04/06/13
Egypte : L'islamisme belliciste

À QUI PROFITE L'INSTALLATION DE DIRIGEANTS ISLAMISTES À LA TÊTE DES ÉTATS AFRICAINS AUX FRONTIÈRES DE L'EUROPE ?

En juillet 2008, a vu le jour un projet -virtuel- de fortification avancée des frontières européennes aux bords de mer de l'Afrique sous la dénomination de L'Union pour la Méditerranée (UPM), officiellement dénommée "Processus de Barcelone". Le sommet fondateur de l'UPM, s'est déroulé le 13 juillet 2008 à Paris à l'invitation de la France et de l'Égypte.

Les principaux buts de l'organisation sont (officiellement) d'ordre énergétique et environnemental : l'eau, l'énergie. Il fut décidé d'écarter les sujets conflictuels : immigration, nature des régimes politiques des États membres, conflit Palestino-israélien.

Lancé d'initiative par l'ex président français, Jacques Chirac, le projet UPM fut porté de haut de coeur par l'autre ex président français, Nicolas Sarkozy. Avant d'être savamment mis en échec du côté africain par Feu Kadhafi, en dépit des promesses de retombé en milliards d'euros en investissements divers à destination d'États Africains invités à y participer : Algérie, Égypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie.

Depuis 2010, avant l'éviction en 2012 du pouvoir français de Sarkozy, des révolutions -dites du printemps dit arabe- emportent successivement les régimes politiques (modérés) des récalcitrants États africains (ligués par feu Kadhafi). Remplacés depuis lors par des régimes politiques moins modérés : islamistes (extrémistes religieux).

De conséquence africaine à cette nouvelle donne, après l'ère des Razzia islamistes à l'encontre des Noirs Africains, celui de la guerre contre les Noirs Africains semble se pointer : le président islamiste égyptien, Mohamed Morsi, a de subtile prémices fait diffuser en direct sur les ondes publiques télévisuelles un entretien qu'il avait avec des religieux (islamistes) l'enjoignant de préparer le pays à la guerre contre l'Éthiopie...accusé de justificatif de construire un barrage hydroélectrique sur une partie du Nil.

À l'échec de manigances internationales se substitue en interne africaine la guerre ! Serait-ce là le joug de la participation africaine à la construction mondiale ?

Joseph TAPA