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17/07/2012 21 09 16 (UTC)[citer]
Petite parenthèse sur mon approche de l’action africaine
le 06 Août 2010

D'une réponse à celles et ceux qui s’époumonent à solliciter de l’action, l’action comme matérialisation de bien être, l’action comme résultante de constatation, l’action en guise de sauvetage, l’action pour assoire la lutte dans une résurgence révolutionnaire, l’action pour donner un autre sens à sa vie : expier ses lacunes, feindre ses difficultés etc.

Combien de celles et ceux que vous voulez embarquer ou souhaitez voire s’activer ont de connaissance concrète d’actions d’illustres prédécesseurs -sœurs et frères- ? Combien peuvent mettre (ou le souhaitent) une image sur le recherché Joseph Koni, et savent même qui est l’Homme ? Combien peuvent vous parler de la lutte du pourtant célèbre Sankara, et connaissent même son entier patronyme ? Combien se versent dans la réflexion sur les contours de vie indépendante -d’eux- ? Combien s’intéressent à la simple recherche ou connaissance des talents passés des leurs et qui plus est au delà de leur simple territoire ? Combien soutiennent voire sont prêt à verser un centime dans une caisse sans retour de profit direct et à destination de leur continent qu’ils revendiquent tant aimer ? Etc.

Nombre sont celles et ceux qui ne demandent qu’à courir (avancer à vitesse constante ou peut être fuir), avancer toujours plus et encore plus. Ironiquement dans le cadre sportif où excellent nombre de Noirs, ils s’en remettent à découvrir l’organisation et sa bénéfique stratégie via le concours de non Noirs.
Allez de l’avant en accumulant les faiblesses, voilà ce que l’on peut désolément comprendre.

Oui l’Afrique doit absolument évoluer et cela est liée à l’évolution de ses enfants dans les travers de la réflexion, bienfait de l’imagination, et de loin de la singulière connaissance ou compréhension (attention de n'être de toujours sous le joug d’autres penseurs ou d’autrui).

Alors que font celles et ceux qui revendiquent outrageusement l’action ? Que font-ils pour sortir de l’expectative leur propre entourage (familial) du brillant de leurs observations ? Que font-il d’autre que de se flatter de clairvoyance d’esprit ou du brio de leur instruction, quand ce n’est justifier leur obscurantisme (faiblesse) sous la justesse d’esquive d’être incompris des leurs ?

Qui donc ira à l’action sans être même insuffisamment préparé sauf un illuminé ?

Observez donc la majorité des 700 millions des Africains (es), combien d’entre eux sont en mesure ou recherchent la réflexion et dans une moindre mesure s’inscrivent à la compréhension de l’évolution et simplement technologique… ? Brillant simple consommateur sont-ils.
Ah oui les occidentaux (auxquels s’assimilent au forceps les transfuges et apparentés Noirs) sont fort, sont devant nous, ils nous dépassent…

Où l’incessant rêve justificatif "profitable…" d’harmoniser les territoires africains sous le modèle ou à l’image de l’occident.

Ah oui l’Afrique est pauvre, autre syndrome justificatif de trahison et l’ignobilité de l’attentisme misérabiliste. Dopant le fameux : « on ne peut aider que si l’on a assez pour soi »; Et comme la pauvreté d’esprit ne se résout pas par la richesse matérielle, l’on est loin d’être sortie des luttes.

Hum ! Combien se forcent à vulgariser sincèrement le poids de leurs observations au-delà de quête de profit individuel ? Que croyez donc vous que le Nigérian connaît ou souhaite connaître ou comprendre de la vie du Nigérien ? Et le Kenyan qui préfère consacrer ses terres à la production florale pour l’exportation qu’à entrevoir nourrir son voisin Somalien ou assister le Nigérien.
Alors quel sens se doit d’avoir l’action ?

De manière récurrente j’ai eu droit à d’interpellations me signifiant des difficultés de compréhension de certains de mes textes (sauf à être fort risible), nombre me sollicitant d’avoir une plume vulgaire (légère) pour toucher le plus grand nombre : voilà donc comment l’on sollicite l’évolution de l’Homme Noir, dans la petitesse…, l’accoster en simplicité, l’enfermer dans la joie du simplisme, l’enraciner dans une abjecte spécificité de légèreté.
Pis alors ! Nous voulons voir en nos enfants un avenir différent en scandant la légèreté comme socle d’esprit. Longue vie à notre petitesse !

