutions aux crises qui minent son quotidien administratif, essor, reconnues du président Paul Biya, lors de sa récente adresse à la nation, que soit institué un gouvernement national avec la participation de la principale formation d'opposition ?

Joseph Tap



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