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13/06/2012 17 05 44 (UTC)[citer]
le 27/01/11
Partition du Soudan ou la nouvelle honte Africaine !

Les territoires géographiques des Etats africains sont pour l’essentiel issus, non pas des combats internes des populations en quête de grandeur territoriale ou conservation d’espace hérité comme le furent nombres d’autres civilisations humaines, mais en sont la résultante soutenue bienveillante et bienfaitrice de l’organisation de la colonisation. Territoires définis par la conférence de Berlin de fin décembre 1884 à janvier 1885 par les Etats européens.

Les territoires étatiques africains ainsi définis par les bons soins européens ; Les leaders, Africains sitôt l’indépendance « entendu » organisationnel et politique, de festival, octroyé, par les mêmes dessinateurs de bon sens profitable des frontières d’exploitation africaine, confirmèrent l’intangibilité des limitations frontalières, au travers de l’institution en 1964 de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).

Il va s’en dire qu’il était ainsi explicitement reconnu sous couvert d’illusoire de paix, une faiblesse africaine dans la matérialisation en nation propre ou spécifique d’espace de vie des communautés. Le vœux de pacification et unité hallucinogène inscrit de simple lettres manuscrites sans en être révéré de force d’esprit et révélé de comportement, n’en vient guère à obvier des frustrations de séparation identitaire que vivent ici et là les peuples Bantou, Touareg, Tutsi, Hutu, etc... dans l’Afrique prédécoupée en exploitation coloniale et auxquelles se sont accolés de complexité via les voies et moyens de profit colonial, l’imposition de théologies étrangères : christianisme, islamisme.

La cristallisation des frustrations se développant d’avec l’immensité territoriale (sous angle de multitudes communautés s’y retrouvant sans pour autant exprimer de concret le désir de vivre ensemble qu’emporte l’esprit de nation), les mauvaises et/ou absences de redistributions des biens et richesses nationaux, et de surtout le choc d’assimilation et convivialité des théologies, produisit des guerres violente et cyclique à l’exemple de celle dont connu le Soudan peuplé d’un Nord quasi exclusivement musulman et d’un Sud majoritairement chrétien.

L’incapacité de victoire armée d’une région sur une autre, enfonçant désolément les populations en victime première d’une guerre interminable. La communauté internationale sous l’égide bienveillante et bienfaitrice des Usa (grand absent du partage de 1884), s’interposa d’humanité en de pressions de toutes sortes, imposant en 2005 aux belligérants soudanais une voie de paix passant par l’intronisation d’un référendum d’autodétermination du Sud Soudan.

Il est fort à penser que les voies et moyens de pressions et autres insidieux prévalurent à l’orchestration référendaire conditionné sous sollicitation du Nord, à une participation d’au moins 60% de la population sudiste pour être reconnu de valeur.

Toutefois, il en ressort qu’après des années dites d’indépendances, qu’après des années de formations sous les lumières intellectuelles des enfants d’Afrique, qu’à l’ère du modernisme de mondialisation (nouvelle organisation évolutive du servage), l’Africain en soi de coutume et de toujours s’en remet d’impéritie en recours à autrui pour définir les contours de sa jouissance de vie.

Voilà donc, à la saisie provisoire du résultat référendaire (victoire du oui à plus de 90%) que sera de pratique, défini sous l’égide étrangère, une nouvelle entité territoriale africaine. Avec comme bémol adoucissant infecte : l’expression populaire « démocratique », bien aiguillée et surtout financée par la communauté internationale (nouvel héritier de Berlin 1884).

Enfin, sans qu’il soit besoin de donner dans de la polémique stérile, qu’en serait-il de favoriser la fusion des communautés éparses en des territoires à l’intangibilité consciencieusement méprisant d’abjection ?

Joseph TAPA



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