le 15 sept 2012
Comment ne pas envisager la colère de rue musulmane comme une manipulation des Usa
D’enseignements des contestations galvanisant actuellement les masses de musulmans un peu partout, de par ce monde se voulant sous l’hégémonie Us, il en ressort de multitudes d’observations dont il vous est ici livré ici quelques brûlots refroidissant l’excitation de bons nombres de membre de la nébuleuse -dite internationale- s’intronisant garante d’un bien être universel des Hommes.
Ah la France chère aux invectives d’Africains y est…
De ces observations, il est une qui stérilise l’engouement gesticulatoire d’un des pseudo membre de la nébuleuse apparaissant au grand jour plus en saltimbanque au fur à mesure que les événements s’enveniment. Effectivement, à l’observation, il n’est pas plus belle preuve que la France à travers son précèdent président, Nicolas Sarkozy, qui gesticula à tout va pour être vu au devant des caméras et salons feutrés comme l’élément clé de la pseudo envolée de démocratisation à coup de bombe en Libye ; Que ce pays ne joua qu’en réalité qu’un triste rôle de subalterne épris de sentiment d’indispensable. Ce qui visiblement transparaît de constatation du fait que ses représentations diplomatiques (ambassades, consulats et autres) et autres centres d’intérêts ne sont pas concernées par l’ire des foules musulmanes manifestant violement leur colère -soutenue préméditée- que l’on veut réduire à une excitation née de la parution d’une piteuse cinématographie. Cinématographie dénigrant le prophète Mohammed cher aux musulmans, sur laquelle nous reviendrons ci-dessous en projetant des doutes entourant son origine.
En soutien de cette assertion du peu d’intérêt que jouerait la France, la mise en feu d’une partie de l’ambassade d’Allemagne ce 15 sept 12 au Soudan et la tentative visant celle du Royaume-Uni.
Ce qui laisserait à supposer qu’au plus chaudes heures la crise dite de libération de la Libye (un modèle de réussite socioéconomique en Afrique) à coup de bombes où les foules scandèrent à s’époumoner : « Merci Sarkozy », que cela ait été certainement le fruit de manipulation assurément avec le concours de billet de banque.
Pour la petite histoire humoristique éloignée du contexte du jour, il est rappeler, que l’aviation française qui se voulait tête de pont ou fer de lance de la neutralisation de l’espace aérien libyen, fut ridiculisée à implorer sa substitution par celle Us et ses alliés du Moyen Orient équipés d’aéronefs de fabrication Us, en raison d’épuisement de stock de bombe aérienne de fabrication française en à peine une semaine de guerre. Pour se sortir du honteux camouflet de ses experts militaires qui pensaient faire plier la valeureuse armée libyenne d’alors en quelques jours, le tapageur Sarkozy s’en remit à larguer des armes aux insurgés d’époques : peu être est-ce d’une ironie, en remerciement, une des raisons qui justifierait que ces armes ne soient pas retournés contre les représentations françaises.
Toutefois, il est à noter ou à mettre à l’efficacité de la diplomatie française, l’étreinte qu’elle fait peser sur les populations dans son giron d’influence de pré carré africain. Où est assourdissant l’absence réactionnaire de musulmans en Afrique Noire, à l’exception du Soudan plus en relation d’avec les pays du Moyen Orient. Silence qui en dit long sur la nature fatale de l’étreinte. Malheureusement ou piteusement cette efficacité de la diplomatie française en Afrique Noire souffre de grande limite à s’exporter ailleurs comme le dévoile de faiblesse ses nombreux échecs dans le cadre des soulèvements orchestrés en Syrie. Où elle entendait ici s’auréoler de véritable succès en qualité de principal soutien des insurgés : organisant des exfiltrations de simples généraux (1ou3 sur 1200) et politiciens déchus en espoir déchéance de l’Etat syrien. Et en est réduit après plus de 18 mois de tentatives infructueuses de mise à mort du système de gouvernance syrien, à des bassesses déclaratoires à l’exemple des propos de son nouveau ministre des affaires, Laurent Fabius, qui s’osa à dire que le président légitime syrien, Bachar El Assad, ne méritait pas d’être encore sur terre.
En observation de fond du mouvement de colère des populations musulmanes
Sur les faits :
Aux premières heures de la violente contestation des masses musulmanes allant jusqu’à mettre à feu le consulat Us à Benghazi et en venir à la mise à mort de l’ambassadeur Us, Christopher Stevens, en Libye, ainsi que nombres d’autres personnes plus ou moins connues ; Il fut rapidement avancé que cette contestation en appuie des armes était préméditée (programmée). Et répondait à une représentation cinématographique produite par un américano israélite, avec des fonds de la communauté juive, et sciemment propagée par un provocateur pasteur Us connu pour avoir par le passé brûler le coran (livre saint musulman).
La communication, en vertu du droit de et à l’information, à l’endroit d’intégristes musulmans ( ?), de cette cinématographie de départ paru exclusivement sur net (Youtube) depuis plusieurs mois, fut généreusement faite la veille du 11 septembre (jour de commémoration mystique Us) avec le concours appuyé des médias Us relégués d’acolytes d’Occident.
