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13/06/2012 15 03 53 (UTC)[citer]
le 03/04/12
La CEDEAO fille de l’Union Africaine et de névrose…

Le médiatique et touristique pré carré colonial français, sous l’appellation nouvelle de communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest en substitution de l’appellation d’Afrique Occidentale Française,propulsé en havre de paix et bon élève de l’implantation de la démocratie en Afrique ; et duquel est habituellement et pompeusement assené de qualité et d’exemple au conscient africain de fétide Hommes politiques asservis à la généreuse France tels que les Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’ivoire, Léopold Sédar Senghor du Sénégal, qui s’opposèrent de vive énergie et de victorieux en leur temps aux affaires publiques au fédéralisme -contraire aux intérêts français- avec en vue une fusion de la région (regroupement des populations en une seule nation) en un seul ensemble sous l’appellation de Fédération du Mali que portait vigoureusement le chef d’Etat malien d’époque Modibo Keita.

L’union des populations n’ayant pu être réalisée après que la Fédération du Mali créée en janvier 1959, proclamée en juin 1960 ait éclaté août 1960 avec le concours en lâcheté des félons Houphouët-Boigny et Sédar Senghor. S’est de conséquence invitée sur la scène politico-militaire, la question d’indépendance des populations Touareg parsemées entre l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad, dans un moindre mesure la Guinée-Conakry et voire le Sahara Occidental. Et s’est institutionnaliser en siège des divisions la CEDEAO qui d’ironie d’histoire (la répétition étant cœur d’histoire) est actuellement sous la direction de l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara (ADO), portée aux fonctions présidentielles via le concours d’une force armée hétéroclite et au sein de laquelle la généreuse France y joua un déterminent et grand rôle.

Et de poursuite de coïncidence d’ironie historique, c’est au Sénégal que le président en exercice de la CEDEAO, ADO, en marge de l’investiture du quatrième président sénégalais depuis l’indépendance en 1960, Macky Sall, putatif du séide et grand ami de la France l’ex président Wade conjugalement lié tout comme le président ADO ; c’est sous l’invocation de l’urgence que caractérise la menace d’extension de conflits sous régionaux au travers de la fulgurante progression des hétéroclites forces Touareg allant de succès militaire en prise de villes faisant partie de leur revendication territoriale (Azawad) : que le président en exercice de la CEDEAO, ADO, a annoncé exclure des instances sous régionales le Mali marqué par les défaites de son armée et les pertes de contrôle des villes emblématiques telles que Tombouctou, Gao, Kidal ; et réaffirmer le vœux de mobilisation d’une force militaire constituée à l’heure de 2.000 Hommes (de quelle origine ?) sous l’égide de la CEDEAO pour être déployée au Mali dans quelles intentions (?) : mener un nouveau coup d’Etat ou/et combattre les rebelles Touareg ?

Petit décryptage de la matérialisation de l’intention militaire de la CEDEAO

Il est notoire en Afrique que dans l’ensemble les forces armées (militaires) sont particulièrement sous formées, mal entretenues et effroyablement sous équipées en raison de considérations politiques tirées des craintes de prise de pouvoir (captation) par les militaires et nées du fait que les armées africaines caractérisent le plus souvent un repère pour malfamés et autres pauvres et excités peu instruits. Quand bien même la tendance s’inverserait lentement en raison de la cherté du coût de la vie et du galopant chômage touchant plus sévèrement des jeunes instruits. Celle-ci (tendance) s’entrevoit par l’élévation du niveau requis pour servir dans les armées, passé du minimum d’instruction primaire à celui de l’obtention du brevet voir du baccalauréat.

Il n’en reste pas moins que les corps de protection présidentielle, se relèvent être les plus choyés en armements/équipements et bénéficient le plus de meilleure formation et d’exercices d’entretien de combat. Cependant, ces corps de protection présidentielle qui caractérisent pour bons nombres de pouvoir en Afrique une des clefs de leur maintien, ne sauraient être allégés en Hommes pour la cause de la CEDEAO, sauf prise de risque de coup d’Etat tiré en partie d’identiques revendications (sus énoncées et axées au sous traitement) exprimées de motifs du putsch par l’armée malienne. Il n’est pas oublier que la garde présidentielle au Mali, pourtant entière et vraisemblablement en partie de connivence avec les mutins devenus putschistes, n’a pas entendu défendre l’emblème national abandonné aux putschistes et remplir sa mission à l’égard du président contraint pour sauver sa vie de prendre la fuite avec un petit groupe de fidèle d’à peine 10 personnes.

D’un petit rappel, les forces internationales africaines s’exerçant dans des conflits interne en Afrique et étranger à leur pays d’origine projettent un révulsant de saveur qu’exprime sans succès relatif par la mise à disposition via l’U-A d’au bas mot de 20.000 soldats en Somalie épaulés par bien plus des armées kenyanes et éthiopiennes, sans en omettre les supplétifs divers de milices locales attachées au gouvernement local. Le spectaculaire d’annonce de déploiement d’au bas mot 5000 Hommes en Centre-Afrique épaulés par pas moins de 500 soldats Us et l’armée locale soutenue par celle tchadienne pour la simple capture du rebelle ougandais Joseph Kony. La CEDEAO elle entendrait résoudre la crise malienne constituée de multiples mouvements fortement armés et maitrisant le terrain, avec une force de simplement 2.000 Hommes.

