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11/03/2014 13 01 02 (UTC)[citer]
Que faire de l’Afrique de l’ouest face au processus d’intégration d’unité africaine ?
le 10 septembre 2013

Il est connu que pour s’installer, à son profit, chez autrui, contre sa volonté, soit on use d’indirect le recours à une complicité interne, soit l’on use du recours direct à la violence.

Ces phases s’entremêleraient dans l’épopée renouvelée de la réinstallation de la toute puissance impériale de la Francedans son pré carré anciennement colonial. Cela est caractérisé par le non respect par elle (France) des institutions d’émanations dites indépendantes de son ex empire colonial et nées de sa volonté des années 1960, où elle pensait aisément se passer des richesses africaines, fière de sa rénovation sociétaire et l’amorce de ce qui s’appellera les trente glorieuses (plein emploi, économie forte et prospère, etc.).

Les Etats de l’Afrique de l’Ouest semblent avoir été choisis, et se disposent via leurs acteurs politiques, pour raviver ce processus de la gloire dominante et de l’exploitation renouvelée de l’empire en Afrique au bénéfice de la métropole, au vu de l’enchainement et des tournures des événements politiques dans ces pays.

En côte d’Ivoire en 2010, la décision de la plus haute instance judiciaire en charge de valider des affaires électorales de l’élection majeure portant sur la magistrature suprême, le conseil constitutionnel, déclara et installa le 4 décembre 2010 de victorieux l’ex Président de la république Laurent Gbagbo. Cette décision fut tout simplement remise en cause par la France.Eten appui de ses soldats astucieusement passés sous l’égide des forces onusiennes, s’emploiera à renverser Gbagbo (depuis lors logé dans les geôles de la Cpià la Hayeen Hollande) au profit de l’actuel président (français de son état ou en possibilité de droit de l’être au regard de la nationalité de son épouse) Alassane Dramane Ouattara.

Au Niger en 2010, un coup d’Etat mené par le Commandant Salou Djibo (entre temps passé Général de corps d’armée 4 étoiles), entendait s’opposer à la modification légale constitutionnelle faite par le président général Mamadou Tandja. Le président Tandja s’opposait à la continuité défavorable pour son pays du cadre d’exploitation (partage des bénéfices découlant) de la principale richesse minière qu’est l’uranium, à suite de la mise en activité de la nouvelle mine d’inamouraren (allant faire du pays le premier producteur mondial). Et exploitée exclusivement par la célèbre entreprise française AREVA. S’en est suivie en mars 2011 de l’élection d’un ingénieur des mines, Mahamadou Issoufou, à la surprise générale au vu de la coalition lui faisant face au second tour électoral, regroupant l’essentiel et la majorité des forces vives et politiques du pays, et, qui détient la palme d’être le seul chef d’Etat Africain a avoir été invité officiellement à trois reprises en un an à l’Elysée (palais présidentiel français), durant l’année suivant l’élection d’un nouveau président français.

En Guinée de capitale Conakry, en 2009, est instrumentalisée la destitution par assassinat (manqué de son président autoproclamé, le capitaine Moussa Dadis Camara, à la suite du décès du prédécesseur, le général lansana Conte. Le capitaine Camara s’étant outré de la nature des contrats liant son pays aux partenaires internationaux, il entendait revoir à son tour le cadre du partage des bénéfices et de la nécessité d’exclusivité d’exploitation au bénéfice de l’Occident. Ce qu’il ne poursuivra guère en raison de l’attentat contre sa personne et son exil forcé au Burkina Faso avec la complicité du président Burkinabé, Blaise Compaoré, connu pour être l’Homme de poing dela Francedans la région ouest africaine. En novembre 2010, il fut élu comme président Alpha Condé, connu pour être proche parmi les proches des autorités françaises de l’époque à nos jours, dans une élection dont la science mathématique n’aurait le secret et où il fut interdit de participation le président capitaine Camara. Le président Condé bien qu’arrivée deuxième au premier Tour électoral avec 18% de voix exprimées en sa faveur, loin derrière le vaincu au final Cellou Dalien Diallo et ses 43% de voix au premier tour, qui n’eut victoire acquise par la suite, même en s’étant allié au troisième, Sidya Touré, et ses 13%.

Depuis les entreprises françaises ont vu leur part d’activité s’accroître considérablement au point où l’ex-ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, proche ami du président Condé, s’est vu reconnaître un rôle "officiel" de conseiller spécial dans le domaine de l’activité économique.

Au Sénégal en 2012, alors que le président d’époque, Abdoulaye Wade, un autre français de son état, eut à modifier la constitution pour se maintenir en poste malgré son âge avancée de 83 ans. Après les échecs des tentatives électorales (municipale à Dakar la capitale) et ministérielles (super ministère de 5 représentations) au bénéfice de son fiston français de son état Karim Wade ; il fut choisi un autre de ses fils suis generis (putatif), Macky Sall, pour être porté à la tête de cet état.

