18/03/14
Cameroun : Le contexte centrafricain en épée Damoclès ?

Le Cameroun va t-il y échapper ?
Le contexte centrafricain ne pend t-il pas d'épée Damoclès ?

Dans un pays où les agents au service de l'État, selon les niveaux et de comparaison avec ceux de même rang dans le privé, affichent une insolente richissime santé financière, bien plus extravagante que des personnes privées se dévouant à approvisionner quotidiennement les populations...suscitant de perversité le renversement du vertueux de la réussite sociale, accolée au rang d'exercice d'une fonction publique à rendement financier ou d'influence décisionnelle : comment l'après Biya ne saurait prendre la voie du délitement sociétal qui parcoure actuellement la Centrafrique ?

Interpellation...

Est-il appréciable voire encourageant qu'un fonctionnaire puisse afficher une démesurée richesse du fait de son activité publique et autre(s) activité(s) en parallèle gravitant sur sa principale publique ? La situation du déchirement sociétal en Centrafrique voisine du Cameroun (pilier économique sous régional d'Afrique Centrale) exprime d'une analogie préventive une similarité des plus inquiétantes que devrait anticiper l'Occident (ange gardien de ses nombreux intérêts dans la sous région)...à défaut d'efficacité des tentatives d'assainissements intentées par la chasse aux voleurs des fonds publics.

La ressemblance de rayonnement autre...

Au regard du profond de jalousie qui anime le conflit sociétal centrafricain, marqué au loin comme on veut à le faire croire de déchirure confessionnelle...mais plus véritablement de conséquence socioéconomique à laquelle les acteurs politiques jusqu'ici n'ont pu y remédier voire porter des actions préventives : est caractérisé par la perversion de la réussite sociale dans l'exercice de fonction publique.

Le profond de jalousie parcourant sournoisement cette crise sociétale centrafricaine, et que l'on veut masquer, est relevable au fait que l'essentiel des commerces d'approvisionnements aient été sous l'emprise et la dynamique des populations majoritairement musulmanes. La chasse aux populations musulmanes, sous le fallacieux d'inconditionnel soutien aux forces majoritairement musulmanes ayant conquis le pouvoir par les armes, ne saurait être éloignée de conséquence de jalousie...revers d'actions ou prédisposition de bombe à retardement de malsains politiques et politiciens.

Cette perversité courante au Cameroun, sans n'en être pas moins confessionnelle mais tout aussi ethnique, engendrerait-elle un résultat différent...!?

Le régime du président camerounais, Paul Biya, dont l'une des particularités est d'être apte à démunir et appauvrir sans en arriver à affamer les braves populations, aurait-il trouvé dans l'accueil des populations frères centrafricaines un nouvel moyen de pression internationale pour mendier une survivance ?

Après avoir dépensé abusivement d'astronomique somme, inévitablement publique, à la libération d'otages français enlevés au Cameroun et séquestrés au Nigéria voisin, avec comme prime l'acceptation internationale de la prise en otage par le régime Biya de la nation et les institutions camerounaises : quel(s) bénéfice(s) les infâmes sacripants stratèges de ce régime escomptent-ils tirer de la machination orchestrée des difficultés d'accueil des populations réfugiées centrafricaines ?

Le Cameroun n'étant pas surpeuplé...quoi qu'il en soit ; la France qui se vante de solidarité envers les opprimés, et qui puis est de confession chrétienne comme elle l'est originellement, s'étant à cet effet remarqué par l'accueil facilité sur son territoire des minorités chrétiennes irakiennes, libanaises, afghanes, etc., tout en se positionnant en principal acteur du retour à l'ordre public en Centrafrique : ne devrait-elle pas s'inscrire en continuité de solidarité à accueillir dans ses bases militaires voisines (à défaut du territoire français) du Gabon, Tchad et en Centrafrique ses réfugiés qui pour la majorité partage au delà de la langue la même confession chrétienne que celle originelle française !

Bons nombres de réfugiés de confession musulmane s'en sont allés sur les terres du Tchad majoritairement musulman, autre grand acteur du délitement sociétal centrafricain tout en se prédisposant tout aussi en acteur majeur au retour à l'ordre public en Centrafrique.

Le Cameroun devrait-il alors être voie de transit...et acheminer les réfugiés vers les principaux acteurs prépondérants au retour à l'ordre en Centrafrique !? Et tout aussi responsable d'échecs ou de bas calculs néfastes dont sont victimes les populations centrafricaines ? À moins que le stratagème soit encore plus perfide pour l'imagination normale !

Paul Biya est ses acolytes ont-ils en espoir de ce remplir les bourses ? En malmenant encore un peu plus les populations centrafricaines, via le truchement de l'aide internationale -dont-ils rivalisent de recours de fort belle manière- enfermant de misères certaine dans la dépendance étrangère l'avenir des nations !

Joseph TAPA