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23/04/2013 22 10 22 (UTC)[citer]
Le président Paul Biya doit-il être démissionné ?
le 10 mars 2012

Dans le contexte mondial actuel de crise de toutes sortes, est-il convenable qu’un haut dirigeant n’engage pas sa responsabilité directe pour des villégiatures s’étalant sur plusieurs semaines ?
Furent-elles pour des raisons admissibles de santé ? Croyez vous que le peuple d’un petit pays -hors d'Afrique- le tolérerait ? En bonne conscience imagineriez-vous Obama ou Poutine s’offrir un mois de repos à l’étranger par ces temps ? Même le tapageur vénézuélien Hugo Chavez en souffrance de persistants cancers ne s’y autorise de telle absence.
Bien qu’il soit vrai que la diversité soit factrice de grandiose richesse, celle que colporte par l’incessant de villégiature (record mondial) le président camerounais, Paul Biya, par ses habituelles absences de présence sur le territoire national sous le bénéfice de textes juridiques (alinéa 4 article 6 de la constitution du 18 janvier 1996, consacrant compétence à statuer sur la vacance présidentielle par un conseil constitutionnel inexistant ; la Loi n°2011/002 du 6 mai 2011, etc.) et une certaine pratique soutenue de bon sens à la limite de 90 jours consécutif en appelle fortement au bon sens.

Il parait normal qu’au vu des responsabilités qui sont siennes à la tête de la magistrature suprême du Cameroun, que le président de la république au cours de ses déplacements conserve une relation permanente avec les autorités administratives locales et qu’à cet effet qu’il soit accompagné d’une délégation de liaison plus ou moins étoffée. La compréhension toutefois souffre d’acceptable normalité au regard de la nature des déplacements non officiels et affreusement des coûts obérant les finances publiques et les chances d’améliorations d’allégements de la dette finançant en majorité l’activisme public.

La nature des déplacements
Au vu de l’absence de communication officielle sur les hypothétiques retombées de ceux-ci, ces innombrables déplacements ne seraient donc pas téléguidés par des objectifs d’amélioration, ou mise en valeur de l’image, de l’industrie, de l’agriculture et autres savoir faire camerounais. Ceux-ci étant d’ailleurs le plus souvent à destination des mêmes pays européen (Suisse à l’avantage préférentiel, France à l’avantage touristique et bien être, Allemagne tombée en disgrâce) desquels des indiscrétions laissent entendre qu’ils sont dirigés (déplacements) pour des raisons de soins privés et autres convalescences s’en suivant.

Ce qui interpelle d’une part sur la teneur des accords de soins en vigueur avec la France où nombres de dirigeants et leaders Africains jouissent de faveur de haute qualité de soin au sein de l’hôpital du Val-de-Grâce d’où vient récemment en parfaite application de mourir le 9 janvier 2012 le président bissau guinéen, Malan Bacai Sanha. Officiellement le président Paul Biya n’y est pas souvent enregistré en tant que patient ; et d’autre, part sur le nécessaire de ces accords de nature à nuire aux développements technologiques et efficace des structures de santé en Afrique.

L’indécent coût des villégiatures
Le dernier petit séjour de 34 jours du président Paul Biya, du 31 janvier au 4 mars 2012, en Suisse avec une smala d’une cinquantaine de personnes dans un luxueux hôtel de la place, l’intercontinental, où la chambre d’entrée de gamme avoisinerait les 600.000 Fcfa (915 euros), quand bien même un tarif préférentiel serait de mise pour ce client qui selon des indiscrétions y réserverait à l’année au minimum une suite confortable occupée ou pas, s’y adjoint les frais de bouches (alimentaires), des déplacements (avion, voitures, etc.), de soins médicaux et autres imprévus ; aurait au bas mot délester les finances présidentielles -dont publiques- de la modique somme d’un milliard de Fcfa (1.525.000euros).

L’indécence réside de plus bel à la lueur des incapacités en soins et autres manques en matériels et carences de personnels de soins au service des populations en cause d’insuffisances budgétaires des hôpitaux locaux, qui de dotation budgétaire pour leur fonctionnement ne disposent aucunement d’aussi belle allocation financière que la somme dépensée pour la villégiature présidentielle.
La désolation s’irise tout aussi du malheureux d’incapacité des autorités en charge de la santé publique du Congo voisin à faire face par elle-même des conséquences de l’incident meurtrissant actuellement la population de la capitale Brazzaville. Indéniablement d’identique à l’explosion du dépôt d’arme à Brazzaville, une telle catastrophe au Cameroun, dévoilerait de conséquence, si ce n’est pire, de défauts prévisionnels, des lacunes et autres inefficacités des structures médicales.

Il est tout aussi désarmant d’observer que ces affriolantes dépenses présidentielles le sont sous le couvert de la dette publique. Opportun est-il de rappeler que c’est l’endettement qui soutien (boucle) bons nombres de budgets nationaux, avec comme espoir de désendettement le produit ou rendement de l’exploitation future des richesses naturelles. Hors celles-ci gouvernées par la consommation étrangère et dont-elles dépendent quasi exclusivement en exploitation. Ces richesses naturelles de loin intarissables sont sur la menace permanente de l’évolution sociétaire. De sorte que de la mutation naturelle des sociétés en évolution et des avancées technologiques, comme le fut à son époque la découverte du pétrole et autres ressources naturelles dont se flattent actuellement les financent publiques étatiques africaines, et dont par ailleurs les Africains n’ont pas la maîtrise et y participent très peu ; exposent le danger de contournement de ces richesses sur lesquelles les Etats Africains s’appuient à nos jours pour endetter fortement leurs nations.

La responsabilité l’un des parfums auréolant tout valeureux dirigeant et dont peu se prévaloir de justificatif tout administré, se doit d’être soulevée et sollicitée de l’entourage présidentielle camerounaise. Celle-ci juridique (emprisonnement) et financière (remboursement) se devrait de n'être qu’intellectuelle ou philosophique.

Loin d’être à l’abri des secousses mondiales de crises en tous genres et ne faisant valoir une économie interne autonome et flatteuse, il est peu soutenable que des dirigeants puissent s’offrir des villégiatures de longue durée et à de tels coûts faramineux et disproportionnés d’avec les besoins publics locaux tels que les aménagements territoriaux. Ce qui est visiblement l’épicentre du programme électoral ayant maintenu au pouvoir le président Biya sous l’étiquette de grandes réalisations.

Si le président Paul Biya, ne saurait être soigné localement et à de moindre frais sans que cela se caractéristique d’injuste et d’iniquité sociale, l’ouverture de l’hypothèse de l’empêchement prévue à l’article 6 alinéa 4 de la constitution (précitée), au nom de l’intérêt supérieur de la nation et de l’Etat, se devrait d’être actée.

Le maintien dans les fonctions présidentielles ne doive caractérisée la mise en déroute des investissements nécessaires aux développements sociaux et mettre en faillite le devenir de la nation.

Joseph TAPA



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