Je me garde de grossièreté, mais il doit être vigoureusement "à défaut de violement" combattu celles et ceux qui veulent contenir dans le simplisme le peuple auquel je me rattache : La gangrène n’habitent pas ces derniers, ils sont la gangrène.

Une chère amie facebook, Cécile Marie Moussinga-Istasse, me fit comprendre que l’on devrait s’attaquer en préalable aux causes avant les conséquences (effets) : louable intention qui d’observation débouche en une indiscutable et unique trouvaille : le malheur du Noir c’est la mentalité du Noir.
Alors que doit-on encore s’abîmer à observer ?

Faut-il aller à l’action avec des mentalités négatives et complexées, des Femmes et des Hommes fortement incultes, des enfants instruits dans la faiblesse et en petitesse de vulgarité ; Tous savamment éloigné des bienfaits de l’acharnement à la réflexion et l’imagination.

La richesse humaine se trouve être dans la complexité, ce à quoi l’Afrique territoriale abonde de juteuses richesses, Et l’Africain (e)… ; De quoi flatterie peut lui être reconnue ? À qui d’autres inspire t-il concrètement crainte, voire envie ? Qu’elle conquête peu lui être envisageable ?

La simplicité d’esprit étant à mille lieux de tout cela...

Pour ma part, l’on doit porter l’action africaine en le lavage (reformatage) des mentalités Noirs, et cela passe entre autre par l’incessant de faire participer à la réflexion sur l’environnement et mettre à mal l’assistance qui ne développe que des obligés et nourrie en ricochet la compassion de misérabiliste.

D’une autre approche, en réponse à celles et ceux qui prônent la lutte armée, sans pour autant dénier le courage physique qu’expose certains Noirs, interrogation est de savoir dans le contexte du rapport de force matériels : s’il s’agira de tester la force de l’adversaire (capacité de réaction) ou sa faiblesse.

Ironiquement nous ne pouvons objectivement ne gagner « si possible » que par la voie du maquis ou guérilla. Mais au fait d’observation du quotidien, se pointe l’ironie d’absence même récente de tels succès. Même la récente révolution du grand frère Cabral, n’eût de victoire que la volonté de l’occupant portugais qui abandonna les lieux sans y en être sincèrement contraint par l’action africaine ; Ce qui en outre resplendit des indépendances chatonnées au pas de cha cha.
Mais il est vrai que la vie n’est pas figée et l’histoire s’écrit constamment…l’espoir étant...

L’un des traits de la défaite du Noir se trouve être le ridicule d’une galopante perception donc la chaude conscience et les paupières brûlantes ne sont une gêne à sa quiétude. Le poids de la conscience lui pesant de vitalité, il semble ne préférer que la brutalité réactionnaire à l’égard de lui-même pour s’en extraire. Et voilà qu’il revendique l’action tout azimut pour complaire sa conscience dans l’esquive de sa réalité de faiblesse.

En somme il faut combattre l’africain(e) comme préalable action, et loin de jugement ayant le mérite de doper sa brutalité d’esquive, il faut l’inciter à développer son conscient, s’adonner à la réflexion et imagination. Afin de l’extraire en croyance de dépassement et implicite acceptation d’incapacité.
Le talent en la matière étant propre à tout Homme, il doit se délaisser de celui du distrayant de part ses qualités athlétiques et du festif : source de son sommeil.

Il doit être combattu la quiétude d’attentisme du fait d’autrui et l’admission voire adhésion d’impuissance sous quelconques justifications. Attitude combative s’intronisant ou s’initiant nécessairement au sein de son propre entourage et de loin sous l’égide directive d’un quelconque messie ou que sais-je.

L’action Africaine se construit dans votre quotidien, non loin de vous, c’est auprès de vos amis (es), enfants, sœurs et frères, parents : et sans relâche, au nom de l’amour qu’elle suscite, qu’elle se matérialise, qu’elle s’identifie, qu’elle se construit, qu’elle se bonifie.

J’ai pris sur moi de colporter quotidiennement et sous diverses moutures cette nécessité. D’interpeller là dessus, et n’attend pas que vous vous unissiez à moi, mais vous sollicite à souffler dans ce sens et sans relâche sur les braises de l’espoir africain.

Joseph TAPA



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