Adm (451 articles pour l'instant) | | La mascarade internationale sur l’essor de l’Afrique
Le 11 jan 14
Du postulat qui voudrait que qui vole un œuf volera un bœuf, il en ressort d'enseignements : Répétition et Habitude (qui vole...volera) ; Grandeur (d'un œuf au bœuf) !
Transposer cela à l'environnement politique africain, cela donnerait : qui a participé de gouvernance et complicité administrative aux échecs dont souffrent désolément en tous points sociaux, sociétaux, politiques, les sociétés actuelles, ne peut faire que pire en cas de confiance renouvelée !
En somme, le meilleur de la construction africaine ne serait autrement de bonne marche qu'en éloignement de celle-ci des générations qui portent la responsabilité des échecs actuels. Pour ce faire, il importerait que soit institué des mécanismes d'exclusion des affaires publiques, des responsables gravitant autour des institutions depuis au minima une trentaine d'années, à toute prétention à de nouvelles charges publiques.
Afin d'ouvrir la réflexion, il est mis en avant le contexte des crises africaines pour étayer ce propos.
Au Mali pris dans la nasse de lacunes des administrations, la solution internationale appuyée par l'Onu fut de mettre en scelle dans l'irrespect juridique IBK qui n'est rien d'autre qu'un acteur par complicité de gouvernance des maux qui ont mis déroute la nation malienne face à une petite horde de déterminée.
En Côte d'Ivoire, à l'instar du Mali, il fut déjà appliqué cette conception de mise en scelle des acteurs complices des échecs malmenant la société par l'investiture de Ouattara, qui quand bien même il fut flatté d'être un excellent économiste, n'en fut pas moins un des principaux acteur en qualité d'ex premier ministre de la déchéance d'hier par l'instruction de mesure politico-économique de privatisation et autres désastreux abandons de missions publiques à aujourd'hui de la fracture sociétale qui parcourent ce pays à l'issue d'une guerre qu'il soutenait.
En Libye, à la suite de l'assassinat de Kadhafi, que l'on aime ou pas, donc le pays était un exemple de progrès sociétaire en Afrique n'exposant que très très très peu et au grand loin les maux qui minent l'essor des autres Etats africains, l'éviction sauvage -avec le concours appuyé de l'international et notamment l'Onu- de ceux qui s'activaient favorablement pour ce pays à tout bonnement conduit au chaos ambiant et l'abandon international de ce pays aux principes de souverainetés.
En Centrafrique, la décrépitude des administrations ouvrant à l'inexistence d'un Etat dans ses attributs ne semble pas nuire à ce que les instances internationales s'ambitionnent à remettre en scelle un parterre de responsables premier de cet état et qui gravitent dans les artères du pouvoir depuis l'ère Bokassa (70) pour nombres en attente d'être autorisés de l'international à participer à la future élection présidentielle, se sont remarqués jusqu'ici par leur magnanime servilité aux échecs qui parcourent affreusement cette société.
Au Soudan du Sud, à son indépendance orchestrée par les instances internationales dont l'Onu particulièrement, les rennes du pays furent remis à ceux qui n'avaient pour principal exploit que des faits de guerres de longue date ; et donc la conséquence se dévoile défavorablement pour cette nation à nos jours par l'activation de leur principale qualité.
Ailleurs en Afrique, à chaque fois où un semblant de paix sociétale régnerait à quelconque présupposé changement, en dépit de flagrantes désolations d'échecs multiples des acteurs ayant longuement gravité autour des artères du pouvoir, c'est de ceux là cooptés de l'étranger sous l'égérie de l'international avec l'adoubement onusien qu'il est imposé aux peuples le choix de la représentation du Changement....indéniablement de forme.
Oui, l'Onu ses pieuvres ramifications en prise en otage de l'essor des territoires africains dans l'enferment aux voies marquées d'échecs : se moque des Africains !
Joseph TAPA |