Regards introspections sur l’Afrique et l’Africain !
le 31 mars 2014

La Force méconnue de l’Afrique

L’Europe, dans l’imaginaire qu’elle soigne pompeusement en entretenant d’embellie sociétaire sa convoitise, serait riche à la suite de bravoure à l’exploitation d’autres…et se protège des suites en conséquences d’une immigration choisie selon intérêts participatifs à l’imaginaire de sa richesse.

L’Europe pour contenir l’imaginaire actualise ses machinations en fomentant des barrières physiques dont l’essentiel sont destinées à contenir au loin de son espace géographique, spécialement les subsahariens appauvris de spoliation de leurs terres depuis l’immixtion européenne en Afrique, en s’activant à ériger des fortifications avancées sur les terres africaines via le procédé de collaboration (duperie) avec distribution de prébendes (accords particuliers sur fond de discrimination et désunion des africains) dans des unions du type l’Union pour la Méditerranée (UPM) avec des pays africains frontaliers. Le Maroc au travers de son actuel Roi Mohammed VI acteur principal de la cause européenne, en quête de leader cheap africain (usant du procédé des prébendes avec en sous bassement l’islamisation) après l’assassinat du libyen Kadhafi qui fit capoter la mise en place de l’UPM, n’est-il pas non membre de l’institution d’unité africaine (Union Africaine) et de toujours en attente d’être économiquement et politiquement rattaché à l’espace territorial européen !

L’Europe pour dynamiser l’imaginaire, face à la réalité alambiquée de son quotidien, ébauche des stratagèmes visant à inverser la décadence de son embellie sociétaire en s’invitant de plus bel en Afrique (pauvre ?) soutenue son avenir ! Démultipliant à cet effet des interventions sous le farfelu d’idéologie rampante d’humanitaire en terres africaines, dont la finalité au-delà de pérenniser la dépendance à son imaginaire n’aurait d’autres effets que de maintenir en pauvreté accentuée les Africains en les accablant de moult maux dont le plus efficace et en vue se caractérise par les procédés des divisions sociétales en exacerbation des rivalités ethniques, confessionnelles, territoriales, culturelles. Du Mali à la Centrafrique, des nombreux conflits comme celui en herbe au Soudan du Sud, la finalité ne saurait être autrement que l’appauvrissement physique de ces territoires avenir de l’Europe…

Drôle de constat ou le riche envient à vouloir l’espace du pauvre, à imaginer le riche en Occident vouloir prendre la place du pauvre dans la rue !

Un fait s’analyse et qui voudrait que quiconque ne sait tirer profit d’une richesse qui serait de principe sienne, ne saurait se voir laisser en détention ou possession celle-ci, quitte à le tuer à défaut de le déporter ailleurs (mais l’Europe ne veut accueillir que certains subsahariens)…Par contre un autre fait s’analyse de véridique et qui voudrait qu’une richesse convoitée et qui serait menacée de destruction imposerait le respect de celui qui la convoite tout en lui imposant un bon sens relationnel.

Si l’Europe est riche, de bon sens en principe, elle devrait s’éloigner des pauvres…si l’Afrique est pauvre, et ne saurait être en paix de sa pauvreté en raison de convoitise de ses possessions, il importe qu’elle sache se débarrasser de joyaux en mesure de lui coûter vie.

Si on se blesse à chaque utilisation d’un bien, fut-il cher à nos yeux, pour son mieux être, il importe de s’en séparer ! Les convoitises des richesses africaines sont de cet ordre…celui d’un bien qui ne produit que malheur ! Vu qu’il n’est pas de vue des non africains (occidentaux, asiatiques, etc.) de partager et d’inviter les africains au savoir faire de la valorisation des richesses africaines convoitées pour l’entretient de l’embellie sociétaire : à quoi bon conserver la source de son malheur !?

La dévolution démocratique du pouvoir à l’africaine !

Bons nombres d'États Africains tel le Cameroun ont modifié leur constitution (loi fondamentale, disposition majeure) afin de maintenir en exercice le président frappé d'interdiction à poursuivre l'exercice des fonctions suprêmes ; Bons nombres d'autres États africains, à l'instar du Burkina-Faso, du Burundi, de la République démocratique du Congo, etc, s'investissent à vouloir modifier leur constitution dans la même entreprise à vouloir imposer le président en place frappé d'inéligibilité par le texte fondamental.

La particularité où le lien caractérisant ces États d'Afrique où cet esprit de reniement à le vent en poupe est qu'ils sont francophones...

Le questionnement serait à savoir non pas de ce qui pousserait ces États au reniement des valeurs et principes, mais dans un premier temps, plutôt à savoir qu'est-ce qui a conduit (contraint, imposé...) ces États à ériger des normes fondamentales qu'il serait aisé sans responsabilité encourue à piétiner ? Puis dans un second temps à savoir qu'est-ce qui a bien pu changer ou se passer d'évolution suscitant l'assurance que la transgression des valeurs et principes serait sans conséquence ? Enfin à savoir quel(s) serai(en)t le(s) bienfait(s) en avantage(s) profitable(s) aux différents acteurs (populations, dirigeants, partenaires étrangers) concernés ?

