Adm (451 articles pour l'instant) | | Péréquation de Dévolution du Pouvoir Politique Africain
le 09/03/10
D’un empirisme hère, au-delà de l’élan d’enracinement de démocratie monarchique qui semblerait fleurir en Afrique (Gabon, R.D. Congo, Togo, à l’horizon Egypte, Libye, Sénégal, etc.)... Il s’affirme comme amèrement nauséabond et fort coûteux tant en vie humaine, qu’économiquement (Algérie, Angola, Côte-d’Ivoire, Kenya, Madagascar, Zimbabwe, pour bref exemple), l’hétéronomie abjecte et déconcertant de l’environnement d’attribution des pouvoirs suprêmes politiques en Afrique.
Nombreux sont les africains qui tempêtent sur la main voulue comme invisible étrangère et l’absence indécente d’alternance politique symbolique, via la fraude généralisé ou vol de l’expression électorale populaire.
Le système dit de la dévolution démocratique, par encensement originellement et idéalement populaire pour la magistrature suprême, avec comme conséquence la concentration des dévolutions attenantes et subordonnées au clan adoubé préalablement ; Ce système quand bien même contestable dans et dès son essence africaine en de multiples points fatidiques (de l’insertion dite civilisatrice en passant de la splendeur fétide de décolonisation à l’émergence actuelle de monarchie) ; Ce système dit démocratique se trouve en contrariété, adversité d’assertion, parfaire l’exclusion et sanctuariser l’éviction indéfinie à défaut de renonciation de convictions (traîtrise), d’une frange désireuse de porter aussi un projet distinct dans la gestion communautaire.
Qu’il est lourdement observable le prix de l’alternance politique dans les contrées africaines, marquée de l’effroi du recours militaires, en conséquence de la stérilisation du jeu démocratique qui ne trouva écho qu’à quatre reprises : "Bénin de Mathieu Kérékou en 1991 ; Congo de Sassou Nguesso en 1992 ; R.C. A d’André Kolingba en 1993 ; Sénégal de Abdou Diouf en 2000 : il s’agit ici d’alternance présidentielle acceptée par le président sortant et candidat à sa propre succession", et sous l’impulsion bienveillante de dictats étrangers, à l’instar du contraignant discours de la Baule du 20 juin 1990.
Le saillant rétif de l’alternance politique via le jeu démocratique dans les 48 pays en incluant Madagascar, et 53 en incluant tous les archipels, qui constituent l’Afrique, explique en grande partie l’abondance de réfugiés/exilés désoeuvrés sur les bitumes d’autres continents. Il semblerait que cette situation convienne allégrement à toutes les parties : Les tenants des rênes africaines y voyant par là l’opportunité idoine d’éloigner la contestation ou la concession ; Les tenants de l’humanisme d’accueil y tirant savamment selon convenance profits du désir de rôle social (contribution de vie) des éperdus lâches ; Les tenants de l’exil y confortant stupidement leur quête d’excellence de vie facile.
Cette situation avatar de démocratisation aurait été convenable si elle emportait cessation du pourrissement du champ social africain. Malheureusement le relent puant des luttes se revendiquant démocratiques, en quête d’alternance (chacun son tour à la mangeoire), avec leurs lots de discordes incommensurables, invite à ce qu’une réactualisation de la dévolution des pouvoirs suprême politique soit de mise.
L’évolution étant la marque d’analyse du présent, animée de volonté de rectification sans pour autant prétendre à la perfection, il est par observation de l’environnement politique africain nécessaire qu’une certaine évolution soit actée.
Elliptique d’évolution de dévolution présidentielle
Il importe de rappeler qu’avant le sacro saint vent soufflant de civilisation des africains, les sociétés africaines loin d’êtres abjectes ou impropre à satisfaire par le jeu politique leurs sujets, permettaient à l’ensemble de ces derniers de jouer un rôle politique et social qui avait "juste" effet de neutraliser les guérillas des groupuscules. Ainsi quelque qu’eut été le statut de toute personne, sa condition humaine, son sexe, elle participait directement et concrètement à l’amélioration du bien être commun (chacun ayant un rôle dévolu pour la stabilité de la communauté) et de loin en renonciation de ses facultés par l’intermédiaire démocratique de représentants (es) souverainement adoubés (es).
Reclus à un groupuscule élitiste sous renfort de sélection envisagée comme naturelle (capacité, talent, courage etc.).
Cependant il n’est ici exhorté un retour en arrière, la démocratie dans une certaine mesure permettant une maîtrise de la cacophonie d’intérêt résultant de la croissance continue de la démographie.
Nécessité de revigorer la participation à la gestion commune
Il est envisagé sur la base des formations politiques pouvant se prévaloir d’un certain niveau de représentation (les ententes n’étant pas exclues), et aptes à concourir sous la légalité actuelle à la magistrature suprême d’un Etat, que ces dernières mutuellement désignent dans les formations adverses celles ou ceux avec qui ils seront à même de gouverner à l’issu de l’élection présidentielle.
Il appartiendra à chaque formation politique en interne de proposer un collège des noms au choix des autres formations adverses, avec comme particularité que la formation politique conserverait le choix en interne du suppléant si d’avenir pour quelconques raisons (décès, vacances, démissions etc.) il venait à naître une difficulté. C’est sur ces choix de personnes par les formations adverses, que le peuple devra être invité à déterminer ceux qui devront le représenter.
L’élection suprême devrait avoir comme spécificité de rassembler au service du peuple ceux qui auront suscité autour de leur personne le plus d’émoi, en portant à la présidence celui qui rassemblera le plus de voix sur sa personne et à la gouvernance ministérielle (Premier Ministre) son challenger.
Il est par évolution nécessaire afin de battre en brèche de probables obstructions tirées des divergences et diversités d’esprits, que soit instruite une réorganisation des dévolutions de certaines charges régaliennes. Les charges de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice, des Finances/économie/budget, devant être attribuées au parti ou groupement politique vainqueur de la présidentielle avec comme particularité que leurs détenteurs (bénéficiaires) devront être choisis par le parti du challenger sur proposition d’un collège de noms. Le même procédé se devant d’être appliqué pour la dévolution des charges reconnues au parti ou groupement politique du challenger.
Il est ainsi esquissé une pratique devant permettre la participation simultanée de tous ceux qui ont un projet à porter pour le bien être sociétaire, et lutter indirectement à l’exclusion ou dérives d’esprits animés du bien être général.
Cette situation du partage du pouvoir loin d’être originale, fut retenue sous un certain angle ici exposé comme issue de crise politique d’alternance au Kenya et au Zimbabwe.
A tout un chacun d’y voir la portance et l’auteur reste à votre disposition pour tout approfondissement ou complément.
Joseph TAPA |