Aimer serait s’investir…serait-ce là une difficulté africaine ?
le 17 octobre 2012

Il est d’un amer constat qu’en ce qui concerne l’Afrique dans la défense concrète de celle-ci,
et d’initiatives désintéressées d’assistances du quotidien en direction de ses populations, cela soit trop souvent directement actée, pour ne pas dire toujours sous l’indirect de représentation de quelques faire valoir Africains en quête de reconnaissance, par des non Africains. Affligeant que face à cette constatation, l’Africain cherchera toujours à assener, en riposte réactionnaire qui en dit beaucoup au demeurant sur l’étreinte ou esquive (?), qu’il n’a besoin d’opposer son action à la connaissance publique. Et s’abîme donc ainsi, secrètement, sans en avoir besoin (ou utilité d’en insuffler pareille dynamique à ses semblables d’autres terroirs africains.

A bien y analyser, il saute aux yeux que ces derniers (Africains) luttent à sueurs chaudes à ce que des projets qu’ils croient utiles (sans en avoir d’eux-mêmes fait quelconques expérimentations avec leurs propres financement) soient portés (financés) de réalisation par des organismes (fortement non africains) dont ils ne sont en rien véritable ou conséquent contributeurs financiers. Par contre, vous seriez surpris d’en apprendre ou prendre connaissance de l’engouement hardi des mêmes Africains à participer comme ils leur aient dit à la construction des églises pour lesquelles ils sont disposés à verser des sommes considérables en espoir d’être bien vus et considérés de leurs semblables de confrérie, et en flatterie de mansuétude des dieux ou prophètes loués à l’amélioration miraculeuse de leur quotidien.

Trop souvent, à rechercher à savoir pourquoi la solidarité d’assistance à l’égard du développement de leurs territoires ne les pèse directement financièrement, la réplique de haut de cœur qui se voudrait convainquant argumentera de l’absence de confiance d’entre eux…voilà donc en quoi ceux là qui se veulent de revendication accablante, indépendant, ne croient guère en eux et suffoquent de la confiance d’autres qu’eux ! Ce qui dévoile en quoi le recours à l’étranger à l’Afrique, pour une existence meilleure, est comme inscrit dans les gènes de ses populations.

Tient faites en l’amer constat, demandez autour de vous à vos connaissances africaines (pour celles qui s’y revendiquent au-delà de la couleur de peau) qu’ils vous énumèrent une liste d’organismes dévoués (rayon d’action) au bien ou mieux être des populations en Afrique. Ah oui sollicitez les de vous citer des organismes Africains, si possible, avant de vous inquiéter à savoir pourquoi ils ne les assistent pas modestement dans leurs efforts ?

Joseph TAPA