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21/09/2012 09 09 15 (UTC)[citer]
le 13/05/11
Niger : Mahamadou Issoufou ou l’enlisement sempiternel

D’un postulat naturel indéniable : Tous les Hommes sont de principe marqués de différence.
Ainsi les actions des uns et des autres marquées d’influences (instruction, croyance, etc.) et dictats (ententes, faiblesses, etc.) divers et multiples, réfléchissent dans le champ politique du concept de nouveauté, entendu de changement ou du moins d’impulsion nouvelle portée à tour de rôle par les uns en guise d’éluder les méfaits des autres.

L’Etat Africain dit du Niger, à l’instar de la totalité des territoires africains, enlisé dès son origine (1885) sous l’égide étrangère, quand bien même les années passèrent et le pays se fortifia de nombres d’enfants, n’en serait visiblement toujours pas soucieux de s’inscrire efficacement à son indépendance…Le nouveau président Mahamadou Issoufou, 59 ans, entrée en fonction le 07/04/11, à l’issue d’une période d’instabilité (coup d’Etat) dont l’Afrique a le secret, entendrait de déchiffrement de ses premières grandes intentions, trahir à peine installé le vent d’espoir que posèrent en lui 58% des nigériens en lui confiant la destinée du pays.

Alors que le Niger qui a le plus fort taux de croissance démographique en Afrique (2.9% l’an), passé de 2 millions d’habitants en 1950 à 13 millions de nos jours et peu être 55 millions en 2050, souffrant grandement de pauvreté quand bien même grand producteur mondial d’uranium et très souvent de famine par défaut et suivi de sérieux programmes d’agricultures, alors qu’enclavé et fortement désertique, manquant gravement de structure d’accompagnement et encadrement social de la population ; Le pays miné de grands maux primaires, le président Issoufou, entend prioritairement s’attaquer aux questions de délestage d’électricité que connaît le pays. Qui exporte du Nigeria voisin (NEPAD) 80% de sa consommation et devant l’incapacité (incurie) de la société nationale locale (NIGELEC) à faire face aux 20% lui revenant.

L’électricité est il est vrai à nos jours un bien nécessaire sans en être indispensable et voire exclusif au bien être général ! Et en considération du niveau d’électrification du territoire national habité 6 à 8% …Détonnant est l’engouement présidentiel dans un chantier ne pouvant au demeurant qu’échoir qu’a l’associé d’Areva (exploitant préférentiel de l’uranium nigérien : 72% des recettes d’exportations) et qu’est électricité de France et ses démembrements (EDF). Quand le pays vient à peine de sortir d’une situation aggravée de famine en 2010, et quand bien même la production céréalière était en hausse de 62 % par rapport à 2009, grâce au concours en céréales et autres dons. Et sans qu’il soit annoncé un futur pluviométrique favorable ou l’instauration d’un programme de veille et réserve !

Notoire de part ce monde est qu’une élection sous conception démocratique ne se gagne sans assistanat aux conséquences diverses. Sans qu’il soit entendu du victorieux devant de principe incarner le changement, qu’il soit indéfiniment tenu ou se sangle Ad vitam æternam à ses bienfaiteurs en contrariété de l’espoir suscité et attendu par les populations.

Mahamadou Issoufou, roule concrètement t-il pour le bien être des nigériens ? En est-il à la hauteur ? Incarnerait-il cette ère de l’indépendance capacitaire Africain ?
Il va s’en dire qu’il serait sage d’employer les capacités financières de l’Etat dans des actions les moins onéreuses en espoir de multiplication de ces dernières…à la limite de faire perpétuellement du ponctuel à efficacité douteuse. Ce qui dans le cadre de la mesure d’électrification s’analyse plus à du rafistolage au regard de l’ampleur des incapacités de Nigelec, et la nature des investissement escomptés qui ne sauront à l’évidence prendre la mesure de l’explosion démographique et de concert celui du besoin futur d’électrification.

L’électrification n’étant pas pour autant une priorité pour le pays, au vu de son faible taux sans que cela eût été gêne considérable pour l’épanouissement de la population croissante…il est préférable que les finances soient alloués à des plans cadre visant par étapes à se sortir de l’analphabétisme grandiloquent et de surtout en mise en place d’actions en soutien de la population à 91% agricole, en participatif à la réalisation de structures sociales sous leurs premières responsabilités, l’Etat n’intervenant qu’en ressort d’arbitrage.

Il importe et urge que l’on inscrit les Africains en participatif direct et par eux-mêmes aux réalisations structurelles pour en espérer de jouissance apprentissage de la nécessité d’évolution.

Joseph TAPA
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