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03/12/2012 14 02 16 (UTC)[citer]
Mali : Amadou Toumani Touré devra t-il répondre du fait d’intelligence d’avec une puissance étrangère ou de génocide ?
le 22 jan 2012

Le nord Mali fait de nouveau le feu de l’actualité guerrière, que le gouvernement veut
médiatiquement rattacher à des groupuscules de rebelles et émotionnellement -stratégiquement- aux ex-soldats de la légion islamique de Libye, pourchassés dans leur pays d’adoption et d’origine et maintenant dans celui d’accueil et d’origine pour bon nombre.

Des maliens issu des tribus du Nord, territoires économiquement mal en point pour ne pas dire sciemment éloignés de tous développements autre que primaire, ont pour les plus braves répondu aux sirènes du feu leader libyen, Mouammar Kadhafi, qui en échange de nationalité d’adoption libyenne lui permirent à défendre ses intérêts dans bon nombres de conflits où ils s’aguerrirent vaillamment. En 41 ans de gouvernance de Kadhafi, ces derniers qui déployèrent talent dans nombres de conflit africain, Tchad, Centre-Afrique, Angola, RD. Congo, etc., acquirent en reconnaissance la nationalité libyenne pour service rendu. A l’instar de ce que font les puissances étrangères : telle la France avec sa légion étrangère aux soldats de toujours en première ligne de feu dans les conflits où elle s’engage, mais aussi le Royaume-Unie, les Usas, et bien d’autres.

Toutefois, à la défection par assassinat du feu leader libyen, Mouammar Kadhafi, par une grotesque cohorte internationale sous l’invocation de démocratie en duperie des populations dites entrée en rébellion. Celles-ci (les populations enrôlées en rébellion) peut-être incitées à accabler l’union africaine (U-A) qui s’opposa à toute résolution par la voie des armes, se sont adonnées, sans être véritablement sous la menace de poursuite judiciaire de leur mentor au sein de la cohorte internationale va en guerre, à pourchasser mortellement les populations négro-africaines résidentes en Libye. Quand bien même un tiers de cette nation soit constituée de négro-africain.
Ainsi, les membres de la légion islamique, libyens d’adoption (de longue date) pour partie et une autre de souche négro-africaine, au service de leur patrie, se sont, pour ceux ayant pu échapper à la mort, vu contraint de se refugier dans les pays voisins et d’origine ancestrale pour certains. Pour très grand nombre à destination du Mali.

Quand bien même ces refugiés, car tel est bien en droit leur statut juridique, que sont pour majorité des originaires Touareg, ne se sont pas depuis leur naturalisation libyenne mêlées au conflit que porta de revendication à l’échelle internationale leur frères nomades fractionnés et parsemés par les frontières coloniales entre le Niger, le Mali, la Mauritanie, l'Algérie, Libye, voire même le Tchad. Ils se retrouvent au centre de nouvelle poursuite meurtrière, qu’il importe de qualifier par truchement de cynisme politique, interpellant de plus bel sur les origines du conflit Touareg.

Les Touaregs qui sont majoritairement des nomades vivant en harmonie naturelle sur des pans de terres arides, qui d’époque étaient prétendument perçues pauvres, et de ce fait négligées de tout développement ; Jusqu’à la découverte de richesses dont est friand le modernisme international, à l’exemple de l’uranium de la région d’Arlit au Niger. Et depuis lors, ils sont voués aux gémonies et continuellement repoussés vers des terres des plus désertiques.

Ces populations Touaregs tiennent de réel courage et bravoure en respect les forces armées formées et équipées, par l’internationalisme, des différents pays auxquels elles ont été rattachées.
Poussant l’audace jusqu’à prendre en otage du personnel étranger non militaire, à l’exemple de la prise otage du personnel de l’entreprise française Areva dans la région d’Arlit au Niger, au sein de fortification militaire. Tout soutien étranger dynamiserait inéluctablement la victoire sur le terrain militaire à leurs revendications pour bon nombres justes.
A l’image du soutien farouche de la cohorte internationale aux présupposées victorieux rebelles libyens.

