Adm (451 articles pour l'instant) | | L’Union Africaine entamerait un processus de recolonisation volontaire de l’Afrique
le 13/06/12
L’organisation internationale sous l’affabulation d’Union Africaine (U-A) outrageusement -à l’égard des Africains- dépendante de l’Union Européenne (U-E) dont-elle s’inspire en pâle mauvaise copie et tire de sa qualité négative et mendiante une substantielle manne financière existentielle de pas moins de 500 millions d’euros l’an, dévoile de par ses innombrables faiblesses une limite à la maxime qui soutiendrait que l’union fait la force.
Implantée en Afrique (U-A) en de pléthoriques structures liées et attenantes aux activités formelles (CEDEAO, CEMAC, EAC, SADC, UMA, Parlement Africain, etc.) et aux exercices empruntant plus favorablement les voies du cérémonial (raout) que celles courageuses de l’action -politique- . L’U-A (et démembrements) se caractérise d’un méprisant ectoplasmique révélant le malheur -si pas purgée- qu’elle emporterait sur l’essor de l’Afrique et des Africains dont-elle en a encore actuellement au travers d’innombrables réglementations et autres chartes soporifiques : la responsabilité de garantir et concourir directement à la paix, à la prospérité des populations et la mise en place de divers voies et moyens concourants à l’émergence africaine.
L’U-A, plus célèbre auprès des Africains pour ses fourberies internes et flagorneries intentionnelles en direction des Africains, menacée d’imploser par son incapacité à se doter non sans heurt -fratricide- de propres dirigeants (actuellement la fonction de Président de la commission de l’U-A -organe majeur- est objet d’une disposition exceptionnelle -sorte d’intérim- et à fortes négociations sous puant de distribution de prébendes afin d’une nomination future sans blocage néfaste), s’adonne dans une nouvelle ère d’exercice tout aussi méprisable remémorant le lourd passé historique d’affaiblissement des populations africaines par l’esclavagisme et la colonisation.
L’U-A n’a de cesse de recourir à ce qu’elle soit supplantée dans ses missions de paix en Afrique en sollicitant devant quelconques faits non plus l’assistance technique des armées étrangères (comme cela fut le cas en mars 2008 sur l’île d’Anjouan aux Comores où ses troupes africaines furent équipées, transportées et payées via le concours d’armées européennes en particulier) mais purement et simplement la substitution sous l’invitation au langage politique d’intervention conjointe.
Incapable de s’opposer à la mise sous -et au développement du- chaos en Libye via l’épuration génocidaire des Noirs (principalement ceux de la tribu Toubou et autres immigrés subsahariens légalement établis) y vivant d’alors en harmonie avec d’autres tribus locales jusqu’à l’agression internationale non africaine que connue cette terre africaine. Inerte devant l’imposition à la tête de certains Etats africains tels que Madagascar, la Guinée-Conakry, Le Niger (deux derniers cités étant des pays où les récentes élections présidentielles révèlent d’incroyable rebond des supposés vainqueurs). Abasourdie par la dévolution internationale à coup de canon et armes de guerre de la magistrature suprême en contrariété au droit interne en Côte d’Ivoire. Etc. L’Union Africaine suffoquant d’être dans la panade depuis bientôt 20 ans en Somalie où quand bien même elle jouirait d’une composite grande force armée d’au moins 20.000 soldats (Burundais, Ethiopiens, Kenyans, Ougandais, Somaliens et supplétifs de milices locales) face à une cohorte de tout au plus 5000 militants peu formés au maniement des armes : s’est fendu par la voix du premier ministre Kenyan, Raila Amolo Ondiga, le 12 juin 2012, à solliciter une intervention (: en clair une substitution) des armées occidentales, au large de la Somalie sous mission visant à la protection des navires marchands contre le piratage y sévissant et présent dans le cadre de l’opération Atalante, pour venir à bout des quelques 5000 militants de l’organisation Sbebab contrôlant une bonne partie du territoire de la Somalie.
Ancrée durablement dans l’impéritie en véritable marque de fabrique, au lendemain du récent putsch militaire du 21 mars 2012 au Mali, l’U-A via son démembrement sous régional qu’est la CEDEAO sous la présidence actuelle de celui qui fut installé en Côte d’Ivoire par le feu des armées françaises sous la revendication internationale, Alassane Dramane Ouattara, pestiférait tout feu diplomatique à la préparation imminente d’une intervention militaire africaine via ses propres soins au Mali afin d’alors de rétablir l’ordre constitutionnel en chassant du pouvoir les putschistes honni par l’institution et ses valeurs ; Puis elle (U-A) s’abrita derrière l’impérieuse nécessité de sauvegarder les préceptes de démocratie au mali en assenant de volte face ainsi de sa future intervention dans se salut qu’à Bamako (capitale malienne) où les responsables en place l’invitèrent à aller montrer ses muscles supposés dans le grand Nord-Mali (moitié du territoire) conquis par une association de nébuleuse (AQMIL et Mouvement de libération de l’ Azawad, etc.) d’à peine 4000 militants ; Enfin sans avoir tenté quoi que ce soit de reconquête sur le terrain militaire, l’U-A s’active de chaudes sueurs diplomatiques à ce que les Usa et L’U-E lui porte politiquement des assistance militaires techniques pour ne pas dire interviennent tout bonnement en son honneur et pour son salut. Pour ce faire, elle a sollicité publiquement auprès de l’Onu l’intervention directe d’une force sous l’égide onusienne et se déploie dans cet élan en missionnant des chefs d’Etats Africains plaider l’assistanat en Occident, à l’instar de la récente réception élyséenne (France) du président nigérien, Mahamadou Issoufou, qui pour l’occasion se débarrassa de son légendaire gandoura africain au profit d’un costume occidental fort mal ajusté au demeurant.
L’union ferait la force qu’en hypothèse où ceux la sollicitant ou s’y revendiquant font valoir (s’y habitent) un courage, une détermination et une volonté sans faille à poursuivre éloigné de burlesque et quoiqu’il en coûte et vaille le désir ardent d’atteindre l’objectif prévalant le nécessaire d’union.
Qualités et objectifs de dignité de défense contre toutes agressions (y compris interne) des territoires africains et des Africains au travers d’édifiantes structures africaines dont on peu raisonnablement douter d’un sentiment d’adhésion collectif auprès des Africains et encore moins de leurs instances représentatives à l’instar de l’U-A.
Quand on sait que depuis l’aube des temps que la paix ne s’assure que par la force qui elle octroie de facto la gestion ou direction de la communauté a qui la détient, ce que l’expression démocratique encadre par la dévolution de la coercition du peuple à ses dirigeants par eux choisi, l’on ne saurait autrement interpréter les incessantes invitations de l’U-A choisissant de confier la garantie et par conséquence le maintien de paix en Afrique aux forces non africaines et spécialement occidentales par autre chose qu’une remise en cause des souverainetés africaines allant de facto à ouvrir les prémices d’une recolonisation sur invitation de l’Afrique.
Un peuple trahi par ses dirigeants n’a d’autre choix que de les écarter…, il doit en être de même des institutions manquant aux missions qui sont siennes à l’exemple l’U-A qui de ce constat mériterait pour ainsi dire de disparaître de l’espace public africain.
Joseph TAPA |