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15/01/2014 11 11 34 (UTC)[citer]
Le malheur de l’Homme Noir et de l’Afrique.
Tous responsables le 26/10/09

Bien des Hommes qui nous ont précédé se sont sacrifiés pour Nous, se sont évertués à nous inscrire "Nous, oui Nous les Noirs" dans la voie de la réflexion, de la cohésion, de l’entente, de la solidarité, de la sagesse, en guise d’instruction de strates d’évolutions.

Tout cela en quête de nous offrir des lendemains meilleurs pour notre identité et une existence glorieuse digne des souffrances et combats d’ancêtres.

Bien d’étrangers victorieux de nos excellences faiblesses et qui se sont appropriés nos terres, nos personnes, nos esprits "instrumentalisés à bon souhait" se sont dérobés, délaissés (indépendance), de Nous : Victimes à leur tour de nos excellences carences.

Cependant en recherche de rémission de leurs échecs, ils se sont adonnés (appliquer avec constance et dérision) à Nous inscrire dans les traces de leurs réussites, nous ouvrant les voies de leurs sciences, de leurs savoirs, de leurs instructions, de leurs morales, de leurs croyances, et qui sait, peut être en l’espoir d’attitude salutaire similaire.

Salutaire pour Nous, dans les bases ouvertes de leur triomphalisme sociétaire, et secondairement pour eux en rachat des errements qui furent les leurs (colonisations, esclavagisme etc.). Nous de la magnifique excellence de malheureux qui nous domine :
Qu’avons-nous acquis ? Qu’avons-nous réalisé ? Qu’avons-nous développé ? Qu’avons-nous d’humanité fraternelle ? Que faisons nous pour nous même ? Que faisons nous pour nos semblables ? Que sommes nous donc ?


Nos propres sœurs et frères croupissent sous nos pieds, d’autres entrent en déliquescence, meurent, pourrissent devant nous, sous nos yeux et nez. Ah oui comme le dit une métaphore ivoirienne « on est venu sur terre en détail » et non pas groupé en bétail. Donc à chacun son affaire, sa fatalité, nous sommes par nature différent au-delà de l’essence.
A cela Nous usions allégrement de reproches à l’encontre de ceux qui nous réduisent à l’expectative (semblables en premier), Nous alléguons non sans honte, en soutien de justesse d’esquive, les méfaits de semblables et autres faits d’étrangers, pour asseoir nos consciences dans la compassion.

Incapables sommes Nous d’y faire face :
Quelle situation africaine fut-elle téléguidée de l’extérieur avant Nous résolue, de nous et part nous même (oui de nous même
, étant donné que c’est nous qui actionnons les flammes) ? Quels efforts (le sacrifice étant pour nous dérision) avons Nous réalisés pour nous autres ? Que faisons Nous en respect du combat de nos aïeux pour Nous ?

Au-delà de la lutte aux forceps de nombreux d’entre nous recherchant salutairement l’inscription dans les arcanes des sociétés étrangères, au point pour bon nombres de s’assimiler aux étrangers sous conséquence d’ère de la mondialisation ; Il n’empêche qu’au détour d'une vitrine, d’un miroir, d’une glace, d’un reflet de votre image, attardez vous y quelques secondes et observez en profond votre essence (l’on ne peut échapper à la conscience et encore moins à ce que l’on est).
Au-delà de la lutte de ceux qui sur nos terres s’inscrivent et s’y sont inscrit salutairement au prix de leur vie dans la dénégation, l’abnégation, le refus du confinement d’existence dans les travers d’autres ; Nous incarnons admirablement dans l’expression de notre quotidien de fuyard, et non honteusement, le malheur du continent de nos aïeux.

La honte n’étant la force qui caractérise le malheur, elle n’est pas gêne pour Nous, bien au contraire elle ne saurait être un artifice pour nous défaire de l’acharnement qui est le nôtre à déchaîner l’abattement persistant du malheur que l’on porte à merveille. Ne sommes nous pas éloigné "ne fuyons nous pas en louons l’intervention étrangère" des problématiques qui se posent sur la terre de nos ancêtres ? Ne brillons nous pas avec hardiesse en faux fuyant sous prétexte de dépassements divers ?

À en croire que le malheur que nous concrétisons ainsi bien par nos attitudes de lâches, pouvait se défaire de sa substance "Nous".

Bien nombreux sommes Nous (pour ne pas dire tous, laissons aux fort incrédules le mérite de leurs bassesses d’esprit) qui de la tombée de nuit au levé du jour, voudraient à voir leur destin distinct de leurs semblables (Nous), et de ce fait, au-delà pour une bonne partie à vouloir à tout prix changer de couleur. En profond recherchent à sueur chaude, la non indexation "la fuite" devant les responsabilités qui nous pèsent et pressent.

Il est vrai que la responsabilité est une notion donc s’affûtent ceux qui combattent leurs propres échecs, ceux qui s’insurgent contre leurs carences et inepties ; Que c’est un gage qui ne s’accommode du malheur.

Attitude inévitablement non associable à Nous.

Africains(es), Noirs(es), Nous le sommes en raison de cette couleur que bien des transfuges n’arrivent à se débarrasser ; Malheureux Nous le sommes par nos fuites diverses sous fortes et mémorables justifications, en complémentarité des lacunes criantes à notre propre perception et regard d’évolution ; Malheur Nous sommes pour le devenir de notre terre de naissance, pour nombre d’entre nous et terre de repos pour nos aïeux à tous.

N’en déplaise aux progressistes qui soutiennent que les hommes et leurs cités sont toujours perfectibles, la discussion dans le cadre de l’Africain tiendrait plus au sacrifice à une mystique, qu’à une réelle portée pratique. Tant il est criant de constater leurs incapacités à prendre en gestion, en main, leur devenir ; Au demeurant toujours sollicité par addiction extérieur à eux même. Tant il est constatable leur rétive et incompréhensible "voire stupide" attitude à s’inscrire fut-il en sacrifice à leur devenir.

Oui le Malheur de l’Afrique et de l’Homme Noir se trouve, s’exhume, dans la chair de ses filles et fils, dont-on est en droit de se demander en quoi ils porteraient dignement les couleurs de ces terres qu’ils ne peuvent défendre par eux-mêmes et de leurs faits. Qu’ils ne peuvent honorer de leurs prestances. Qu’ils ne peuvent valoriser de leurs actions et encore moins par leurs faits.


Malheur c’est nos esprits, nos pauvres descendances pour qui l’on est censé être exemple. Malheur c’est nos existences dont nous nous accablons en quête de succès de mendiant. Qu’il persiste et nous sangle à jamais tout simplement.

La honte c’est pour nos ancêtres…

La misère est un attribut du malheur, force est de constater que l’on n’y baigne pas, Nous le sommes, oui l’on est, on l’incarne bien au-delà des artifices matériels.

Joseph TAPA



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