Adm (451 articles pour l'instant) | | Ali Bongo en tacticien félon !
21-08-13
S’étant porté à la sécurisation des intérêts coloniaux de son clan familial dressés par son père Feu Omar Bongo, à qui il succéda au pouvoir du Gabon en 2009, sans qu’on puisse en être certain que cela fut de la volonté populaire, Ali anciennement Alain Bongo. Qui (Ali) se présente ou se voudrait être vue comme un jeune réformateur (54 ans),épris de l’évolution sociétaire africaine (du moins d’exemple gabonais) et soutenant être en connaissances des revendications des populations dont-il ne peut se prévaloir d’avoir vécu et être en connaissances concrètes du ressenti des réalités, obstacles, revers du quotidien des populations dont-il s’est actuellement accaparé la destiné.
Ali Bongo se lance depuis peu dans une campagne de communication à la saveur bien plus machiavélique en quête d’excitation en jouissif populaire (est-ce l’approche de l’élection présidentielle menaçant son poste de président dont il est rappeler de fort doute pesant sur sa légitimité, qui soutend les fumisteries) qu’à une traduction de sincérité. Fort en verve, ce dernier au cours des cérémonies du 52ème anniversaire de la dite indépendance du Gabon, en date du 16 août 2013, dans un discours informant de l’émergence du Gabon en 2025, tient au riche et grand voisin Cameroun et membre de la même organisation régionale (CEMAC) l’émergence est prévue être débutée en 2035… ; Ali Bongo, soucieux de formulation choc au sensationnel des manchettes des médias people, déclara :
« Comme je l’ai indiqué à l’occasion du TICAD 5, plus aucune matière première issue de notre pays ne sera exportée sans avoir subi une transformation locale au préalable » ; « Je vous annonce donc que pour la première fois, en 52 ans d'exploitation, une partie du manganèse produit au Gabon sera désormais transformée dans notre pays. »
Déchiffrage des annonces du thaumaturge populiste Bongo II
Au-delà de l’appréciation due aux africains pour leur virtuosité de qualité et aptitude qu’ils déploient à faire de beaux discours, il n’est reste pas moins que les balivernes d’un irascible félon ne sauraient valoir autrement que verve morgue. Qu’il peut être populairement excitant d’entendre dire qu’il va être sollicité, en prenant bien soin de semer la confusion en ne mentionnant pas clairement imposée (serait-ce folie ou miracle), la transformation locale au préalable des richesses exploitées par les entreprises étrangères (multinationales), sans pour autant malheureusement informer ci c’est à ces dernières ou des entreprises locales que ces tâches de transformation locale seront échues !
L’excitation en prend un saillant coup d’arrêt à la suite du tonitruant de l’effet d’annonce, à la saisie du fait que seule une partie (exemple du manganèse) de loin le ou un des produits phare (pétrole) dans l’exploitation locale des ressources minières pourtant grande rentière en financement public, n’est en fait réalisée localement et sans en mentionner de la proportion de ladite partie réalisée localement et encore moins si cela est profitable aux entrepreneurs et à l’emploi locaux !
D’analyses des éludassions du rénovateur populiste, il s’impose que les transformations locales -de seulement- les exploitations des matières premières extraites au Gabon, reviendraient aux entreprises étrangères qui par ailleurs en ont l’exclusivité et qui y verront ainsi s’alourdir leurs coûts d’exploitation….ce dont…, la répercussion du surplus du coût d’exploitation à elles ironiquement profitables par l’échoient de la transformation partielle locale, ne saurait être qu’autrement financée par les ressources ou budgets locaux. Sous peine ou risque d’inciter ces entreprises étrangères à cesser de financer grandement (substantiellement) les politiques publiques, par le biais des taxations qu’elles veulent bien consentir payer sur la base de leur déclaration -de bonne foi- d’exploitation.
La finalité ubuesque de l’effet d’annonce de Bongo II
Ainsi donc, sur lancée (héritage) de son Feu père Omar Bongo qui avait pour mot d’or que la paix n’a pas de prix, gage de sa longévité au pouvoir (41 ans) redevable à sa gentillesse à fortement financer les politiques occidentaux ; de leçon (?) ou d’un fin autre stratagème masquant bien mal la fumisterie gouvernante, l’héritier Ali Bongo, entend être en droite ligne de la sagesse parentale. Cet ainsi qu’il entreprend d’ardemment contribuer un peu plus au financement des Etats occidentaux en grandes difficultés économiques. Et ceci par le mécanisme de la transformation locale des matières premières dont-ils (occidentaux) détiennent tous les leviers (de l’extraction à la commercialisation et consommation en passant par la valorisation) via leurs multinationales d’entreprises et en tirent ainsi de convenables rétributions.
Il est ainsi rouvert une voie nouvelle de financement indirect, via le mécanisme de taxation à l’étranger des entreprises résidentes sur la base imposable du volume d’activité ou chiffre global d’affaires. Peu de place aux doutes serait à faire sur la prise en charge par l’Etat gabonais du surcoût des exploitations via la transformation locale d’une partie des matières premières, et ce, en renfort ou sous la convenance ou en appui d’idéologie accompagnatrice justificative soutenant de bénéfice à l’apprentissage et à l’emploi local. Hors le financement par l’Etat des transformations locales des matières premières, n’aurait pour principale conséquence que d’accroître la base imposable des ces entreprises exploitantes -étrangères-fiscalement domiciliées hors du Gabon.
La conservation ou l’usurpation en continuité du pouvoir n’aurait pas de prix…du moins s’il en soit qu’il puisse en être défini un corps du prix, celui-ci assurément ne saurait être autrement que constituer des visibilités maléfiques des leaders de l’acabit de Bongo II prétendant défendre les intérêts des nations.
Joseph Tapa |