L’indigne tour de passe passe !

Aux nouveaux russophiles Noirs et Africains qui se recrutent aisément chez les sinophiles, puissiez entendre que soutenir l'ennemi de votre ennemi n'est en aucun cas avantageux. Cela est inconséquent, faux, et au final un non sens.

À l'exemple de la Chine conquérante de colonisation nouvelle de l'Afrique et de l'Africain par l'achat de conscience avec ses obsolescences de développement, l'ennemi de votre ennemi ne saurait agir autrement dans l'approche à votre égard si victorieux "sans vous" !

En quoi celui qui mène un combat ne vous concernant pas et dans lequel il n'agit pour vous, se contraindrait-il par la suite en relation avec vous à ne pas tirer aussi profit de vous en domination : comme auparavant son ennemi fut-il le votre dans autres considérations !?

Véritablement, l'on ne saurait dignement prétendre avantage de combat que l'on ne mène soi même...et cela se vérifie au fait que le droit dans sa variante internationale ne sécurise au fond que les faibles sur qui l'on contient domination ! L'important restant à rechercher à capitaliser du déchirement des ennemis dont le sien, à l'évolution et mieux être de son environnement, et encourager le délitement de leurs structures oppressantes...comme ceux-ci le font à nos jours en encourageant les extrêmes dans les luttes de pouvoir et entretenant les confits sur fond de déliquescence nationaliste, dislocation confessionnelle, etc.

L'Afrique ne gagnera pas un avenir meilleur des palabres étrangères dont-elle ne peut s'y déporter à son avantage, mais assurément en s'activant avec ses moyens à leur affaiblissement ! Hors des moyens elle en dispose, ne serait-ce qu'à travers les envies qu'elle suscite et dont elle regorge !

La participation à l’enrichissement du langage !

Qu'il y'a de quoi rester bouche bée, du sens négatif de surprise du terme, face à la béat attitude de satisfaction exagérée de certaines personnes Noires, trop joyeuses d'avoir à déformer, certains d'humour dit noir diront singer, des brides de langue française par des expressions ne s'éloignant point de l'originelle...de sorte que cela ne concours guère à l'enrichissement de cette langue par l'ajout de mots nouveaux en raison de pratique répandue, quand bien même cette langue française soit à nos jours la plus usée et parlée par des personnes Noires, notamment africaines...et dont les déformations ne suscitent encore moins, de novation, à la naissance d'une nouvelle langue.

La stupéfaction en prend un sacré coup en abattement, face au jouissif exprimé par des personnes Noires à, certains d'humour dit noir diront indigéniser, revendiquer une distinction en appellations/dénominations et écritures de toujours renvoyant en similitude à celles imposées à eux par la langue française...drôle d'appropriation et qui puis est rejetée de reconnaissance, en ce qu'elle n'est visible que dans l'esprit de ces personnes Noires. À la différence d'autres groupuscules communautaires, à l'image des bretons en France qui en imposent que les indications publiques sur leur espace territorial en langue française s'accompagnent de celles bretonnes...

À quoi bon se flatter de talent ou d'originalité si le ressenti accolé renvoi d'humour à singer et indigéniser ? Et dont la portée serait amusément par effet de non reconnaissance dans l'enrichissement de la langue calquée !?

L'instruction modélisée d'imposition en Afrique ou la supercherie d'une secte !

Posez-vous à comprendre le fait que celles et ceux d'Afrique : qui d'époque à aujourd'hui, ont marqué et marquent de positif changement la vie des masses populaires africaines, soient des personnes, à l'instar des Sékou Touré, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, et nombres inconnu-e-s, qui ne revendiquaient ou ne revendiquent guère une litanie de diplômes de format de pensée sous la coupe occidentale ?

Par la suite, cherchez à comprendre en quoi tous les sectaristes -d'Afrique- honoré-e-s de reconnaissance (diplômes) de la pensée sous domination et influence occidentale, ne s'adonnent qu'à reproduire le culte d'une messe qui ne fut et n'est pas conçue pour les sociétés africaines et dont au loin d'intérêts premiers de celles-ci...!!!! Enfin, si à la suite du lavage des cerveaux, ils s'y reconnaissent sincèrement appartenir encore à l'environnement africain.

Enfin, comme l'intelligence est une qualité humaine et de loin fruit d'intellectualisme et d'instruction, de comparaison des faits d'Africains peu englués dans la secte de l'instruction occidentale d'avec les champions bradés de diplômes à qui échoient (d'un maléfique) la conduite actuelle de l'essor des sociétés africaines : la conclusion d'évidence est que l'instruction n'est pas gage de qualité et aptitude au service des nations. Et mieux, que l'excès de représentation de personnes instruites de la sorte, dans les artères de la construction africaine, est d'un constat, un patent piège pour les sociétés africaines qui ne sauront être conduite à novation ou se réinventer ou évoluer dans un bonheur défini par elles-mêmes.

Joseph Tapa