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16/07/2014 14 02 40 (UTC)[citer]
Le cinquantenaire d’échec de l’entente africaine
Le 24 mai 2013

Il ne saurait échapper à tout esprit éveillé, que la matérialisation en efficience d’une entente sous revendications et représentations politico juridiques, passe inexorablement par la sécurisation des valeurs prônées et escomptées par le désir d’entente.
De l’OUA à l’U-A la trahison se fortifie…

L’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) s’était donnée pour principales missions :
1- Promouvoir l’unité et la solidarité des Etats africains.
2- De faire acte de voix collective du continent.
3- Lutter à l’éradication du colonialisme.

L’Union Africaine qui succédera en 2002, elle s’orienta plus dans :
1- La promotion de la démocratie.
2- Les Droits de l’Homme.
3- Le développement à travers l’Afrique, surtout par l’augmentation des investissements extérieurs par l’intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Autrement de l’OUA à l’U-A, la continuité fut actée sans qu’aient été pour partie réalisés les visés par la défunte OUA. Tant l’Afrique ne s’exprime que par les voix discordantes et dissonantes en appui de particularisme culturel et historique ; Que fut sanctifiée « de trahison ? » la remise à la dépendance extérieure pour le développement.

…la désolation s’enracine.

Pour tout scrutateur de la posture de l’Afrique dans ce monde de toujours gouverné par les questions sécuritaires, ce dont s’en référent le belliciste de guerre dite préventive, et d’accompagnement l’innovation technologiques de toujours plus meurtrière sous l’invocation de dissuasion : il ne saute qu’au yeux que d’échecs dans la participation et matérialisation à la prévention et la dissuasion à l’observation de l’Afrique. Depuis un cinquantenaire, que d’envolées lyriques autour des postures bénéfiques de la force par l’entente solidaire ou la communion des politiques en guise de puissance. Le résultat n’en reste de toujours pas éloigné de l’intentionnel…à en croire qu’un cinquantenaire n’est en soi suffisant pour exprimer et matérialiser des volontés et réalités criardes de nécessitées à l’émergence.

De la froideur de la constatation d’échec de sécurisation des espaces territoriaux et des populations, par l’entremise première des Africains, comme le dévoile désolément la récente intervention française au Mali, et l’innombrable des échecs africains au Darfour, en R.D Congo, à Madagascar, en Somalie, etc., s’impose de constat l’existence d’un machiavélisme concerté à l’échec.

Des causes de l’échec de l’entente africaine

Le succès d’une entente ne trouvant écho, adhésion populaire, et cause efficiente, qu’à la mesure où elle est portée par de forte personnalité d’esprit et au courage certain ; comme en connu l’Afrique avec des leaders tels que le jeune Thomas Sankara et l’expérimenté Mouammar Kadhafi. Hors ces derniers furent victime, par préméditation, d’assassinat avec l’assentiment complice par inaction de secours sécuritaire de leurs pairs Africains. Ainsi, les revendications d’ententes au mieux être en développements territoriaux et mieux vivre en harmonie des populations africaines, se voient abandonnées à des dirigeants ectoplasmiques.

Pas donc étonnant que l’Afrique soit de toujours dépendante pour des questions sécuritaires en tous genres de l’étranger. Ce qui non pas d’une ironie gouverne l’intention aux développements de l’U-A.

La forfaiture de la sécurisation africaine

La perception première de la sécurité étant celle de nature militaire, l’échec dans ce domaine est des plus criard et certainement enfoui de malhonnêteté africaine. Tant il est indiscutable que les forces en armes de défenses et de sécurités africaines, formées exclusivement pour ce qui est de l’encadrement selon le précepte soutenu par l’U-A (concours extérieurs), ne sont spécialisée qu’à faire face à la menace interne : autrement formées à châtier les mouvements contestataires non armés en interne.

