Adm (451 articles pour l'instant) | | Les civilisateurs de l’Afrique refont surface avec le treillis à la place de la soutane
Le 07 Octobre 2013
Quand on convoite quelque chose, sans qu’il soit établie une voie royale pour la réussite, de pratique, il est usé divers stratagèmes au cheminent de la satisfaction. S’y dégage de connaissance humaine, un triptyque d’action s’orchestrant au tour de l’emploi de voies de négociation poursuivant de consensus des parties à un accord parfait et non vicié entre convoitant(s), détenteur(s) ou propriétaire(s) ; soit il est employé des moyens visant à tromper la vigilance (Dol) ; soit il est fait expression de la force en violence de toute nature.
Selon un récent rapport de parlementaires français de la seconde chambre dit des sages du Sénat, présenté le 30 octobre 2013, titré : « l’Afrique est nôtre avenir » !
La convoitise serait tout bonnement exprimée. Ce qui au demeurant est un attribut à porter de talent au sens de la diplomatie française, qui n’a d’égal en sournoiserie pour s’exprimer. L’inconnue au-delà de la nature de la convoitise, en est de la forme de l’emploi qui serait escompté pour en arriver à la satisfaction de la réussite ? Et la quelle serait donc la portée du nôtre avenir : se résume t-il à la seule France… !?
Peut-il être possible d’envisager un consensus d’accord dans la vision du salut d’avenir européen sur les terres africaines d’avec les populations africaines, quand celles-ci se voient incessamment malmenées en souffrances sur leurs terres par des actions ayant pour aboutissement la satisfaction européenne… ? À l’exemple de troubles sociaux au fondement tant politiques qu’économiques, suscités de l’orchestration de la satisfaction de la vision européenne : quand ce n’est pas l’exigence de la pratique (biaisée : définie par l’européen y compris dans le choix des acteurs) de la démocratie en condition nécessaire à toute forme de reconnaissance existentielle ou de partenariat, cela l’est de l’inconditionnelle occupation de la majorité des forces vives africaines à de diverses productions au bénéfice quasi exclusif de l’exportation en Europe.
Peut-il n’être pas possible d’entrevoir l’emploi des moyens de tromperie au travers de la mise en avant, quasi obligatoire, du recours à l’endettement et savoir faire étranger en conditionnalité de développement ? Ce qui d’avers produit d’affaiblissement la dépendance et à fortiori l’impossibilité à conserver in fine sa chose… ! Ou encore le vibrant soutien, financier et militaire pour l’achat des consciences, à certains Africains choisis pour des qualités de loin exceptionnelles, flattés de ressemblance et de sécurisation via le procédé de l’attribution de nationalité européenne. À l’exemple de ces nombreux leaders africains, des Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, au récent Ibrahim Boubacar Keïta du Mali,etc., gratifiés de double nationalité dont une européenne, arrivés au pouvoir dans les pas des forces armées européennes ou stratagèmes politiques avec en tête de pont l’Etat français.
Peut-il être méconnu la préférence de l’emploi de la force, au vu du penchant à la violence qui parcoure l’histoire de tous temps de l’Europe ? Ce dont l’Afrique porte péniblement les scarifications nées de la sauvagerie de la colonisation européenne dite civilisatrice ? Comment ne pas y voir une répétition dans l’élan au déploiement massif des forces armées occidentales en Afrique ?
L’heure ne serait donc de plus à l’intentionnel de la refonte par rejet des relations de paternalisme à l’égard de l’Afrique et des Africains…mais à l’accentuation encore plus violente de la réimplantation européenne en Afrique. Sous l’ère de la colonisation, il fut esquissé le souci de civiliser les Africains à la sauce occidentale tout en tirant profit de la mise en servilité gratuite des Africains. Jusqu’à ce que l’Europe se sentant forte de construction sociétaire, et d’un refus d’harmoniser en alignement l’égalité en droits divers d’avec ce qu’elle nomma d’indigènes des colonies, opta pour le mécanisme (biaisée : définie par l’européen y compris dans le choix des acteurs) dit des indépendances africaines.
À nos jours, l’accent aurait évolué du nécessaire de civiliser à celui de l’avenir en Afrique…le temps pour l’Europe de s’étoffer et se reconstituer de nouveau, et offrir par la suite en débarras une nouvelle forme (biaisée) d’indépendance à l’Afrique ! L’Afrique peut-elle être l’avenir des Africains…? Faut-il croire qu’il soit sciemment incité les structures internes en Afrique à favoriser le délabrement sociétaire, encourageant de la sorte des drames comme celui des naufragés de Lampédusa (Italie) pour que l’Afrique puisse être l’avenir de la France en porte parole de l’Europe ?
Quiconque veut son bien être s’y affère à son expression, quitte à marcher ou enjamber ou fouler au pied d’autres…tel serait en sourdine l’invocation de l’Afrique avenir de non Africains ! Une chose s’avère de certitude et qui voudrait que : l’européen ne renonce guère dans ses convoitises qu’à la rencontre de la violence l’invitant à la raison…comme cela l’est en Afghanistan ou les forces occidentales se démêlent à s’y extraire… Ce qui en somme révélerait qu’il n’existerait pas en l’état actuel de la dynamique africaine, plus ardue à la quête au compassionnel et la ressemblance étrangère, que très très très peu d’obstacles au succès de la nouvelle entreprise de réimplantation européenne en Afrique.
Joseph Tapa |