Adm (451 articles pour l'instant) | | L’Afrique aux Africains…lesquels et quelle Afrique ?
Le 16 mai 2013
L’Afrique c’est un ensemble territorial ainsi dénommé par des populations étrangères.., l’Africain serait de conséquence de la dénomination étrangère toute personne y étant rattaché à cet ensemble territorial !
La suffisance des Africains
Soit cela est-il suffisant de poursuivre à perpétuer la volonté extérieure dans l’existence des populations de cet ensemble, avec le pesant -de négatif- des conséquences que ceux-ci induisent et projettent dans l’affirmation d’une identité, dont peuvent se flatter d’orgueil et spécificité les dites populations ; Soit il importe, qu’il soit portée une réappropriation nécessaire, au-delà d’affirmation du soi existentiel par l’essence physique, et bien plus utile au contrôle et maîtrise de l’évolution de cet ensemble territorial par faits propres de ses ressortissants à déterminer.
Non-reconnaissance de ses origines
Ainsi, bien qu’il soit véridique et indéniable que tout Noir de part ce monde serait originaire de la dite d’Afrique, enfin, l’espèce humaine le serait en l’état actuel de l’acceptation majoritaire des connaissances scientifiques ; il n’en reste pas moins et de fait certain, que tout Noir ne se reconnaît pas et ne se revendique pas d’Afrique. Ce qui a pour mérite d’ouvrir la compréhension sur la nature et critère de reconnaissance d’un Africain, qui au demeurant peut être de toute espèce naturelle et/ou essence humaine !
Résurgence Africaine
À cette démarche, s’accole l’esprit que colporte les valeurs dites patriotiques et autres renfermées par le communautarisme, et visant à ce qu’ils soient reconnus et dévolus des devoirs et charges aux personnes qui s’y reconnaissent rattachées.
Ce qui en appelle de juxtaposition de ce qui précède, dans le nécessaire de la résurgence et emprise sur l’évolution de l’ensemble territorial dit Afrique, par faits des populations s’y rattachant, que soit redéfinie la notion d’appartenance à toute société dite africaine. La revendication tirée de simples liens familiaux (en raison d’ascendances) se devant d’être d’une des conditions nécessaires sans pour autant à elle seule suffire. Il est malheureusement constatable que cet état revendicatif tiré d’ascendance, emporte de jouissif bons nombres de Noirs intégrés dans des sociétés autres qu'africaines, et qui de ce fait ne sont guère imbibés des valeurs et réalités africaines et selon intérêts se pâment d’attribution de la qualité d’Africain !
Incompréhension africaine de la mondialisation
La polarisation du monde via l’attrait économique dit de la mondialisation, n’entend et ne saurait altérer l’identité de l’espèce humaine. Il y résiderait dans cette affirmation une de incompréhension africaine de la mondialisation. Trop sont-ils les dits Africains à y voir une voie de succès de leurs sociétés, par la mise en connaissance profitable ou copie ou translation à leur émergence physique et matérielles, des réalisations des autres sociétés dans le système économique de la mondialisation. La mondialisation qui n’est autre qu’une mécanique économique qui comme naguère à l’ère de l’esclavage et de la colonisation, est indiscutablement pré-dominée par les questions de profits de productivité à moindre coût ou nul.
Faiblesse d’esprit
Ce que renforce et fortifie l’immigration (accueil en terre non africaine) à l’endroit des Africains, qui n’a pas pour objectif de les rendre meilleur et encore moins faire d’eux et/ou de leurs descendants la relève des dits ou prétendument généreux pays d’accueil. C’est par ailleurs en soutien de cet état de fait, que l’immigration est pour majorité pointée ou orientée au bénéfice des Africains les moins bien armés à l’éveil ou dont les carences et limites dopent d’excellence la faiblesse d’esprit. Qu’il est regrettable le temps où pour l’exemple, au territoire dit Cameroun, sous l’ère du pas moins dictateur, un tantinet éclairé, feu l’ex président Amadou Ahidjo, il était interdit toute émigration au ressortissant ne justifiait pas d’un niveau d’instruction réussie d’au minimum égale au baccalauréat.
