L’union Africaine persévère de contradiction en trahison
Le 25 Octobre 2013
Le récent acte fort de l’Union Africaine (U-A), au bénéfice des peuples d’Afrique, sous le rayonnant d’applicabilité de ses ambitions définies en objectifs (1),
après une houleuse rencontre des chef d’Etats et de gouvernements africains en sommet aux dates du 11 au 12-10-13 au siège institutionnel d’Addissa-bebà (Ethiopie), ce dévoile non sans ironie à une sollicitation de l’intervention du conseil de sécurité de l’organisation des nations unies (Onu).
La rencontre d’Addissa-bebà fut érigée sous le fumant de la colère africaine (espérance d’exciter en soutien les populations africaines) face à ce qui fut présentée d’outrecuidance tenace de l’action de la « cours de protection ou de propagation de l’impérialisme » et finement -convenablement- dénommée cours pénale internationale (Cpi). La souveraine réaction africaine, par l’entremise des leaders en exercice, se voulant forte de profit de l’effet du collectif, fut scandée de tonitruant en menaces dites avérées de retrait collectif des Etats africains signataires de la convention instituant la Cpi.
De réalité, à l’observation de la farce, il s’est plutôt agit d’un raout à l’intention inavouée et visant sous l’égide de l’U-A à subtilement transférer à l’institution : la charge de statuer en solution sur le boulet né d’individuel (sans préalable concertation au sein des institutions africaines au titre de souveraineté
et unilatéral propre fait d’adhésion à des 34/54 Etats africains sans que contraintes aient été dévoilées. Il est à noter de similaire à l’adhésion à , qu’il n’est mis en avant quelconques menaces projetées, si d’avenir du même courage unilatéral qu’à l’adhésion, les leaders Africains souhaitent dénoncer leur ratification et ainsi s’extraire définitivement de la compétence décriée de la Cpi.la Cpila Cpi
Le stratagème acté par l’U-A
Il ressort des objectifs (1) concernés par l’espèce et lâchement pas échelonnés de priorité et de prévalence de l’U-A, qu’elle s’investisse à : « Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres » ; « Promouvoir et défendre les postions africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et ses peuples » ; « Favoriser la coopération internationale, en tenant dûment compte de des Nations Unies et de universelle des droits de l’homme »la Déclarationla Charte
L’U-A après une semaine de mise en condition et de réflexion sur l’issue à donner au courroux des leaders Africains, ce face auquel il importe de relever les dissonances de vue au sein des leaders Africains présents au sommet d’Addissa-bebà, à l’instar du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara qui sitôt le sommet terminé se prononça s’opposer au simple retrait et voire collectif des Africains de ; l’U-A pris dans la nasse de ses contradictions que colportent d’incohésion ses membres adhérant (majorité d’Etats d’Afrique à l’exception du Maroc), s’en est allée de sa contradiction en appui de l’incohésion de ses objectifs en favorisant la coopération internationale… En effet, la solution dévoilée fut de solliciter du conseil de sécurité de l’Onu une bienveillante clémence à l’endroit des leaders Africains en exercice, et actuellement poursuivis par , en l’invitant à mettre en œuvre sa faculté, reconnue par les statuts de , de suspension d’une année renouvelable (ab vitam aeternam) de toute procédure ouverte.
Cette justice dite internationale n’étant ainsi pas de constatation de loin indépendante…la Cpila Cpila Cpi
Se dévoile de la sollicitation de l’U-A à l’endroit de l’Onu, un véritable ancrage en faiblesse et poursuivant la trahison à ses propres objectifs énoncés dans la défense des souverainetés…et autres promotions des positions communes sur les questions d’intérêt pour le continent et ses peuples… Tant il en est ainsi expression de la singulière pratique, d’observation de ses décisions à l’échelle internationale, et à laquelle l’U-A aurait du mal à se défaire, et qui consiste à se défausser en se déchargeant sous l’inévitable contrepartie de perte d’indépendance.
En poursuite à son financement substantiellement réalisé par l’apport non africain, ce dont l’Union Européenne se taille une part de lion par le jeu infecte de la donation et du prêt lucratif, comme ci l’ensemble des Etats membres de l’U-A était en incapacité collective à faire face au budget de fonctionnement de cette institution, de suite logique, l’U-A officialise l’externalisation de la décision dans poursuite de son objectif dit de la défense des intérêts africains…en occurrence, une défense plutôt marquée du souci d’extraire de responsabilité, tout en poursuivant subrepticement une forme d’encouragement à la présidence à vie, des leaders ayant ou opprimant à mort les peuples d’Afrique. Quel(s) autre(s) sens donner de la requête de l’U-A sollicitant la suspension des poursuites à l’encontre des Chef d’Etats africains en exercice ? En somme, l’U-A serait bien plus au service des leaders Africains qui élisent et adoubent les nominations de ses différents acteurs intervenants en son nom et celui de l’Afrique entière !
L’U-A pour peu qu’on veuille de sincérité qu’elle s’intéresse véritablement à la protection et la défense des peuples d’Afrique, doit être profondément reformée ; tant dans les mécanismes de constitution (nomination et élection) de ses administrateurs, que dans l’organigramme de ses objectifs qui se doivent d'être saisies sous la contrainte de l'hiérarchie.
Joseph TAPA
(1)- Les objectifs de l'UA :
• Réaliser une plus grande unité et solidarité entre les pays africains et entre les peuples d’Afrique.• Défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres.
• Accélérer l’intégration politique et socio-économique du continent.
• Promouvoir et défendre les postions africaines communes sur les questions d’intérêt pour le continent et ses peuples.
• Favoriser la coopération internationale, en tenant dûment compte de des Nations Unies et de universelle des droits de l’homme.la Déclarationla Charte
• Promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent.
• Promouvoir les principes et les institutions démocratiques, la participation populaire et la bonne gouvernance.
• Promouvoir et protéger les droits de l’homme et des peuples conformément à africaine des droits de l’homme et des peuples et aux autres instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme.la Charte
• Créer les conditions appropriées permettant au continent de jouer le rôle qui est le sien dans l’économie mondiale et dans les négociations internationales.
• Promouvoir le développement durable aux plans économique, social et culturel, ainsi que l’intégration des économies africaines.
• Promouvoir la coopération et le développement dans tous les domaines de l’activité humaine en vue de relever le niveau de vie des peuples africains.
• Coordonner et harmoniser les politiques entre les Communautés économiques régionales existantes et futures en vue de la réalisation graduelle des objectifs de l’Union.
• Accélérer le développement du continent par la promotion de la recherche dans tous les domaines, en particulier en science et en technologie.
• Œuvrer de concert avec les partenaires internationaux compétents en vue de l’éradication des maladies évitables et de la promotion de la santé sur le continent.