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30/12/2013 13 01 10 (UTC)[citer]
A la suite de Sankara et si l’Afrique s’osa à se dire à nouveau la vérité !
Le 30 octobre 2012

Thomas Isidore Noël Sankara, un des très rares leaders post-coloniaux Africains, à l’action de toujours émouvante de regret et dont l’effet est encore à nos jours fortement combattu par un constructif d’asservissement des Africains.
Au travers de principes martelés d’impérieux et aux modalités à eux imposés. Sankara s’osa à faire comprendre à ses pairs présidents Africains dans un célèbre et vaillant discours incriminant la reconnaissance de dette africaine en juillet 1987, trois mois avant d’être mortellement neutralisé par une nébuleuse assurément sous l’égide occidentale : que la contrainte sous la pressante et pesante revendication d’acquittement ou échelonnement ou rééchelonnement de la dette des Etats africains devait être battue en brèche par refus d’y obtempérer en participation ; sous entendant clairement du puissant danger ou le maléfice sur l’évolution africaine via l’interférence d’immixtion étrangère par l’allocation prétendument généreuse des prêts aux développements, et, invitant en outre en prévision du malheur sociétaire latent à ce que collectivement soit dénoncé cette quête de fragilisation de l’Afrique en se soustrayant par le refus au remboursement.

Cette position pouvant être saisie de visionnaire à l’observation des difficultés de corrélation du poids de la dette d’avec les marques (constatations) des développements en accompagnement des croissances démographiques internes dans la quasi-totalité des Etats d’Afrique. Il s’impose d’analyses des causes d’échecs aux développements dopant le maléfique poids de la dette, dette qui s’instaure tout bonnement en obstacle aux développements ; d’un tout autre élan de dire les vérités, comme d’alors le Feu Sankara, et d’inviter à s’y soustraire des facteurs embellissant la perversité de la dette.

Fondement délétère de la dette Africaine

Il est courant chez les Africains de s’étonner désolément des manquements rudimentaires que dévoilent leurs structures administratives et organisationnelles, souffrant d’incapacités à réaliser principalement d’elles même, en dépit d’un grand vivier d’Hommes formés à de multiples tâches et auquel s’adjoint de juteuses rentes financières tirées d’innombrables richesses naturelles. A l’exemple de la problématique d’intervention au Nord Mali, sous la domination actuelle de groupuscules en armes ne répondant pas à l’autorité des institutions de la capitale Bamako, dont les Africains en dépit d’institutions richement dotées de toutes sortes (armées, Etats en coopération régionale et continentale) exhibent leurs incapacités par elles-mêmes d’y porter la dignité et l’Honneur combatif sans en appeler à la rescousse et au secours étranger.

Les Africains aiment à invectiver leurs dirigeants d’impérities dans la gestion de la généreuse manne financière rétribuée de la diversité des richesses naturelles que renferment leurs sols et sous-sols territoriaux, et dont sont interdépendant d’autres sociétés humaines pour majorité non africaines dans l’évolutive construction mondiale actuelle.

A l’image de la vision sur la perversité de la dette du Feu Grand Frère Sankara, il est tout aussi relativement important de sortir l’Afrique du schéma participatif à la construction mondiale actuelle par l’attrait de ses richesses. Ce dont-elle n’en a aucunement pas la maîtrise et qui de final contribue à nouveau à son affaiblissement permanent.

L’Afrique n’a pas la maîtrise de ses richesses :
Incontestable est que le processus de valorisation des biens dont les Africains en grande majorité se targuent de fierté d’argumentaires de richesse africaine, échappe à l’Afrique et aux Africains qui ne surent les reconnaître une valeur (pétrole, bauxite, uranium, etc.), et partant là, n’en n’ont pas la maîtrise scientifique et mécanique de la chaîne de mise à disposition s’orchestrant de l’extraction, au traitement, du conditionnement, à la distribution et consommation (de l’exemple du pétrole : l’extraction renverrait au forage, le traitement au raffinage, le conditionnement au transport et la distribution à la quantité influente de consommation).

L’Afrique fortifie sa permanente faiblesse :
Bien que parsemée de merveilles non découvertes par les Africains et épuisables, l’Afrique en est au plus haut point doublement otage du bénéfice tiré et d’un néfaste sur son développement. D’une part, en ce qu’elle ne saurait raisonnablement influer d’imposition profitable sur le rendement de ces merveilles dont-elle n’est aucunement en capacité (concurrence : scientifique et mécanique) actuelle d’influer sur leur valorisation, et d’autre part, en ce qu’elle a organisé en dépendance perverse son développement sociétaire au tour du rendement de ce qui lui échappe.

Cette représentation en concours substantiel de financement à la construction des sociétés africaines, sous des dictats multiples dirigés de la consommation étrangère et du bon vouloir de valorisation d’étrangers, caractérise le préau avilissant de la dette africaine et de l’affaiblissement en maîtrise par les Africains de leurs développements et constructions sociétaire d’un atypisme propre quitte à s’inspirer d’ailleurs au lieu d’infâme transposition ou copie.

Sarcasme d’Africain en vue

Il est prévisible que bons nombres d’Africains, en raison certainement de la nécessité d’effort ou courage à exprimer, comme naguère sous Feu Sankara, infusés à matérialiser capacité qu’à travers des arcanes des instructions étrangères et autres esprits louant en quête puérile l’assistanat pour se dévoiler, s’esclafferont en guise d’esquive lâche de faiblard ou de profonde incompréhension née des liens d’obstructions en créativité non toilettés des suites de la colonisation. Tant il est vrai que la horde des dits intellectuels Africains n’est guère en mesure à s’activer dans un processus participatif de rénovation échelonnée des sociétés africaines. En cause ou raison, là aussi, de perverse dépendance suscitant une conviction de dépassement irréversible et félonne admission de meilleur expression sous la direction étrangère.

L’Afrique ne saurait vivre mieux et se valoriser si elle empreinte encore et encore la simple marche profitable par ricochet des réalisations d’autres sociétés, si elle se caractérise encore et encore à vivre la dépendance en arme de quête de mansuétude, si elle s’adonne encore et encore à se laisser organiser totalement via la concours financier au centre de la dette tant décriée par le Feu Sankara et amenuisant l’effort d’entreprise collectif direct, douloureux et riche d’apprentissage.

" Un fait s’enracine d’évidence à l’observation de l’essor de l’Afrique : à trop s’inscrire à contourner sa vérité, on reste esclave ! "

Joseph TAPA



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