Au Mali, en février 2012, s’est ou est (qui la pilote ou au profit de qui ?) déclenchée une guerre fratricide, avec l’appui de mercenaires de tous bords en conflit, qui se voudrait la principale cause de la destitution par un putsch du Capitaine Amadou Haya Sanago (devenu depuis peu Général de corps d’armée 4 étoiles), en mars 2012, du président d’alors en fin d’exercice, le général Amadou Toumani Touré, exilé depuis lors au Sénégal. Il en est suivie une intervention militaire française, en totale méconnaissance des principes fondamentaux des institutions maliennes qui n’octroient capacité au président d’intérim de procéder à des actes extraordinaires éloignés de l’expédition des affaires courantes telle qu’une invitation étrangère à faire la guerre sur son territoire… Débutée en janvier 2013, soutenue salutaire, et certainement bien plus protectrice de son approvisionnement de la matière soutenant à 80% sa production en électricité en l’occurrence l’uranium localisé en territoire Touareg (d’où la complicité ou l’entente d’avec le MNLA se revendiquant plus représentatif des Touaregs…certainement meilleur complice en l’affaiblissement&hellip du Niger voisin ; qu’illusionniste de protectorat des populations locales et africaines.

Au Bénin, depuis juillet 2013, la rue s’oppose à toute modification constitutionnelle visant à favoriser une nouvelle république et ainsi permettre une représentation du président Yayi Boni, en fonction depuis 2006, spectaculairement populaire pour ses accoutrements vestimentaires à l’effigie du drapeau français. IL est à noter que le président Boni, ne fait pas l’ombre d’un secret de sa pleine reconnaissance à l’égard de la Franceet de ses remerciements de haut de cœur à l’endroit du président Français (quelque qui puisse être).

Et comme pour mieux marquer le coup du retour de l’empire et sa propice domination sur les sujets de l’empire…après avoir insister, pour ne pas dire imposer, que soit effectif le processus électoral présidentiel au Mali au plus tard en juillet 2013. Ce qui eut lieu sans que l’on sache quelles dispositions de la constitution et du droit interne au mali s’y imposaient au déroulement de cette élection dans l’espace et le temps.

Un nouveau président, Ibrahim Boubacar Keïta, fut donc en principe normalement élu le 11 août 2013, avec 77% de voix exprimées. Celui-ci conformément aux dispositions constitutionnelles, interne, prêta serment le 4 septembre 2013 au palais présidentiel de Koulouba, devant la cours suprême habilitée selon la constitution à entériner le processus électoral présidentiel et à faire entrée en fonction l’élu.
Ce qui revient à dire qu’à cet effet, le président mis en place conformément au droit interne malien : l’est à l’égard de Tous que se soit au niveau national qu’international (partenaires et autres).

Là encore il semblerait que cette disposition malienne ne soit conforme aux dispositions de l’empire en souffrante gestation de ré-embellissement.

En marge de l’ouverture des 7ème jeux de la francophonie en France (Nice), le samedi 7 septembre 2013, le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, porté à cette fonction par le truchement militaire français, a annoncé que son homologue malien, comme lui, porté à sa fonction par le truchement combatif de l’armée française, devra renouveler son serment d’entrée en fonction le 19 septembre 2013, dans une nouvelle investiture à Bamako la capitale locale, en présence du président français, François Hollande.

Qu’elle serait donc la valeur institutionnelle interne au Mali de cette nouvelle procédure d’investiture ?

À la lecture du serment prononcé par Ibrahim Boubacar Keïta à son investiture, et conforme aux lois maliennes le 4 septembre 2013, ci-dessous reproduit, et en observation du probable acte de renouvellement dudit serment le 19 septembre… : peut-il être soutenu que ce dernier va commettre un acte de trahison ?

Serment lu le 4 septembre : « Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain, de respecter et de faire respecter la Constitutionet la loi, de remplir mes fonctions dans l'intérêt supérieur du peuple, de préserver les acquis démocratiques, de garantir l'unité nationale, l'indépendance de la patrie et l'intégrité du territoire national » ; ajoutant « Je m'engage solennellement et sur l'honneur à mettre tout en œuvre pour la réalisation de l'unité africaine ».

L’Afrique de l’ouest, du moins la partie majoritaire en Etats constitués et de langue française, semble avoir bien des faveurs de l’action française dans le concours à la résurgence de l’empire…

Bien que les instances africaines soient substantiellement financées à hauteur de 500 millions d’euros l’an (77%) par l’Union Européenne ; il est à se demander si les Etats majoritaires constitués, de langue française de l’Afrique de l’Ouest, ne s’ambitionnent pas dans leur frénésie à s’en remettre de domination ou sous le joug renouvelé de la Franceimpériale, à nuire aux missions d’unités de l’Afrique et autres des instances internationales africaines.

L’Afrique de l’Ouest serait-elle le fer de lance de la ré-déstabilisation générale de l’Afrique ?

Joseph TAPA



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