La menace qui s’y pose pour ainsi dire, s’analyserait dans le droit revendicatif naturel à vivre harmonieusement et décemment sur son territoire. Fort de cette quête, les actions politiques locales, d’échec, ont conduit à ce que de groupuscule s de rébellion Touareg réclament purement et simplement l’autodétermination : à l’instar du mouvement l’Azawad au nord de la boucle du Niger.

Il est à supposer que l’arrivée (retour ?) des naturalisés et négro-africains libyens (refugiés) pourchassés, mieux aguerris et plus au fait du maniement des armes nouvelles et tactiques guerrières (modernes) ; Assurément effarouchés par la nature de leur sort et celui de leur frères, d’origine constituerait une menace au soutien des révoltés Touaregs.

Tout dépendrait dont de la nature de l’accueil qui puisse leur être fait. Là s’en trouve vraisemblablement l’œdipe qui pousse les Etats de refuge, tel le Mali, à s’engager en conflit « préventif : selon la jurisprudence Us de guerre préventive chère au président Bush » et de manipulation médiatique des consciences, a présenter ces refugiés en agresseur.

Il est bon de se poser la question à savoir en quoi des personnes ayant quasiment tout perdu d’agréments matériels (biens, etc.), à peine trouveraient-elles refuge dans un pays frère et ami, et de peu celui d’ancêtres, sans même reconstituer de récupération leur force physique après le tortueux de la débandade et fuite, seraient animées de guerre dans sur territoire d’accueil et très mal connu par eux ?

La présentation faite de riposte d’attaque des refugiés méritent d’être véritablement reconsidérés : Qui riposta réellement ?

Le massacre sous angle réactionnaire des forces armées maliennes, certainement épaulées par des militaires internationaux (fameux conseillers techniques), auquel est voué ces refugiés affaiblit par la fuite devant une barbarie que fut la mise à mort du seul fait d’être Noir en Libye, et internationalement sanctionnée du simple bout des lèvres : devrait être saisi sous quel qualificatif ?

Il est fort peu discutable que l’attrait étranger des richesses que renferment les terres Touareg et la nécessité d’y implanter un périmètre d’éloignement des populations, dit d’euphémisme de sécurité, soit éloigné de la soit disant riposte militaire visant à éradiquer la supposée menace que caractériserait des hommes refugiés en montagne et dans des zones désertiques.

Si économiquement et financièrement, le mali ne peut absorber d’insertion sociale ces refugiés, ni même les intégrer dans ses rangs armés pour celles et ceux sachant manier les armes (ce qui peut être compréhensible au regard du statut de principe de localisation précaire) ; Que les instances africaines (U-A) fort de nombreuses incapacités comme ce fut le cas pour les négro-mauritaniens refugiés au Sénégal, les Rwandais dit Banyamulenge à l’est de la RD.Congo, les sahraouis, etc., s’enlisent encore dans des distorsions empêchant toute décision rapide : ces refugiés ne devraient être à nouveau pourchassés et bien au contraire incités à désarmer par des voies de négociation sur leur essor, et voire inciter par eux-mêmes à développer les territoires de refuge de rattachement.
L’Aide internationale au lieu d’être guerrière, se devrait d’être portée sur des techniques et moyens de combat de l’avancée du désert comme le faisait le feu Mouammar Kadhafi.

Manifestement, l’on ferrait face à des voies d’accusations de génocide, voire d’intelligence négative de haut responsable d’avec des puissances étrangères à caractère génocidaire.

La justice tant et si chère au esprit des Africains, que malmène passionnellement la cours pénale internationale, ne saurait de principe dans le cadre du ravivage du conflit Touareg au Mali, se délaisser de l’actuel président du Mali en la personne de l’ex-général Amadou Toumani Touré.

Joseph TAPA



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LES CONSÉQUENCES DES MAUX AFRICAINS.


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