Manques de valeurs
Idem en interne dans la reconnaissance sociale, fut-elle à l’endroit d’un sportif ou d’un administrateur quelconque et qui conduit le secteur privé à s’inspirer par l’attrait de compétence. Ce qui eut pour mérite de dynamiser auprès des populations la joie à l’instruction avec comme impact d’insuffler et d’insérer un minimum de valeurs. Et d’autres effets, par ailleurs, conduisirent à la noble considération dont jouissaient d’alors les ressortissants de ce territoire de part ce monde. Autrement, la qualité ou la revendication d’être un ressortissant de ce pays était gage de certaines valeurs acquises, et pour bons nombres d’autres dits Africains une source de flatterie en référence, comme se laissa à susurrer d’admiration à ses interlocuteurs le feu ex président ivoirien Félix Houphouët-Boigny.
Inculture généralisée
Difficile serait d’attendre d’un tiers qu’il se porte concrètement et durablement et avec efficacité et sincérité à votre bonheur. Tel serait en sourdine de projection le danger qui guette et que représente le futur de la construction et voire même de l’existence en tant que tel de la dite l’Afrique. En effet, nonobstant le fait que bons nombres des jeunes et majorité issus des rangs de l’expatriation (transfuges ?) ou émigration, du fait d’intégration aux sociétés de naissances et pour bons nombres d’autres d’accueil, que ces derniers ne se s’impliquent pas ou plus et voire que très peu à la construction de la société africaine. Il ne serait pas étonnant de constat, d’être surpris à saisir qu’ils (jeunes) ne savent rien et ne s’y intéressent que peu à ce qui se trament en Afrique… Bons nombres étant abandonnés par leurs parents, qui eux, de malheur, escomptent des sociétés d’assimilations ou d’accueilles qu’elles se chargent à leur inculquer savoir et connaissances africains…et d’ironie leur instruire sur le mieux être de l’Afrique.
Cultures Africaines
Pour l’exemple, si d’avenir dans votre entourage s’y retrouvent certains jeunes se revendiquant d’être des Africains, d’un heureux hasard, interpellés les à savoir qui fut Isidore Noël Thomas Sankara ! En poursuite, si d’un autre heureux hasard, ils arrivent à le localiser dans un espace territorial de l’Afrique (Pays), osez-vous à leur demander ce qu’ils en savent de son idéologie de la construction africaine ? Est-ce à l’école occidentale de l’apprendre aux Africains ??? Comment en espérer que ces jeunes dont-il n’est de doute qu’ils incarnent l’avenir de l’espèce noire et peut-être de l’Afrique ( ?), puissent en être conscient, voire s’inspirer, à poursuivre la justesse d’un combat dont-ils ne sont en connaissance ? Mais alors s’ils ne sont pas aux faits des attentes qui pèsent à tous ressortissants dignes de l’ensemble territorial dit Afrique, dans l’émergence africaine : en quoi sont-ils Africains s’ils n’épousent cette dynamique ?
Affirmation Africaine
L’Afrique aux africains ne sauraient être entendu comme un propos de tendance xénophobe, mais bien plus comme une quête d’affirmation tirée de la réalité de l’observation de l’insidieux attrait des territoires Africains avec effets corollaires de la déstabilisation de l’existence et dont la construction africaine. Ce que conforte la non moins inopinée fuite massive des dits Africains attirés par l’orchestration en sirènes de mieux vers d’autres contrées non africaines avec l’organisation d’une neutralisation de revendication par tout un stratagème visant à les faire s’amenuiser dans les pas de la dite intégration en guise d’assimilation. Et ce, au prix de la dénégation de l’existence africaine, que bons nombres revendiquent que du bout des lèvres quand ce n’est pour ceux se voulant courageux qu’en réaction de revers d’intégration.
Mais quelle Afrique dont aux Africains
Mais quelle Afrique dont aux Africains…là s’ouvre une discussion qui aura le mérite de mettre en exergue : ceux qui ont rendu l’espoir du courage de l’Homme en tant qu’Africain au bénéfice de la mendicité de l’assistance étrangère, et ceux qui pourchassés de leur l’audace à entretenir ledit courage seront étiquetés de doux rêveurs dépassés par les événements.
Et voilà en partie en quoi, il importe que soit redéfinie l’appartenance à la société africaine sous peine ainsi de concourir ouvertement par l’inaction à sa perte certaine. Et à sa dislocation assurée par l’intermédiaire de revendication d’éperdus diligentés par la quête de miséricorde étrangère. Il va s’en dire qu’être Africain ou être reconnu comme ressortissant de cet ensemble territorial ne saurait être de la reconnaissance d’un fait ou la conséquence d’un acte étranger ou d’étranges au territoire de la dite Afrique.
Joseph TAPA |