Ainsi, aucune armée africaine (exception dans de moindre mesure de celle Sud africaine) ne saurait prétendre à l’indépendance en matière d’équipements en armement et surtout en ravitaillement. Tout comme d’instruction selon des préceptes tirés du savoir faire et environnement occidental, les armées africaines ne sont aucunement préparées à faire face à leur propre environnement. Comme le confère la récente débâcle de celle malienne face à l’intervention d’une cohorte hétéroclite bien moins équipés par ailleurs. Si l’armée tchadienne fut sollicitée en concours de victoire par la force du nombre et la supériorité de l’équipement à de celle française au Mali, cela n’est autrement la conséquence de son aguerrissement tiré de la guerre qu’elle mena à la Libye dans les années 80. Ce qui relègue, de défaut d’aptitude à l’environnement qui est leur, les nombreuses autres forces armées africaines (650 Burkinabés, 400 Béninois, 650 Nigériens, 800 Nigérians, 400 Togolais, etc.) qu’à une présence de cérémonial. Il n’est pas à omettre que dans le cadre de l’intervention et la sécurisation de ce territoire qu’est le Mali, la communauté internationale projette et s’investit déjà par l’entremise de forces occidentales (britanniques, françaises, us, etc.) à la réformation adaptée à l’environnement d’unités de forces armées maliennes.

L’ancrage de l’échec sécuritaire

À la survenance de l’U-A, il fut allégué, d’ancrage d’intentionnel, le nécessaire de la mise en place d’une armée africaine à vocation internationale. Autrement composée d’unités des armées africaines existantes…donc d’unités à la l’incompétence certaine. Il est de ce constat ou cette affirmation, opportun de rappeler la volte face de la force multi internationale de l’Afrique Centrale (FOMAC), qui composée d’unités des armées de cinq des six pays devant la composer (Cameroun, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, Tchad) s’est illustrée par son refus et incapacité à combattre une rébellion mal et peu équipée et faiblement constituée en terre centrafricaine (Chute du régime Bozizé à la faveur d’un remplacement par la Séléka : alliance en langue Sango locale).

Ainsi donc, l’intentionnelle de la mise en place d’une future protectrice armée africaine internationale prendrait plus la pas de ce que l’on nomme d’immodeste : éléphant blanc. Non seulement celle-ci en l’état de ses balbutiements actuel se trouverait sous le commandement d’un chef en piteuse en santé, l’ex général de corps d’armée et ex président intérimaire de transition de Guinée-Conakry, Sékouba Konaté, et dont les faits d’armes ne sont élogieux (autre ectoplasme) ; mais l’ensemble des ces officiers encadrant inconnus pour l’heure, ne serait distinct de formation de ceux en exercice déplorable des incompétentes forces armées actuelles.

Et en poursuite d’inefficacité, la dépendance de cette probable future armée internationale africaine, en sera de plus belle de l’extérieure (projection U-A) en matière d’équipements et autres logistiques et ravitaillements. Il n’est pas à méconnaître ou négliger le nécessaire de réformation à l’exercice et surtout au maniement des armes que devront suivre, aux résultats incertains, les militaires de cette future armée internationale africaine, en ce qu’ils ne sont certainement pas équipés de matériels identiques dans leur pays de rattachement.

Le nécessaire d’une réappropriation et réorientation de l’entente africaine

L’entente africaine majeure de nos jours qu’est l’U-A, désole ou s’inscrit plutôt dans la droite ligne de sa politique de recours à l’investissement extérieur par son financement extérieur à pas moins 77% à la concrétisation de son existence par l’Union Européenne (U-E). D’une autre abjection ou bondieuserie, les bâtiments abritant le siège institutionnel lui ont été offert par la coopération chinoise. Faits qui de fond d’humiliation ne se portent guère à la valorisation d’un esprit d’entente. Pas étonnant en occurrence que la sécurisation des intentions gouvernées par les missions allouées aux différentes ententes, ne puisse en être autrement et de facto populairement soutenue.

L’entente africaine pour être sauve, se doit de se sauver des préceptes et conditionnalités actuelles de l’assistance extérieure. Ceux-ci n’ouvrant qu’à la dépendance et domination des populations africaines, et de conséquence à l’affaiblissement de toute émergence sociétaire, et de menace au renforcement de la non sérénité et pérennité de toute entente. Et d’inévitablement, cela nécessite l’émergence d’une ou plusieurs forte(s) personnalité(s) à la tête d’un ou plusieurs Etat(s) africain(s), qui si non suivi par leurs autres pairs dans la rénovation de l’entente africaine devra/devront s’en remettre aux populations transnationales et d’avec elles instituées une nouvelle forme d’entité représentative.

Joseph TAPA



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