Grand frère Déby Itno poursuivez donc l’honneur !
Le 20 février 2012

Général-Président et avant tout Grand frère Africain Idriss Déby Itno, il eu été à nos jours fort facile de prendre le pas jouissif de laudateur à votre égard sous le revendicatif de votre dévouement
à la paix sociale et politique interne que vous cornaquez au meilleur du peuple tchadien et subtilement à la stabilité sous régionale.
Difficile serait de ne pas vous reconnaître, quand bien même vous êtes aussi humain que bon nombres de tchadien et de ce fait sujet à des imprudences et indélicatesses et autres manquements, une qualité de fin limier de la politique africaine ; vous qui avez su contre vent et marré vous maintenir en fonction à la sueur depuis seulement à peine 20 ans, à poursuivre l’espoir d’embellissement du Tchad : ce donc Ndjamena, la capitale, en chantier d’agrandissement et de toilettage, certainement en appui du miraculeux de la manne pétrolière restante et non sujette à des gabegies de la région de Doba, ne saurait que vous en être tout aussi reconnaissante.

En effet, cher Grand frère Président Déby Itno, tant il est vrai que vous ne soyez pas indispensable pour l’essor moderne du Tchad, à votre corps défendant, il est tout aussi vrai que vous ne donnez pas dans l’indécence des enchanteurs thaumaturges ; ce qui, tout à votre honneur, vous permet de dévoiler de belles finasses, avec toutefois le concours de bons nombres de tchadiens et frères Africains, qu’ils soient civils ou armés. Ainsi bons nombres de sœurs et frères qui pour majorité des leaders opposés à votre permanente gloire après vous avoir fidèlement servi avant les intérêts supérieurs de la république tchadienne, ces derniers, de concours autre à vous ouvrir à d’autres sensibilités politiques pour le meilleur de l’enrichissement socio-économique du Tchad, se sont lancés dans la voie de l’opposition armée, celle la même que vous fîtes entendre de raison à votre prédécesseur Hissen Habré.

Sous le feu -en continuité- de ce qui était la mode d’époque (allez savoir !), vous (Grand Frère Président Déby) aviez pérennisé la bravoure des armes en contestation majeure et firmament du sacre à la conduite de la destinée du peuple tchadien. Ce que vous résumiez en accablant quiconque que vous n’étiez pas arrivée à la tête de l’Etat en descendant d’un avion en provenance de l’étranger.

Cette voie macabre du mérite contestataire, qui emporta bons nombres de sœurs et frères anonymes enrôlés en duperie dans tous les camps en opposition, sous le dessein et la quête de vous renvoyer la pièce de la monnaie par votre éviction des fonctions présidentielles, serait à nos jours neutralisée (pour combien de temps ?) grâce à vos fructueux efforts et dispositions à donner sens à la raison de l’entente cordiale et pacifique. Ce que vous déployez, devrai-je dire honorablement la main forcée, depuis le dernier échec de la tentative de prise de pouvoir par la force en février 2010. Depuis lors vous vous êtes lancé dans le juste de négociation d’avec vos fidèles amis d’antan et frères de toujours y compris voisins (Soudan, RCA, etc.), au point que bon nombres dont le courage fut marqué par le tapage (invectives) d’exilé vous ont à nouveau rejoint. Sans qu’il soit besoin de s’attarder sur les moyens mis à cet effet et le sens de secours vital des ralliements.

Cher Grand frère et président Déby Itno, dans votre élan de bienveillance à donner dans une nouvelle ère pacifique et durable par la grâce présidentielle (la vôtre personnelle ?) accordée à vos ex-opposants de tous bords. Peut-être est-ce la lourdeur administrative ou le trop grand nombre de demandeur de grâce en exil, qui vous fait tarder à honorer votre bienvenue sagesse en libérant les plus courageux n’étant pas venu à vous par un vol en provenance de l’extérieur, et qui croupissent dans vos geôles.

Ces derniers à l’image du Colonel Mahamat Hamoda Béchir, qui sont en réel ceux qui ont du courage de leur vie, d’ailleurs comme vous naguère, grandement contribué à vous ouvrir aux voies utiles de la raison.

Que penser de leur maintien en prison ou l’absence de non présentation publique à l’image des parades dont-ils furent l’objet sous votre impulsion après leur capture sur le champ de l’honneur ? Il serait à nouveau bienvenu que vous fassiez recours à votre bon sens des priorités dans l’ancrage d’une paix durable.

En vérité cher Grand frère Président Déby Itno, la prime s’attribue de juste en premier aux courageux, et la paix ne saurait s’inscrire dans l’injustice. Puissiez poursuivre sur la lancée de votre nouvelle clairvoyance dans les pas de la paix, en dopant votre honneur de la libéralisation de vos geôles du Colonel Mahamat Hamoda Béchir et l’ensemble des anonymes qui n’ont qu’eu qu’à cœur de poursuivre, fut-il en différence ou divergence, à l’amélioration du quotidien des tchadiens et celui de l’essor du Tchad et de l’Afrique en général. Cela est indiscutablement une qualité à l’étoffe de digne et honorable dirigeant Africain qui pend sous votre nez.

Il est à rappeler que le Colonel Mahamat Hamoda Béchir, mentionné et représenté dans le texte à bénéficié de la clémence -politicienne- présidentielle (Celle de Déby ?), et aurait été libéré (gracié oui, mais peu visible...) au lendemain de la réélection contestée du président Déby.

Toutefois, comme il est tout aussi exprimé dans le texte, il subsiste bons nombres d’anonymes qui de cet état d’anonymat sont encore victimes de souffrances dans les geôles de l’Etat. Loin d’être des bandits de grand chemin ou de malfrats délinquants du quotidien, ces derniers (braves) pour majorité en sont là du même fait de participatif à l’ouverture d’esprit du Grand Frère Déby dans les voies nouvelles de la pacification et devrait tous autant être primés de la grâce présidentielle à l’instar des stars tels que le colonel Hamoda.

Sans omettre le sort d’autres braves poursuivis sur leurs terres d’exils, arrêtés pour certains sans que l’on ne sache à nos jours qui les détient et ce qu’ils deviennent, à l’exemple du Colonel Adouma Hassaballah.

Le grand frère Déby Itno, devrait aussi poursuivre son effort de paix en cessant toute exclusion de retour sans menace d’arrestation et perte de vie au pays des nombreux jeunes dont la vaillance intellectuelle porta certes défavorablement ( ?) à la connaissance du monde les défauts de son régime et qui sont indiscutablement par cette bravoure tout aussi des acteurs clés à la restructuration de sa politique, gestion et ouverture à la pacification sociale.

Enfin, la paix ne saurait être que talent d’or pour les stars du moment, au risque de faire des anonymes du jour les futures stars, ce qui risquerait d’être sans fin.

Joseph TAPA