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Adm
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26/02/2014 21 09 17 (UTC)[citer]
31/12/13
Soudan du Sud : Sommation de l'Onu

Selon l’Onu, principale organisation transnationale aux décisions de compétence s’imposant à ses États membres, dont le Soudan du Sud ; Est justifié l’intervention des forces armées ougandaises dans le conflit guerrier de pouvoir sur fond de tension ethnique qui traverse actuellement le Soudan du Sud (plus jeune État du monde constitué en 2011). La justification s’appuierait sur le soutien du président ougandais, Yoweri Museveni, et ses troupes militaires, au régime légitime de Salva Kirr du Soudan du Sud !

À bien y comprendre, il est plus que normal qu’un régime -d’importance- légitime, en difficulté avec ses populations, fasse recours ou appel au secours à quiconque (probablement tout aussi légitime ?) afin de mater en son interne des mécontentements populaires !

Le conflit actuel de conquête de pouvoir au Soudan du Sud, s’ouvre d’évolution fratricide à une opposition avec armes diverses entre des communautés ethniques. Guerre entre la communauté Dinka dont est rattaché l’actuel président Salva Kirr, et celle des Nuer à laquelle est rattachée l’ancien vice président, Riek Machar, chef proclamé selon vision de la contestation ou subversion populaire.

Au vu de l'évolution des tensions en conflit ethnique, la norme en Afrique étant de s'appuyer sur sa communauté de rattachement pour s’asseoir une reconnaissance politique : Est-il tout simplement reconnu d’admissible par l’Onu qu’un génocide soit plus que normal quand il s’agit de se porter au secours d’une autorité légitime ?

Comme cela se posa et se pose encore en Centrafrique, sur le sens et le parti pris de l’intervention de l’armée française dans un conflit entre populations évoluant de délitement du champ sociétal à la fracture confessionnelle ; les mêmes interrogations refont surface quant-à l’action des forces ougandaises et/ou internationales adoubées par l'Onu dans un conflit à la fracture ethnique et interne à un pays tiers !

L’Onu manifeste t-elle ainsi sa charge de protection des peuples ? Est-il reconnu à l’Onu la faculté de disposer des aspirations des peuples d’une même nation ?

Ainsi donc, de lecture avoisinante, il ne serait pas justifié l’intervention française, soutenue par l’Onu, au Mali en 2013. En l’absence d’autorité légitime exerçant le pouvoir d’alors dans ce pays. Le président d’époque Amadou Toumani Touré, chassé du pouvoir et contraint à l’exil par un putsch en mars 2012, n’en avait pas légalement et régulièrement renoncé à sa légitimité pour qu’il soit acté une transition sous la responsabilité de Dioncounda Traoré. Transition que juridiquement transgressa ce dernier de la simple faculté d'expédition d’affaires courantes rattachée au statut transitoire, pour solliciter d’illégalité l’intervention française. De sorte que l’injustice ne pouvant produire le juste, il s’ensuit qu’il ne peut être reconnu légitimité à l’actuel président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, issu de l'achèvement d’un processus sur fond injustifié ?

Il en est de même en Centrafrique où se déploie des forces armées sous la bannière de l’Onu, pour certaines, en dépit de l’absence d’autorité légitime là aussi chassé du pouvoir par putsch et contraint à l'exil !

Les interventions internationales des armées étrangères sous la bannière de l'Onu, au Mali et en Centrafrique, ne sauraient ni plus ni moins autrement prendre la voie et forme d'agression à l’endroit des populations locales. En accompagnement de l’outrecuidance de l’Onu à dicter les aspirations des peuples d’Afrique.

En somme, quand il ne s’agit pas d’indirect de complicité à l’incitation au génocide par non assistance aux populations africaines en danger, comme cela fut le cas au Rwanda en 1994, c’est tout bonnement le direct soutien par l’entremise africaine, comme cela est reconnu à l’Ouganda dans le conflit interne du Soudan du Sud.

Quand une organisation censée protéger, s’emploi à détruire afin de gouverner les aspirations des populations de ses États membres : le salut ne saurait être autrement que retrait à celle-ci !

Joseph TAPA



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