L’Affairisme étincelle la Centrafrique !
le 31 mars 2014

En partant du postulat, plus ou moins véridique, qui voudrait que les États dans leurs relations n’expriment que
défense d’intérêts aménageables proportionnellement à la puissance. De cet état de fait, au loin d’humanisme mais bien plus couvrant la forme d’esclavagisme qu’est la domination, il s’observerait en résultante que l’avant-gardiste intervention militaire française en Centrafrique soit dictée de la défense d’intérêts (lesquels ?) dont l’aménagement n’offrirait grands profits à d’autres. Ce qui viendrait à expliquer la réticence d’autres États européens et la communauté internationale vue de l’organisation des nations unies (Onu) sous la dominance des États-Unis d’Amérique (Usa), à s’activer à poursuivre la défense d’intérêts français peu aménagés de profits et ainsi traîner de concours d’assistance et voire se distancer d’une situation de guerre civile érigée par l’amateurisme et sous l’influence de la pingrerie…lâcheté ou résultante d’égoïsme !?

La facture exponentielle de la défense du commun possible d’intérêts pour les européens, Usa, et au loin les centrafricains, en raison (involontaire ?) de la détérioration accentuée en situation incontrôlée de terrain, se soutiendrait d’une permanente présence militaires accompagnée d’une muée de civils expert et conseiller en tous genres, orchestrant un état à un poil de l’occupation ; et laisserait geindre des craintes avérées quant à la capacité et possibilité de la Centrafrique à payer en retour le juste ( ?) tribu.

Quoi qu’il puisse en être, la forêt équatoriale en grande partie s’établissant sur la majeur partie du territoire centrafricain, et dont-il importe selon le dernier sommet d’envergure sur le changement climatique de Copenhague en 2009, qu’elle soit conservée en état de virginité (point d’exploitation) afin de concourir à sauver le monde…peut en être vue d’une forme de tribu : autrement, il importe que la seule indirecte bombe nucléaire, de nature à causer bien plus de tord à la nature que celles militaires, que les africains disposent sans en avoir la conscience, n’explose pas sous l’effet de la croissance démographique et de l’urbanisation ou concept de développement que n’hésitent pas à réaliser les africains au prix de rentabilité financière de la déforestation auprès de l’Asie !

Maintenir le sous développement dans cette partie de l’Afrique (ironiquement naturellement bien choyée) le serait au nom de la sauvegarde de l’humanité…offrant aux autres peuples de part le monde, la chaleur d’embellir de mieux être leur quotidien en poursuivant la déforestation des brides de forêt sur leur espace.

Sans être véritablement lâchée (France) par ses pairs (Européens/Onu) distillant les points de démocratie et s’arrogeant d’outrecuidance la détermination du bien et du mal dans l’ordre mondial ; la nouvelle procession initiée de le cadre du conflit sociétal centrafricain (en est-il véritablement un ?), après l’échec (volontaire ?) du tapage de démonstration des muscles véhiculé par la déportation d’hétéroclites troupes armées sous haute instruction française en territoire centrafricain, et se singularisant par la captation des voies et moyens de défense et de sécurité privant de fait les centrafricains d'attributs premier de souveraineté : en est en poursuite à préparer (endormir) les esprits à la projection d’affairistes conseillers civils occidentaux, accompagnés de quelques éberlués retraités africains exposés en bêtes de foire.

Comme cela est pratique endurée de succès, à toute crise que couve la communauté internationale pour ne pas dire qu’elle déclenche, est annoncées d’importantes aides financières au secours du pacifisme et aussitôt accaparées de part de lion (substantiellement) d’un humanisme inégalable manifesté par les ressortissants des États bienfaiteurs : invités pour ce faire, à faire valoir des compétences diverses en relation à la crise encourue afin d’en être par la suite imposés dans celle-ci…qui paie profite ! Cet ainsi que s’instiguent en Europe, avec l’assentiment de félons africains, à tout va, des conférences tous azimuts sous intitulé de sortie de crise en Centrafrique…où il reviendrait à des occidentaux, d’exposer à un parterre de retraités africains fièrement tirés à quatre épingles (ah oui il se dit qu’en Afrique les anciens sont des sages et en plus fortement écoutés) : le cheminement à entreprendre sous leur égérie et à apporter les lauriers de la paix en Centrafrique !

Ce qui est frappant, pour ne pas dire affligeant, tient au fait qu’en Centrafrique c’est la jeunesse encrassée et meurtrie par les faits des retraités qui s’exprimeviolemment dans les rues ! Et que celle-ci n’est aucunement représentée (volontairement tenue à distance des réflexions/propositions de sortie de crise), du moins celle instruite et en aptitude d’ébauchée des solutions fertiles.

Les retraités adeptes scarifiés des colonisations, qui en sont marqués de fer à rayonner par adoubement du maître, s’empressent à ces conférences sans en avoir talent à masquer le débordant baveux croulant d’excitation de bas échelle de quête de séduction en espoir de récompense en de probable nomination à des fonctions administratives…en conséquence, ils acquissent vivement à toutes sordidités à eux présentés d’incontournables.

Laissez cela ce faire et poursuivre ne serait être autrement que porter en triomphe le mal !

Madame Samba Panza se plaint de ne pouvoir être en mesure, sans en référer d'autorisation et acceptation des européens, à décider d’équiper les forces armées, de défense et de sécurité centrafricaines qui ont vu l'ensemble de leurs matériels saisis par les diverses forces internationales déployées sur le territoire centrafricain.

En somme elle prendrait conscience qu'elle est par son intronisation à la tête de l'État, en qualité de femme à poigne (d'un humour ravageur), actrice de la mise en tutelle de la Centrafrique qu'elle prétend tant aimer !

Va t-elle alors tirer les évidentes conclusions s'imposant de dignité face à de telles constatations et d'honneur démissionner pour n'être salement marquée d'histoire, elle et sa descendance, de complicité au malheur de la Centrafrique ? À quoi d'autres que malheur se maintenir dans des fonctions auxquelles seule son effigie est saluée !?

Le désolant, affligeant, serait qu'en poursuite elle en vienne à vouloir s'auréoler de succès d'avoir obtenu des occidentaux qu'ils veuillent bien faire droit à ses complaintes...

Joseph TAPA