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Adm
(451 articles pour l'instant)
26/02/2014 21 09 10 (UTC)[citer]
23/12/12
Afrique : Quête de bon sens !

De quel(s) bon(s) sens ériger les missions de services publics africains à l'émergence en ressemblance aux sociétés occidentales quand l'intégration des peuples au sein des nations est un patent échec ?

L'Afrique subsaharienne se radicalise en désagrégation sociétale. Les nations se déchirant autour des considérations confessionnelles comme le dévoile les conflits actuels en Centrafrique, courant au Nigeria, et/ou fréquemment ethniques comme cela l'est actuellement au Mali, au Soudan du Sud, en Afrique du Sud, etc.

Les conflits des deux sortes -sus évoqués- sont chaud bouillant et latent d'ébullition dans nombres de grands ensembles territoriaux à l'instar du Congo-Brazzaville, du Cameroun, du Tchad, de l'Angola, etc.

La genèse à ses maux est assurément étrangère aux peuples d'Afrique. Sans pour autant que la persistance de ceux-ci soit une scarification indélébile et insurmontable...c'est bien là le lit de l'amélioration et l'évolution profitable à la construction idéologique des sociétés africaines : le renforcement des sociétés de l'interne et non d'attributs extérieurs.

C'est de bon sens, à cela, que devrait être prioritairement employés et déployés de mise en suvre les richesses (forces vives, capacité financière et économique) africaines.

L'intégration des peuples d'Afrique à être des nations fortes (et non être dans de forte nation) coûterait globalement bien moins chère que l'émergence (déport au futur et accroissement d'échecs)... Avec ceci d’avantageux qu’il sera éloigné la régression sociétaire et les menaces diverses, dont celle sécuritaire au centre des interventions étrangères encours en Afrique.

L'intégration contrairement à l'émergence, ne saurait être menée et conduite que par les Africains... Ce qui serait autrement là -certainement- de perception actuelle un vice dirimant (empêchement radical) !

Les Usa ont soutenu la division territoriale -aboutie en 2011- sur la base confessionnelle du Soudan (majoritairement musulman) pour l'émanation de l'Etat dit du Soudan du Sud (majoritairement chrétien et actuel plus jeune Etat constitué de part ce monde). Ce nouveau pays riche en pétrole (essentiel de ses revenus) s'est sous l'égérie internationale lancée d'insistance étrangère -duperie !- à des réalisations et constructions soutenues d'émergence. Croyant pouvoir ainsi éluder la problématique -pesante- d'intégration de nation forte de concorde entre ses populations, et non forte démographiquement... Malfaisance ou grossière erreur que dévoile les violentes tensions actuelles, rappelant de similitude le génocide rwandais de 1944, avec là aussi pour étincelle la lutte de conquête du pourvoir politique sur fond de rivalité ethnique entre les populations de l'ethnie Dinka et Nuer (principales communautés).

Les Usa ne s'y sont jamais intéressés dans ce souci d'intégration, projetant en parallèle le danger des velléités d'indépendances et contraire à l'intérêt productif à leur déploiement, au profit du soutient de fait à une dépendance tout aussi profitable à leur économie et à l'éveil idéologique et formateur de leurs ressortissants déportés sur place via le procédé de missions humanitaires d'organisation non gouvernementale (ONG).

Le Mali en est tout aussi sujet à cette fumisterie qui voudrait que le développement ou la route de l'émergence dans les travers occidentaux soit un succès d'harmonie entre les peuples et de salut national...

Des revendications de pauvreté en infrastructures caractérisant le développement et l'émergence, seraient ou sont benoîtement présentés et excipés en socle des mécontentements des populations du Nord de ce pays...sur lesquelles bons nombres de politiques, de tout horizon, développent de savant talent à éluder la problématique de fond d'intégration. En guise de couperet à la fuite en avant, le spectre de la scission du pays comme tout récemment au Soudan est porté à jour comme meilleure réponse à l'échec d'intégration.

La Centrafrique sur la lancée malienne de scission du pays, emprunte de plus en plus cette marche qu'impose l'échec d'intégration. Le niveau faible d'infrastructures caractérisant les préceptes d'émergence ne sont guère sincèrement au centre ou l'épicentre des tensions malmenant à nos jours ses populations...mais bel et bien l'échec de l'intégration des populations dans une nation forte de concorde.

L'intervention internationale qui s'y déploie avec en tête de pont la France , catalyse là aussi l'échec d'instigation de réelle nation forte et en mesure de se protéger d'elle même.

Le Constat ne saurait échapper à quiconque se voudrait de bonne conscience, que l'Afrique est dans le schéma actuel de l'orientation de ses moyens d'Etats et l'emploi de ses forces vives dans la matérialisation de l'émergence sous la vison étrangère, et particulièrement occidentale, avec en subreptice celle asiatique : que l'Afrique entretient d'elle même son aliénation psychologique et idéologique avec pour principale conséquence qu'elle ne saurait ainsi pas être indépendante et n'être en permanence que sous la tutelle étrangère.

Le salut n'est en somme pas dans la réalisation de sociétés riches d'infrastructures ou constructions matérielles, mais, psychologiquement et idéologiquement, de moteur, dans le renforcement de l'intégration par l'entremise et entreprise des –seuls- Africains…quitte à ce que cela soit la résultante d'un déchirement à l'exemple rwandais.

La mise en avant de l'humanitaire d’intervention pour contrer cet état de fait, caractérise sournoisement une visée concourant à l'avilissement et dépendance de l'Afrique et ses populations dans une représentation sociétaire contraire de fond à l'éthique humanitaire.

Joseph TAPA

Ps: Est-ce dramatique le fait que pour que soit prospère la communication et saine la cohabitation avec une personne inconnue de vous, il faille que vous épousiez sa langue, son fonctionnement, ses croyances et théologies, son histoire, ses idéaux, ses rêves, ses caprices, ses emblèmes, ses méthodes !?

Comment nommerait-on un tel état de fait ? Est-ce assistance humanitaire ?

L'Afrique n'en est pas -encore- morte de sa rencontre d'avec l'Occident...mais s'en porte t-elle pour autant mieux ? Poursuivre l'expression de cette rencontre serait-il dramatique ?



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