Mais alors, de qui pourrait être excipé la présupposée force de la CEDEAO ?
Du Mali : le pays étant au centre de l’affaire et en proie à l’avancée humiliante pour son armée des rebellions Touareg, son armée en est d’office exclue.

Du Niger : le pays est lui-même en interne en proie et grande difficulté d’avec un autre ersatz de rébellion Touareg qui n’y verrait qu’une bienvenue opportunité de s’allier à celle du Mali en espoir certain de bénéfique d’entraide. Le risque est de taille qu’il implose par la suite et que l’incapacité militaire actuelle à vaincre la locale rébellion Touareg ne projette de causes identiques et mêmes effets qui ont conduit à la destitution du président malien, l’ex général Amadou Toumani Touré (ATT).

De la Côte d’Ivoire : le pouvoir en place peine à contenir la sécurité des biens et des personnes en interne. Quand bien même les forces de défense et sécurité (gendarmerie, police) sont appuyées dans leurs tâches par celles militaires qui au demeurant sont en totale reconstitution après les événements guerriers post électoral de décembre 2010 ayant conduit à la fuite de bons nombres de soldats et officiers servant sous l’ancien régime Gbagbo. La faiblesse de l’armée locale constituée entre autre pour partie de milices aux considérations de loin nationale, au risque de replonger le pays dans un conflit à la somalienne et ses chefs de guerres autoproclamant l’indépendance de certaine région, caractérise à coup sur un obstacle.

Le Sénégal : le pays vient d’élire un nouveau président sur qui est reporté la crise socio-militaro-politique (sécession) de Casamance et n’en est par encore sortie d’une tension sociale sous pendant électoral (soutien de fait au nouveau président Sall dans une dynamique du tout sauf Wade, à satisfaire la victoire obtenue de ses différents et opposée soutiens) ayant à coup sur divisée l’armée. L’ex président Wade, fut assez sage de ne soutenir que politiquement et non militairement la chute du bien aimé et musulman Kadhafi par sa population en majorité musulmane. Le Sénégal en 2008 se défaussa à soutenir l’Union Africaine dans son envolée guerrière pour déloger au Comores Musulman, Mohammed Bacar sur son île d’Anjouan, alors même qu’il s’était engagé à y envoyer 150 fusiller-marins.

Le Bénin : certainement le pays aux forces armées les moins bien loti de la région. De plus fortement embrigadées dans des croyances mystico-religieuses. Il est fort douteux que ces prêtres en puissance entendent sincèrement croiser le feu avec la détermination des musulmans Touareg.

Le Togo : le pays faisant face à des agitations sociales et politiques soutenues et des procédures judiciaires à l’encontre de responsables militaires, sans en omettre la pauvreté en nombres de ses forces armées, délicat serait de maintenir pour une durée indéterminée le meilleur de ses troupes hors des frontières nationales.

Le Burkina Faso : le pays sort à peine une longue série de soubresauts divers et variés de mécontentements ayant cancérisés les troupes au point que la garde présidentielle s’en prenne au palais présidentiel de Ouaga 2000 marquant d’en attenter à la vie du président, Blaise Compaoré, qui y pris un temps la fuite. De plus il semble être un poids (affaiblissant pour lui) inscrit encore pour longtemps dans la sécurité en Côte d’Ivoire où il agit sous le couvert d’assistance à la protection de sa propre population qui est en nombre établit et accablée de maux divers par les autochtones. Ce qui est différent du Mali voisin. Et de plus, n’en est pas pour autant à l’abri de l’émergence sur son sol d’un mouvement de révolte en ce que des Touareg sont aussi bien établis dans ce pays.

La Guinée-Conakry : le pays qui vient d’élire un nouveau président qui a déjà subit une attaque (peut être un coup monté, dénotant des tensions interne) de sa résidence par une frange de l’armée qui vit une purge programmée, aurait du mal à s’inviter dans des opérations étrangères indéterminées. Et cela d’autant plus qu’en interne, de vibrante tensions sociales autour des questions de la tenue des législatives et la stigmatisation des populations musulmanes peuls (cousin des Touareg) s’apparentent en de l’eau sur le feu.

La Gambie : le pays au minuscule d’armée et en proie à de latent menace d’incitation au putsch de la part du Sénégal l’accusant de soutenir la rébellion casamançaise, est à l’heure orienté aux désidératas de son prophète de président Yaya Jammeh, prétendument guérisseur à ses heures perdues du Sida, qui ne veut reconnaître l’élection de ADO en Côte d’Ivoire et donc de facto sa présidence à la tête de la CEDEAO.

Le Nigeria : l’ogre militaire de la sous région a montré dans le passé ses muscles dans des pays en déliquescence (Sierra-Leone et Libéria), sans pour autant être à nos jours en mesure de neutraliser chez lui des factions de mouvements armés dans le Sud (MEND étant le plus populaire) et au Nord (Boko Haram) qui ont depuis peu fortement embrayé de recrudescence la sédition. Boko Haram se ferait un plaisir en interne d’instrumentaliser une guerre contre les frères musulmans de Touareg.