Ces médias ayant été informés par une source d’alors restée secrète en vertu de la protection des sources structurant le droit d’informer.
La foudroyante réaction de la rue musulmane, de départ en Egypte et mortellement en Libye (tel que ci-dessus présentée par le décès de l’ambassadeur Us) avant l’élargissement dans plus grand nombres de pays (Indonésie, Iran, Soudan, Tunisie, Yémen, etc.) conduit à une nouvelle présentation de l’origine ou la source de l’information fautive y compris de la qualité de l’auteur de la cinématographie.
Ainsi de la retouche, il ressort que :
1- L’information fut soufflée aux médias Us via un banal coup de fil. Que non vérifiée dans sa nature au vu de sa consistance de scoop, celle-ci bénéficia du principe de bonne foi vu sa idoine concordance d’avec le 11 septembre, et de ce fait elle obtenue la priorité du devoir d’information.
2- Puis concernant l’informateur, dont l’identité changea pour être celle d’un copte naturalisé Us et ressortissant d’une terre à majorité musulmane (Egypte), il est annoncé qu’il souffre de grande mythomanie et serait bien connu, d’une part, défavorablement des services de polices pour des faits répétés d’usurpations d’identités et d’autre part, de la justice pour diverses escroqueries. Et ce dernier serait tout aussi connu pour ses attitudes de provocateurs détestant la religion musulmane.
Voilà donc qui devrait discréditer de mauvaise intention le véritable américain (Us) ou l’Etat fédéral Us, pour qui son gouvernement mène des guerres de libéralisation des peuples musulmans opprimés en jurant à tout va sur la sacro sainte bible et au nom de la généreuse et inévitable démocratie.
Petite ré projection en analyse des faits :
L’histoire des Usa étant jalonné de violence de sa construction (guerre d’indépendance) à sa consécration (guerre de sécession sur parfum d’esclavagisme) à nos jours (guerres d’hégémonies), c’est de cet acabit de violence profitable sous fleur de supériorité que s’émoustille ses dirigeants. Qui en n’ont, par ailleurs, pas de scrupule à tirer profit tant en interne sur le plan politique, qu’en externe en fructueux gain économique d’enrichissement par faits des guerres (Hydrocarbures, reconstructions, sécurité, etc.). Et encore moins à les instruire (guerres) voire savamment téléguider à l’instar des agressions dont-ils se flattent au nom d’importation la démocratie et autres avatars de droits tels qu’au Vietnam, en Irak, en Afghanistan, en Libye, en quête en Iran, etc.
La fédération (Usa) traversant une situation économique et sociale des plus désastreuse, au point d’user pour ce torcher l’arrière ou se moucher ou nettoyer la morve du papier fabriqué en chine (véritable argentier Us), serait vraisemblablement en quête d’un ennemi pour souffler fort sur l’envolée patriotique. Et ainsi s’offrir une bonne guerre au bénéfice d’enrichissement illicite (appauvrissement des agressés et effacement des dettes), nécessaire à couvrir le tourné manège auquel se joue son argentier de réserve fédérale (FED qui s’emploi de plus bel à faire tourner la planche à billet) en vue reporté l’inflation devant mettre en faillite le son système.
Difficile serait de ne pas croire que ses technocrates avisés de la catastrophe que courre la fédération et épris de guerre ne seraient pas impliqués dans l’excitation des populations musulmanes...surchauffant par ricochet le patriotisme Us en soufflant sur le choc de civilisation et l’impériosité de vaincre quiconque s’attaque aux symboles de l’Amérique. Brèche qu’illumina son précédent président Georges W Bush (2000-200
pour se faire réélire (attentats du 11 septembre 2001) pour un second mandat en 2004 à la suite d’un véritable échec économique, et que ne rebuterai guère l’actuel Barack Obama. Obama qui en interne est politiquement tombé en disgrâce au vu de son plus que mauvais bilan économique, s’engouffrerait à son tour en quête profitable à sa réélection.
Les Usa n’ont-il pas bâtit leur renommée économique en abusant à l’usage esclavagiste des Africains en dupant déjà à l’époque les européens, d’être indispensables, en leur reléguant à la besogneuse tâche de subalterne dévoués à la logistique (transport) ? Il n’est pas étonnant dans cette perception que se soit une fois encore de l’Afrique qu’ils entendent se forger un souffle nouveau. Vont-ils cependant encore embarqués avec eux les occidentaux et leurs suppôts à la tête des territoires d’Afrique ? La contrition dont s’est fendue la secrétaire d’Etat Us, Hillary Clinton, au Maroc (terre africaine), voulant méconnaître l’implication des Usa et exprimant ses regrets, ne se rangerait-elle pas du domaine de stratagème de ventilation distrayante ?
A qui le veut d’y croire que ces événements sont fortuits ! La suite en dira beaucoup en édification du cynisme de la politique.
Joseph TAPA