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09/09/2014 20 08 35 (UTC)[citer]
Mali : d’obscures révélations portées au firmament par le discours de Hollande
Le 19 septembre 2013

Le président français, François Hollande, le 19 septembre 2013 au Mali, fut le seul l’hôte occidental de rang présidentiel à s’être déplacé
à la festive cérémonie solennelle de ré investiture formelle du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) soutenu issu du choix des maliens. Cette manifestation mondaine à la saveur d’un raout affichait bons nombres de chef d’Etats Africains.

D’une première mondiale en la matière, suscitant étonnement et interrogations face à l’enthousiasme de l’innovation en sa portée et conséquence en Afrique (naissance d’une pratique coutumière de quelle nature ?)…tant il n’est pas courant de part ce monde qu’après une investiture légale, comme cela fut le cas au Mali le 4 septembre 2013 (prestation de serment du président IBK), qu’il soit par la suite intentée une festivité publique jouissive de grande ampleur réunissant un parterre de pas moins 26 chefs d’Etats et tête couronné africains et fortement coûteuse (la journée fut déclarée chômée au Mali !).

Si tant est qu’il puisse être invoqué de soutien à cette mise en scène, la récente situation d’état de guerre que connu le Mali, bien que comparaison ne soit pas de toujours raison mais assurément enseignement : il est à se demander si en France au lendemain de la restauration de la légitimité française selon l’opinion dominante après la seconde guerre mondiale, qui coûta la vie comme le rappela l’actuel président Hollande à de nombreux maliens à l’image des 7 sept français au Mali, une telle coûteuse festivité eu un sens et fut entreprise ?

Comment taire celles et ceux qui sont communément indexé-e-s d’épithètes de mauvaises langues face à l’ensemble des gesticulations et autres prémices entourant l’actualité du Mali depuis l’intervention militaire française et dont-il en ressort une traduction s’inscrivant dans la droite ligne de la notion de curatelle ?

A la lueur d’une représentation en lecture du discours de l’unique hôte occidental en qualité de président français, François Hollande, l’accent ci-dessous va être mis non pas sur les contradictions dans les vœux politiques à l’endroit de l’Afrique, mais bien plus sur la poursuite outrecuidante d’une insolente médisance à l’endroit de l’Africain et de l’Afrique.

Le président français, François Hollande, d’une ineffable posture en quête de sensationnel prononça : « nous étions au tout début d’un combat commun, aujourd’hui c’est son aboutissement »

A moins d’erreurs de compréhension, le combat de la société et la nation malienne fut de quelle commune mesure d’identique d’avec celle française pour que la disparité sociétale dans l’aboutissement soit si flagrante ? Sur le terrain militaire bien que l’armée malienne fut ridiculisée à l’accompagnement en second plan de celle française, l’aboutissement serait l’installation française sur les terres communes maliennes ? Sur le plan politique, ne serait-ce pas de manière peu voilée un aveu du succès d’une France active au changement à la tête de l’Etat malien (ATT serait donc victime française&hellip ?

Le président français, François Hollande, s’est gaussé à rappeler de justification le cadre de l’intervention de l’armée française au Mali, comme étant consécutive à l’appel au secours d’une autorité légitime en la personne de l’ex président par intérim Dioncounda Traoré. Avant d’énoncer le tribut de sept morts français qui retenait son attention, et de remercier pour le beau geste les familles maliennes qui donnent pour nom à leurs enfants celui du premier soldat français mort au Mali.

Vu que le président français semblerait s’attacher à la légalité et au droit de légitimité, il serait bon de rappeler que le statut d’intérimaire de l’ex président Dioncounda Traoré le cantonnait à la simple expédition des affaires courantes qui n’englobent pas le fait de guerre… Et que dire, du mauvais genre dans le remerciement porté à l’endroit des familles maliennes, quand on sait le sacrifice mortel de milliers maliens durant les guerres françaises sans que cela ait par la suite incité les familles françaises à s’oser à donner le nom des malheureux maliens à leurs enfants…le geste n’aurait dont de beauté qu’en un seul sens !

Le président français, François Hollande, dans son élan prononça : « La France restera aux côtés du Mali tant qu’il sera menacé »

Tient la France serait donc éternellement au Mali…, il n’est donc plus remis en cause les accords de défense militaire jugés il y’a peu d’une autre époque où la France décidait de qui devait être au pouvoir en Afrique (dixit François Hollande).

Le président français, François Hollande, énonça : « le Mali a choisi un bon et grand président, je le connais depuis longtemps »

La surprise en ce choix de IBK semblerait qu’il ne soit pas localement populaire…le stade ou se déroulait la cérémonie d’une capacité de 60.000 places accueilli pour cette fête moins de 20.000 personnes (délégations diverses comprises) quand bien même il est localisée dans la capitale Bamako forte au minimum de 2 millions d’habitants. Et qu’à dont pu bien vouloir signifier le président français en annonçant qu’il connaissait depuis longtemps son homologue malien : qu’il est son choix ?

Le président français, François Hollande, énonça : « Nous avons gagné cette guerre, nous avons chassé les terroristes, nous avons sécurisé le Nord, et enfin, ce n'était pas le plus facile, nous avons, vous avez, réussi à organiser des élections de façon incontestable »

Quel révélateur lapsus…à moins d’être peu concerné par l’événement que l’on commente… cela semble contredit pas l’excitation à se vouloir un tribun et dénote pour ainsi dire une pensée mal contenue….

Le président français, François Hollande, énonça : « cette élection ouvre la voie de la reconstruction, de la transition, de la réconciliation »

Ainsi donc il lui revient de jeter les grandes lignes des projets sociaux maliens !

Le président français, François Hollande, prononça : « ...et la aussi je vous l’assure, la France sera là pour vous accompagner pour le développement, pour l’Etat, la démocratie, pour la réconciliation »

« La France le fera avec les moyens de son budget, mais le fera aussi avec les collectivités territoriales françaises qui sont en coopération avec les collectivités maliennes »

« La France le fera avec ses entreprises qui seront mobilisées pour la reconstruction »

« La France le fera avec les ONG pour aider la population »

« La France le ferra avec l’Unesco… »

« La France le fera avec l’Europe en mobilisant plusieurs milliards d’euros pour relancer le Mali »


Tout bonnement la France s’intronise garante du mieux être malien !

Il est notoire que contrairement aux Africains pour qui le discours caractérise plus un exutoire ; chez l’occidental, le discours est l’affirmation philosophique et intellectuelle de programme débuté… Telle la gangrène, la curatelle malienne ne se limitera pas à son point intrusion…la relation de l’Afrique d’avec la France ne cessera donc pas d’être un fardeau… !

Joseph Tapa



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