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22/11/2012 23 11 17 (UTC)[citer]
Cameroun : L’élection présidentielle du 09 octobre entachée d’illégalité ne devrait se tenir
le 03 Oct 11

Il est d’une importance première de faire appel au vigoureux de valeureux enfants camerounais, et courage d’ami-e-s et sympathisants à l’essor du Cameroun,
en ce que, qu’ensemble et à la faveur de devoirs de protection et sauvegarde des attributs et valeurs de démocratie et ancrage de paix…, en accompagnement des institutions…, qu’ils s’actionnent en opposition directe à l’achèvement du processus électoral du 9 octobre 2011.

Il est d’une nécessité d’intérêt supérieur du pays, que soit reformé et refondé l’ensemble du processus électoral en mise en conformité d’avec les lois existantes voire nouvelles à émettre du pays.

Sur la Forme
Il importe qui de vaillant enfants du Cameroun, s’opposent à tout point et tout lieu au déroulement du processus électoral, à la présence participative de non camerounais ou plus exactement ex-camerounais (naturalisés de toutes sortes) y compris en assistanat et voir en simple observateur.

L’administration actuelle, de ses limites et empressements, n’a émise des garanties nécessaires et suffisantes dans l’émission des listes électorales pour en exclure des étrangers au vote. Ces listes électorales hors territoire national, quand bien même de peu d’impact sur le résultat final, souffrent énormément de sincérité.
Pour exemple en France où sont établis « régulièrement » au bas mot 35 000 véridique camerounais (en 1999, 26 890 srce min intérieur français), la liste électorale locale ne mentionne que moins de deux milles inscrits...alors qu’est première fois qu'une telle qu’occasion soit reconnue à ses ressortissants de l'étranger. Stupéfiant !

Sur le Fond
Des nombreuses atteintes à la légalité par méconnaissance expresse de la norme fondamentale qu’est la constitution entrée en vigueur de 1996 en reforme de celle de 1972 et qui énonce :
1- En son article 4, l’exercice de l’autorité de l’Etat par le Président de la république et le Parlement. L’article 14-1 prévoyant qu’il échoit au Parlement le pouvoir législatif en une composition double et constitué d’une Assemblée nationale et d’un Sénat.

2- L’article 6-4-a prévoit que la vacance présidentielle ouvre de droit un intérim au profit du président du sénat ou en empêchement son suppléant.

Hors force est de constater, indécemment, que depuis 1996, le Sénat est de toujours inexistant !

3- L’article 6-4 prévoit la vacance de la fonction présidentielle ne pouvant être constatée que par le Conseil Constitutionnel.

4- L’article 7-2 prévoit que le président de la république nouvellement élu prête serment, en présence des membres du parlement, du conseil constitutionnel…

5- L’article 46 prévoit que le conseil constitutionnel est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions.

6- L’article 48-1 prévoit que le conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection présidentielle et en proclame les résultats.

Là aussi ; Force est de constater que le dit conseil constitutionnel n’est de toujours pas en chantier.
De sorte que ses compétences sont dévolues à la cours suprême, et dont les membres ne souffrent d’indépendance du pouvoir en place (du président sortant, Paul Biya au pouvoir débuté en en 1975 et absolu depuis 1982).

7- L’article 5-2 alinéa 2 impose au Président de la république à veiller au respect de la constitution (sous entendu l’ensemble des textes qui en découlent et/ou s’y référent).

Indéniablement, de simple lecture de la lettre constitutionnelle bafouée par ces méconnaissances nombreuses du texte fondamental ; Le président actuel, Paul Biya, ne saurait être encouragé à poursuivre dans les fonctions qu’il méconnait.

En outre, il est porté de graves atteintes aux lois procédurales encadrant le bon déroulement du processus électoral :
1- Tant dans l’absence de garanties d’indépendances de l’organe en charge de l’effectivité de l’élection au lieu et place du conseil constitutionnel, dénommé « Elecam » et dont l’essentiel des membres sont affiliés au parti du Président sortant et candidat à sa succession Paul Biya.

2- Que dans le non respect des règles dirigeant la recevabilité des candidatures à concourir à la dite élection…le président sortant et candidat retenu n’ayant pas satisfait dans le dépôt de sa candidature au formalisme strict et non équivoque prévu : son dossier ayant été porté au service compétent par une personne n’ayant pas reçu délégation en bon et du forme en la matière.

De plus, il est acté des manœuvres des plus barbares en menaces et intimidations des populations paisibles, par l’usage excessif des armes de guerre des forces de défense et sécurité, fortement soupçonnées de faire des sorties terrifiantes des populations : à l’instar de la récente obstruction de la circulation sur le pont du Wouri, par selon la version officielle du plus haut représentant local de l’Etat (gouverneur de la province) un individu que les vaillantes forces de défense et sécurité ont repoussé sans en arrêter quiconque, à douala, deuxième ville du pays et centre névralgique de l’opposition interne. Des arrestations arbitraires et abusives encours actuellement auprès des populations sans armes, catégorisées de sécessionniste.

En finalité, à la faveur de ce qui est énumérez ci-dessus, il importe que la vaillance des enfants et ami-e-s du Cameroun : s’oppose au déroulement de cette élection qui de forme comme de fond caractérise violation notoire aux principes de démocratie et souveraineté populaire.

De sorte que les vaillants enfants du Cameroun, dans l’expression du salut des idéaux de la patrie républicaine, démocratique, soucieux du respect de la souveraineté nationale dévolue au peuple ; Ne sauraient être tenue en otage par l’évocation de l’article 2-1 de la constitution qui énonce non sans évoquer d’exceptions et donc projeter la prise en otage des institutions : « La souveraineté nationale appartient au peuple camerounais qui l’exerce soit par l’intermédiaire du Président de la République et des membres du Parlement, soit par voie de référendum. Aucune fraction du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. »
Le référendum expression de la souverainété nationale dévolue au peuple, s'intronisant en un pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat, tel qu’énoncé à l’article 36 de la constitution, celui-ci dans son effectivité prend la forme d'un instrument politique et voie par de conséqunce : une utilisation politicienne pouvant mettre en péril la nation !

En devoir national, et au non du respect des lois de la république et autres valeurs démocratiques, il doit être empêché, à défaut de report en correction et conformité en de bref délai, ce processus électoral présidentiel qui de profond n’est que méconnaissance du droit des camerounais à exprimer librement, correctement et dans la plus juste des garanties d’équité, le choix de leur premier personnage (magistrat) public.

Que la nation via ses représentants à l’Assemblée Nationale, se prononce à la suspension du suffrage électorale et délimite une transition au terme de laquelle le président Biya, dont l’exercice des compétences doivent être partagées d'avec l’assemblée nationale : soit d’office déclaré au titre de la durée des services rendues à la nation ; Admis à faire valoir ses droits à d’autres charges publiques que celles liées à la fonction présidentielle dont le nouveau suffrage électoral devra conclure la transition.

Joseph TAPA



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