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. - La persistance des conflits en Afrique en appelle à redéfinir l’essence même des sociétés !

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23/09/2014 17 05 47 (UTC)[citer]
La persistance des conflits en Afrique en appelle à redéfinir l’essence même des sociétés...
Le 06 Octobre 2013

À la suite d’une erreur, pour toute personne censée, à moins de perversion ou d’escompter stratégies, la simple constatation de l’erreur ne peut en être résultante mais commande à ce que soit réinventer l’action entamée !

Des quatre coins du monde actuel, les nations fortes de vive jeunesse se prédisposent en dangereuse menace à la paisible poursuite de l’existence des Etats tel que constitués à nos jours…l’évolution étant d’histoire humaine le fait de redéfinition ; emplies sont-elles (nations) d’un tenace vent de mécontentement soutenu des errements, laxismes et autres incuries des générations précédentes (quinquagénaire et plus) en charge actuelle des destinées des Etats. La colère grognant des incapacités à réinventer des mécanismes dynamisant à l’adhésion populaire aux sociétés et les contrats ou liens sociaux afférant, au lieu et place de dépoussiérer de renouvellement ceux existant et dévoilant fortement des limites dans la satisfaction des nations.

L’Afrique n’en échappe guère, bien au contraire, elle s’intronise en lieu d’expression permanente et pesante des menaces que projette de traduction sa vivante actualité, marquée d’affligeante violence en de multiples soubresauts contestataires, exposant d’incessant et de plus bel la colère du feu des armes assombrissant la ferveur du rejet des entités territoriales imposées aux nations. Du soudan où le feu des armes fini par aboutir à la scission du pays sans que cela eut pour effet d’en faire taire d’autres mouvements cessionnaires comme cela l’est pour le Darfour, au Mali où sévit hargneusement moult mouvements appelant avec de toujours plus de violence à la scission du pays, à la Libye où des groupuscules n’ont de cesse de proclamer l’auto-administration et indépendance de l’autorité centrale basée à Tripoli (capitale officielle) ; il est mis en évidence un aspect de la litanie d’échec des générations quinquagénaire et plus qui au soir des indépendances offertes à l’Afrique, se sont entendues à la création de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA, censée réunifier la voix de l’Afrique ) à ne pas remettre en cause les frontières héritées des indépendances et délimitées par l’occidental colonisateur…ce que l’Union Africaine (U-A) qui succéda en 2002 à l’OUA, d’une attitude d’esquive de responsabilité et d’aptitude à dépoussiérer ou ré-étoffer repris à son compte.

Un incontournable de fondements à la saine construction d’une société et de sa pérennité, tient au fait qu’elle se doit d’être maître des mécanismes et artifices entrepris et nécessaires aux buts poursuivis par la construction sociétaire, et en être de même en mesure d’établir tout aussi des mécanismes et artifices à la transmission en devoir aux générations suivantes : la charge de poursuite en évolution !

L’Afrique s’en trouve être là aussi en total échec, forte d’un refus à se réapproprier souverainement son espace territorial et surtout d’en définir de l’occupation de celui-ci, du fait des générations précédentes engluées dans l’abîment de la déification de la suprématie et supériorité du colonisateur, que poursuivent d’entretient vénérée actuellement celles les ayant succédé aux destinées de l’Afrique.

Ces derniers redoublent d’énergie à l’esquive face à la menace grondante et montante, s’abritant sous foultitude de fallacieux dont le plus emblématique emprunté au lexique des dits ex colons se dévoile sous l’invocation serinée de l’émergence. Qu’est-ce donc une société qui se construit sans en avoir la maîtrise des attributs à sa construction ? Et n’être existante que par le fait d’autres nations ? Qu’est-ce donc une société qui se vautre à l’émergence dans l’obsolescence d’autres sociétés (l’Occident s’ouvre à se déployer dans l’espace là où l’Afrique souffre à ressembler l’actuel Occident périmé ?

De conflit en conflit, il en arrive un jour où l’on ne saurait plus éluder le fondement....hors d’enseignements historiques, il ressort que les conflits ont trop souvent si ce n’est pas exclusivement été acté par des revendications territoriales. Ceux-ci ont de toujours d’issu et par la suite été vecteur de paix du fait d’entente « d’eux-mêmes » des belligérants soit à la cohabitation ou alors l’annexion entre peuples. Ce qui d’une contrariété s’introniserait d’interdiction à l’Afrique et à l’endroit de fait de l’Africain ; pour qui il se poursuit d’une bienveillance forcée, après la délimitation de leur territoire étatique, à encore leur imposer des solutions peaufiner pour eux et faces auxquelles ils se doivent d’être conciliant d’acceptation. La plus en vogue des instigations de solution, étant le choix d’un nouvel dirigeant dans un ensemble de personne prédéfini par les bienveillants sous le pesant sobriquet de la légitimité, et ce, quand bien même le précédent dirigeant le fut légitimement comme cela est le cas du président élu égyptien, Mohamed Morsi, destitué dit-on au nom de la démocratie imposée aux Africains.

La paix est un luxe qui se gagne par son fait et non celui d’un autre

D’un drame, l’Afrique n’aurait de salut sociétaire tant que ses populations et dirigeants n’auront pris la mesure de définir d’eux mêmes leur environnement territorial, et de concert, orchestrées des aptitudes à vivre ensemble les nations dans lesquelles elles sont actuellement enfermées, au lieu et place de la lâcheté à valoriser "d’esquive" le dit principe de l’intangibilité des frontières issues des colonisations et qui par ailleurs s’est vu plusieurs fois remis en cause avec la reconnaissance internationale des Etats d’Erythrée et du Soudan du Sud. D’un autre drame, l’Afrique s’enferme dans le refus du salut de la réinvention de sa destinée, passant par la redéfinition de ses fondements sociétaires.

Joseph Tapa



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