La Sierra-Leone, Le Libéria, La Guinée Bissao : ces pays en proies à de graves tensions internes pour la Guinée et résultantes de tensions encore chaude dans les esprits pour les deux autres ont fort à faire en interne pour s’oser dans des batailles hors de leurs frontières.

Le Ghana : voilà un Etat africain qui ne se mêle que de politique politicienne en interne chez lui.

La Fameuse Diaspora : Fort de verve morgue bons nombres vous soutiendront qu’ils ont émigré pour des questions économiques, s’y adonnent servilement au titre de survie familial et s’intéressent tout au plus aux questions politiques et de loin militaire qui ne saurait être axe de dévotion/manifestation à leur amour des patries africaines.

A moins qu’il va s’agir de recourir à des milices et autres forces armées d’autres pays (à l’instar des aguerries angolaises ou rwandaises) sous le sceau de l’occultisme pour servir la CEDEAO. Toutefois le précédent Jean Pierre Mbemba (R.D Congo), aujourd’hui traduit devant la Cours Pénale Internationale (CPI) au titre de commandant en chef (même si pas sur le terrain d’activité aux moments des faits reprochés) et logé dans une cellule à la Haye pour être intervenu de manière violente à l’endroit des populations au secours/en additif des forces armées centrafricaines sous la présidence d'alors de feu Ange Félix Patassé et d’époque menacées par les Hommes victorieux de l’actuel président François Bozizé. Ce précédent est de nature à contenir les excités et cela d’autant plus que s’y adjoint de rétif celui lié à la livraison à la même CPI de Charles Taylor (Libéria) alors en exil au Nigéria avec de forte garantie de soutient de son ami et ex président Obasanjo et pourtant sous une certaine amnistie : dévoilant que les garanties n’ont de force dans le temps et l’esprit des Hommes. La CEDEAO a-t-elle pour autant les moyens politiques et financiers de s’offrir des milices qu’elle ne contrôlerait assurément pas par la suite ? Et au risque de se voir lier en complicité à des exactions de nature génocidaires ?

Il est aussi plausible de solliciter le recours à une force internationale sous la coupole occidentale et d’annonce sous l’égide de la CEDEAO, comme cela s’institutionnalise en affaire interne africaine. Et dont la France ne s’en est pas éloignée, son représentant en charge des affaires de coopération d’avec l’Afrique laissant entendre qu’elle pourrait par ce moyen y intervenir. La spécificité malienne en contrariété de son intervention en Côte d’ivoire et en Libye, réside en ce qu’il n’est pas ici souligné la nécessité d’éviction d’un homme et sa clique comme se fut le cas pour Gbagbo et Kadhafi, mais bien plus l’atteinte à des populations musulmanes Touareg dans un contexte de conflit d’avec le monde musulman et plus ouvertement résultant des échecs et duperie des interventions en Irak, en Afghanistan...et politique pour l’heure d’avec l’ogre iranien. Le risque de cristallisation de la haine et ses conséquences bien au-delà du Mali n’est pas des moindres -petit- !

Qu’est-il donc à la portée de la CEDEAO
Le président de cette institution, ADO, a entendu rappeler que l’annonce de mobilisation de la présupposée force de 2.000 Hommes s’étiolait de dissuasif en l’espoir que cela ternirait l’ardeur des rebellions au Nord Mali. Autrement il reconnaît qu’il n’est d’autre solution qu’arpenter les salles feutrées en négociation.

La CEDEAO est bien fille de l’Union Africaine, le ballet des rencontres internationales à tout bout de champ se concocte déjà. Dommage qu’elle ait laissé assassiné celui (Kadhafi) qui au tour d’un thé de menthe sous une tente de bédouin venait à bout des velléités des différents mouvements Touareg avec très souvent le concours financier que ne peu s’offrir les nouvelles autorités libyennes plongées à reconstruire tant une unité nationale à coup de billet de banque restant et surtout à rembourser le coût astronomique à eux-seul bénéfique de la destruction de la Libye.

Mais alors que va-t-on offrir aux Touareg si l’on ne souhaite pas leur reconnaître l’indépendance du territoire qu’ils revendiquent d’ancestral et délimite sous l’appellation de l’Azawad ? Et qui pour partie est exploité pour sa richesse souterraine en uranium extrait par le groupe français Areva. Et duquel des études auraient dévoilées l’existence d’un riche potentiel pétrolier et autres richesses minières.

Va-t-on devoir leur offrir une part des bénéfices d’exploitations-commercialisations ? Quelles Sacro Sainte Ruses va momentanément résorber ce conflit et sauver la Face des acteurs de la CEDEAO…l’U-A n’à point besoin d’être citée, elle prépare certainement une feuille de route pour ses archives qui seront tôt ou tard détruites.

Les négociations vont être échaudées à coup sur avec l’invitation de la fameuse CPI pour planer d’épée Damoclès sur les plus boulimiques.

Joseph TAPA



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