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28/05/2014 12 12 58 (UTC)[citer]
Le Burkina-Faso sur les traces du Burundi ?
Le 6 jan 2014

Il est un fait au rayonnement négatif dans l'évolution des sociétés africaines, voire un patent et réel obstacle à l'avancée de celles-ci, qui est et se manifeste du fait qu'à chaque fois qu'elles
ont été traversées par des dits changements de gouvernants politiques, et non fondamentalement, cela l'est au profit d'acteurs qui n'expriment et ne font qu'entretenir et poursuivre le malfaisant des régimes dont-ils été anciennement membres, serviteurs et complices.

Quels changements les fistons successeurs Bongo du Gabon, Eyadema du Togo, Kabila du Congo-Kinshasa, Mohamed VI du Maroc, ont portés de novation en dynamique de jeunesse à la matérialisation d'une Afrique autre et aux populations activent de noble ambition ?

Quels changements les messieurs, Boni du Bénin, Condé de Guinéé-Conakry, Djotodia de Centrafrique, Issoufou du Niger, Jonathan du Nigeria, Keïta du Mali, Kir du Soudan du Sud, Ouattara de Côte d'Ivoire, Sall du Sénégal, Zuma d'Afrique du Sud, etc, sans en oublier la madame Jonson du Libéria, ont-il porté en dynamiques d'activismes louable de dignité aux populations ?

Le schéma en est de toujours de la conservation de ce qui est, ce qui fut, ce qui aide à la pérennité au pouvoir d'esprits pourtant décriés de malfaisants par les populations. Esprits façonnés de jeunesse engluée d'espoir sans combativité. Ce qu'est cette génération des colonisations et lendemain des dites indépendance, à la jeunesse influencée de contraintes de meilleur servilité des colons mutés en anciens colons.

Blaise Compaoré du Burkina-Faso, président de la république, faisant face à des grognements laissant transparaître de menaces encore plus violentes en aggravation de la déchirure sociétale, que celles dévoilées par la vague rotative des mécontentements des différents corps sociaux y compris au sein des corps en tenues dont sa garde rapprochée qui n'hésita pas en 2011 à ouvrir le feu contre lui dans l'enceinte du palais présidentiel, se sentant acculé de toutes parts en interne et vraisemblablement de l'international, devant son projet de reforme des institutions pour la mise ne place d'un Sénat pouvant lui être favorable à se maintenir à la tête du pays après 26 de règne ferme, aurait pris écoute par l'autorisation de la scission de sa mouvance politique, le congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), au profit de camarade dont l'irréductible président de l'Assemblée nationale, Roch Marc Kaboré et d'autres pontes dont Simon Compaoré ancien maire de la capitale Ouagadougou et Salif Dialo puissant chef du Parti dans la contrée de Ouahigouya.

Ces nouveaux venus dans le champ de l'opposition burkinabé, qui jusqu'ici étaient connus pour leur profond désaccord et désamour au sein du CDP, d'écoutent des grognes populaires..., s'entendraient à étoffer l'arène politique d'une nouvelle formation politique (CDP-BIS en quelque sorte) en appui des dissidents du parti. Ceci n'aurait de portée qu'à poursuivre la fracture d'entente au sein de l'opposition, tout en déstabilisant de dispersion la base militante à l'opposition.

Ainsi donc, le pouvoir s'ouvrirait à être dévolu à l'exemple de la démocratie russe sous Poutine.....!
Blaise Compaoré s'inspirerait, pour l'exemple africain, de Pierre Buyoya du Burundi, qui accepta en 1993 le jeu démocratique de l'alternance qu'offre le multipartisme, dans le cas burkinabé du changement d'Hommes en continuité du régime, avant de retrouver son poste de président à la suite d'incidents (guerre civile) et de malheureux accidents de ses successeurs.

Le changement tempêté bruyamment au sein de la société burkinabée ne serait là aussi envisagée que de façade, par la forme d''un passe-passe d'Hommes porteur de l'immobilisme ou l'absence de novation réelle et souhaitable dans l'évolution des sociétés.

Le prédécesseur au président Blaise Compaoré à la présidence du Burkina-Faso, Thomas Sankara, eut à répéter inlassablement : "malheur à ceux qui bâillonnent le peuple"

Le CDP en serait-il ? Tout comme ces leaders aux jeunesses enfouies de faiblesse en contraintes serviles de laptots ?

Le changement ne saurait être matérialisé autrement, en Afrique, que par le départ ou interdiction des sphères publiques de tous ces personnages aux jeunesses enfouies de suivisme des faiblesses scarifiées en eux par les colonisations. Cette génération ne cherchant qu'à plaire et être bien vue des dominants de leur jeunesse.

Joseph TAPA



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