Vous le savez bien que l’Africain ne veut pas de l’indépendance
Le 15 mars 2012

Il est encore à notre ère des lumières de toutes sortes (intellectuelles, technologiques, sociétales, etc.) d’évidence que le virus de la servilité muté en quête existentielle de compassion implanté chez le Noir Africain depuis des lustres (traite négrière, esclavage) ne saurait être neutralisé par l’invocation de philosophisme du type d’indépendance. Non pas que le don d’indépendance (aucunement acquis de victorieux de lutte interne) dans le concert des sociétés africaines soit en tout point un leurre.

Toutefois, de constatation, il apparaît que le philosophisme qui n’était pas vertu (à eux diligenté des périodes sauvages de servitudes forcées, quand bien même par la suite les voies et bases de celui relatif à l’indépendance leur furent ouverte aux Africains via la généralisation des instructions en tout genre : ces derniers ne s’en emplissent guère de comportement distinct de simple revendicatif et autre réclamation d’esprit.

Bons nombres d’Africains sous l’invocation de meilleur qualité d’instruction-formation-apprentissage et d’enrichissements en ouverture d’esprit aux diverses richesses sociétales, se sont lancés dans les voies plus ou moins tortueuses et macabres pour certain de l’émigration (communément identifiés en Afrique sous l’épithète de diaspora). De cet élan, bons nombres s’évertuent -s’abîment inlassablement- à la séduction sous formes multiples d’autochtones sur leur terre d’immigration en l’espoir de compassion diverses. Ainsi, au fait des merveilles étrangères et de nombres d’acquis instructifs, organisationnels, sociaux, etc., ils n’expriment pas d’habilités propres d’implantation d’acquis et autres enrichissements à destination de l’Afrique devenue parentale (pour nombres d’entre eux s’étant délaisser de leur nationalité originelle en renfort de cocasses esquives justificatives). Et quand bien cela les inspireraient c’est qu’à la stricte condition d’être soutenus (financement et absolument une assistance participative de toutes sortes) par des non Africains.

D’un simplisme sociétal

Combien connaissez-vous d’activités mineures à destination d’un cercle autre que familiale ou ethnique à l’initiative d’Africains (y compris auprès des transfuges naturalisés qui s’y rattachent de trop de complaisance existentielle et souvent en revers de vie) émigrés à destination de l’Afrique qui soit exclusivement actées par ses derniers ? Combien connaissez-vous de ces émigrés se prévalant de réussite sociétale à l’étranger qui l’ont été par leur propre fait ou l’entraide d’autres émigrés Africains ? Combien connaissez-vous de projets à destination de l’Afrique portés par ces émigrés -qui si d’avenir ont abouti d’achèvement- se maintiennent localement par leur entremise ?
A l’inverse, combien connaissez-vous qui s’époumonent à la criée d’orfraie sur des manquements en Afrique et autres défauts de perceptions par eux acquis des instructions et enrichissements dans des structures chapotées, téléguidées, organisées, financées par des non Africains ?

C’est ironiquement ou outrageusement ces talentueux incapables qui se voudraient de rêverie à iriser de bienfait le futur africain ou être l’inévitable meilleur pour l’essor de l’Afrique !

Le virus étant bien ancré, en interne en Afrique, quelconque activisme mineure de concours s’intronise en quête de sponsors non africains en auréole d’efficacité. La course aux dons en nature -étranger- et autres bienfaitrices générosités d’assistance de toutes sortes s’inscrit de légendaire épopée. Et la fierté ultime (saucée à tout échange) s’enracine dans une reconnaissance de remise de prix quelconque d’un organisme non africain.
Beaucoup vous le diront : « quand l’étranger (le blanc) est présent les choses avances ou tournent bien ou normalement ».

Dans le cadre de lourds investissements locaux (aménagements publics, exploitation de richesses naturelles ou de grande envergure économique, etc.), les fonds d’investissements locaux (Banques et autres établissements financiers) ne s’y interférent qu’à la conditionnalité de mécanisme de prêt et autres avals en provenance d’établissements et institutions non africains. Combien connaissez-vous de réalisation d’envergure exclusivement financée avec des capitaux propres africains y compris via l’inévitable concours de prêt (endettement) auprès d’institutionnels africains ?

D’un simplisme politique

La collusion dite d’amitié d’avec des mentors non africains pour un rayonnement interne en Afrique s’inscrivant pour bons nombres en paroxysme existentiel de lutte politique. Remémorant l’incontournable pour les soient disant élogieux père des indépendances africaines à être familièrement directement ou indirectement lié avec des non africains. Sans que cela prenne à nos jours le pas de l’absurdité. Combien connaissez-vous qui marié(e)s à des non africain(e)s pestifèrent ardemment contre la récente agressive politique étrangère (occidentale) en Afrique (Libye, Côte d’ivoire) ? Combien connaissez-vous de ces derniers qui voient d’un mauvais œil l’arrivée de couple mixte aux magistratures suprêmes africaines ?

D’un autre rayonnement, combien connaissez-vous de ces tapageurs en souffrance de valorisation politique en terre d’immigration et qui d’espoir ou revers de gain de vie conjugale mixte et autres bénéfices de proximité par naturalisation suffoquent à tue tête à resplendir par dépit sur l’échiquier politique africain ? Et trop souvent sous le força de vengeance de petite personne ?

L’indépendance n’étant pas un vain mot, son poids de fardeau pour le Noir Africain fortifie sa quête de non indépendance par nombres de subterfuges.

Enfin quelqu’un connaîtrait-il quelle merveille ou philosophie dont est friand le modernisme mondial actuel qui serait singulièrement le fruit actif sans assistance, voire de conséquence de labeur, de la récente indépendance africaine ?

Joseph TAPA