Adm (451 articles pour l'instant) | | La tourmente s'orchestre à gagner le Cameroun...!
le 18 novembre 2013
Le Cameroun à la suite du Mali devra t-il recourir aux forces politiques et armées tchadiennes en supplétives des forces politiques et armées camerounaises,
pour négocier à défaut d'être en mesure de tenir au respect et de neutraliser les forces en armes qui sévissent à ses frontières de l'étendu du Nord à l'Est que couvre tout aussi le Tchad voisin ?
Les représentants de l'Etat camerounais auraient négocié et seraient encore entrain de passer des accords de collaboration avec les institutionnels nigérians. Ceux-ci ayant été dynamisés par le nouvel enlèvement d'un ressortissant français sur le territoire camerounais, et probablement retenu en captivité au Nigeria voisin, et ce, en vue de coordination des forces armées des deux pays dans le souci d'entente commune à la sécurisation (présence concrète) de la porosité des frontières héritées d'imposition des colonisations...; et cela au travers de l'instigation de patrouilles mixtes d'éléments des deux armées. Le Cameroun devra t-il en faire autant à ses frontières à l'Est, d'avec cette fois-ci le Tchad, qui serait officieusement le parrain des forces publiques et militaires centrafricaines ?
Le Cameroun où récemment s'est déployées en observation des forces supplémentaires françaises, en plus de ses éléments présent au sein de l'armée camerounaise dans le cadre de partenariat tiré d'apports en coopérations techniques, instructives, et cetera ; offrant de concert à l'armée française de bonnes connaissances des capacités et lectures des réalités de cette armée camerounaise...; Le Cameroun devra t-il faire recours en subrogation de ses forces armées à celles françaises ? Armées françaises qui au demeurant sont tout aussi présentes dans les Etats riverains avec qui le Cameroun partagent ses frontières sujettes actuellement à des tensions armées. Ainsi le Cameroun est encadré par les présences des forces armées françaises depuis les années 80 au Tchad voisin au Nord, et à l'Est frontalier à la Centrafrique où la France procède actuellement à un renforcement d'envergure de ses troupes engagées dans la crise centrafricaine, et sous l'invocation de déportation préventive à la sécurisation de la région centrale d'Afrique : contre le risque dit avéré d'une déstabilisation d'ampleur au vu des faiblesses des armées locales à faire face à des révoltes venues de l'extérieur.
Le Cameroun serait-il en danger d'inefficacité et d'incompétence à la sécurisation de ses populations et frontières ? Pour que ses représentants et officiels s'affublent, sans convaincant, dans les voies de la propagande à l'espérance de dissuasion et manipulation ?
Ainsi est-il surprenant, sans en être étonnant de fond à la connaissance des effets du désemparement : la réticence des autorités camerounaises à communiquer sur la réalité de la confrontation des forces armées camerounaises, ce samedi 16/11/13 aux environs de 18h30, avec des forces vraisemblablement venues de la République centrafricaine !? Au point où que ce soit l'agence de presse étrangère et chinoise Xinhua, qui en prenne l'initiative d'énoncer des faits d'après elle collectés auprès d'officiels camerounais ! Ainsi, le Cameroun aurait été l'objet d'une attaque -soutenue- surprise d'une horde dite de rebelles centrafricains, et dénombrés -on ne sait comment- à 400 rebelles dits lourdement armés. Ces derniers auraient attaqué la localité frontalière de Gbiti qui est un village de l'arrondissement de Ketté du département de la Kadéy dans la région de l'Est. La riposte ou contre offensive camerounaise, dont-on ne sait jusqu'où est-elle allée (limitée au frontières camerounaises ou en violation agressive de la souveraineté centrafricaine ?) se serait soldée par l'arrestation de 15 personnes dont une femme, de deux Arabes Choas, deux tchadiens et quatre camerounais, tout en faisant quatre victimes chez les dits rebelles centrafricains. L'attaque surprise aurait causé la perte de trois personnes du côté camerounais dont un militaire qui serait tombé dans une embuscade, d'un commerçant et d'une jeune fille de 15 ans.
Il serait soutenu par les officiels camerounais que l'attaque contre la localité de Gbiti l'aurait été en représailles (point de surprise donc !) à l'arrestation d'un chef et leader centrafricain, Abdoulaye Miskine, qui avait trouvé refuge depuis plus d'un mois dans la localité de Bertoua chef lieu de la région de l'Est Cameroun, avant d'être transféré dans la capitale Yaoundé où il serait de toujours aux arrêts. Le Cameroun se serait-il déporté avec assurance dans la crise interne de son voisin centrafricain ? Mais laquelle d'assurance au regard des difficultés des officiels à communiquer de concordance sur le sujet de l'intervention "riposte" des forces armées camerounaises ?
Les forces armées camerounaises pourront-elles se déporter efficacement sur deux fronts...? Ou tout bonnement il est ainsi poursuivi voie et écho à l'ambitieux projet du président français, François Hollande, à vouloir dit-on sécuriser les Africains sujet à des troubles endurcies de la pauvreté que va démultiplier en sévérité et de ricochet le délitement économique mondial ? Les officiels camerounais s'adonneraient-ils, en capitalisant sur l'insécurité, à inviter à se déporter d'établissement en territoire camerounais des troupes françaises comme au Mali, au Tchad, au Gabon, en Centrafrique, etc., afin d'être au plus près du nécessaire de la sécurisation d'intérêts divers...dont celui de déstabiliser les populations désireuses d'en découdre au changement plus que probable du chef du régime au pouvoir du Cameroun ?
Qu'il est loin le temps où les camerounais se gaussaient de railleries à l'endroit des tchadiens ou encore d'un sentiment anticolonial avec la France cristallisant la hargne....Du Tchad ou la France qui donc pour voler au secours des populations camerounaises ?
Joseph Tapa |