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24/02/2012 21 09 48 (UTC)[citer]
Le 04/02/11
De l’infecte des forces armées Africaines

Il est de pratique qu’à la limite du dialogue dans l’éducation ou instruction, le recours à des artifices de contraintes symboliques (menaces etc.) et virulentes (violences etc.) se trouve justifié. Justification renforcée par la notion d’autorité sur la personne et conceptualisée sous celle de monopole « légal » pour le bien être des communautés/nations.

Ainsi, les parents en sont dévolus, l’Etat administratif d’un territoire tout aussi de droit (autorité et monopole) garanti au travers des forces armées de défenses et de sécurités (militaire, gendarmerie, police et voire milice).

Observation des forces de défenses africaines

Contrairement à ce qui se dévoile sous d’autres continents, les corps en armes africaines et précisément celui dit militaire s’illustre plus en supplétif des forces de polices (maintien de l’ordre et sécurisation des bien et des personnes : pour le principe) à en croire qu'est là la réalité de leur mission. Et sous le couvert du salut national, s’immisce "de toujours" dans l’espace civil public politique et administratif, en contrariété de la mission de garant de la défense territoriale telle que idéologiquement préconçue.

Une certaine perception laisse à croire que la force dite militaire en Afrique est instituée en garantie de propagande de l’idéologie exportée de démocratie... quand bien même celle-ci, de criant dévoilerait des limites d’adaptations. En effet, comme se le fut tout récemment au Niger (dernier fait d’arme africain à ce jour), où les institutions issues du jeu démocratique exposèrent les lacunes -voire abjections- naissant du fléau de démocratisation ; Sous le couvert de restauration de la sacro sainte démocratie, l’armée la baïonnette saignante par la voie du commandant Salou Djibo s’invita en sauveur de la nation (18/02/10).

Le jeu politique "civil" étant relégué en mascarade pour qui voudrait s’y illuminer.

C’est à ce titre de révérence de la démocratie, que sont institués les coups d’Etats proliférant en Afrique :
Tous au nom de la restauration ou rectification (comme l’insinua le grand frère Compaoré à la suite de l’éviction mortelle du grand frère Sanakara au Burkina- faso en octobre1987). Et ainsi que, quasi totalité des mouvances militaires qui de force s’imposent en contrariété de leur mission, au champ social et politique arborent judicieusement en leur dénomination la référence à la démocratie. A l’exemple du Niger cité ci-dessus, en le conseil supérieur pour la restauration de la démocratie (CSRD).

Il apparaîtrait donc que la mission première des forces armées de défenses africaines, soit d’absolu de garantir la perfusion de la démocratie héritée en legs colonial.

Et pour ce faire, il fut insidieusement bien pensé la formation des cadres et officiers militaires dans les artères des anciens Etats colonisateurs.
Les événements actuels en Tunisie et en Egypte, révèlent l’infecte contrôle de ses forces armées par l’étranger. En effet c’est de l’intervention "pour ne pas dire sollicitation voire imposition" des frères d’armes de formation à l’étranger (plus en vue : les officiers français et surtout américains), que nombres d’officiers de ses armées africaines se glorifient d’un devoir haut combien salutaire dans la sauvegarde des vies humaines. Et qui de revers, expose d’indécent, de la réelle dévotion de ces hauts gradés et hommes en armes.
Ce qui renvoi sérieusement à s’interpeller du sens et portée des formations instruites hors d’Afrique.

Sans qu’il soit besoin de recourir aux dogmes de patriotisme et autres voluptueux de panafricanisme, au vu des faits d’armes guerriers quasi inexistants des armées africaines dans la défense des territoires ; S'impose la compréhension de la nécessité à parfaire au delà de risible, l’acquisition stratégique et tactique auprès d’aguerris et hors d’Afrique.

Sur les faits d’armes

Il est d’histoire, depuis le ballet des indépendances, qu’aucune armée africaine ne s’est trouvée victorieuse dans l’exercice de sa mission face à l’agression d’un Etat tiers (faits rarissimes). Voire même dans l’assistance d’un autre. Exceptions faites, de la guerre qui opposa l’Érythrée à l’Éthiopie (98-2000) conclue d’une victoire éthiopienne et redéfinition territoriale ; Et le non moins célèbre cas comorien (mars 200.

Les conflits de renom ne dévoilent que les incapacités des armées africaines :
1- l’Angola (au demeurant armée africaine la plus aguerrie de 16 ans de conflit) de 1975 à 1991, vu sa guerre civile interne en absence de victoire d'un camp en opposition (MPLA/UNITA), s’orchestrer de ruse politique en accord de paix ayant fragilisé de sucès au final l’une des parties (UNITA).

2- Le Zaïre devenu entre temps république démocratique du Congo, connu une invasion armée venue du Rwanda et Ouganda de 1996-1997, qui ne suscita guère conflit armé d’avec les forces en armes zaïroises qui tout simplement carapatèrent. Il fallu l’affrontement des forces armées (Rwanda, Ouganda, Angola, Zimbabwe, Namibie etc.) s’interposant dans ce pays pour que soit apposer l’étiquette de guerre.

3- Les interventions fortement coûteuses en échec militaire, du Nigeria, en Sierra Leone (1997) et au Libéria (1990-1997 et 2000-2003), en soutien des pouvoirs en place, sans qu’il puisse être porté victorieux stratagèmes du génie des représentants des corps en armes, se soldèrent "Tous" de négociation politique interne.

Il est toutefois à mettre à l’honneur perfide, la victorieuse sortie des troupes africaines (+ de 1500 Hommes) avec le concours déterminant de la logistique française et Usa, dans leur chevauchée à déloger en mars 2008, sur l’île d’Anjouan, aux Comores, le félon colonel Bacar avec ses quelques 100 gendarmes.

Cependant, les Etats africains, majoritairement membres des instances internationales mondiales telle que l’Onu, ne se sont de toujours pas offusqués en réclamation de justice, voire d’excuse, en ingérence et agression d’un des leurs -à défaut de réciprocité en sagesse-, par l’armée française en septembre 1979, "sans qu’il eut été porté quelconques menaces directes aux ressortissants et intérêts français (comme tout récemment au Niger où elle intervenue sous se couvert)", en destitution bienvenue du renégat despote et abominable dictateur Bokassa, en République Centre Africaine.
À moins que prescription soit de mise : laquelle ?

Les forces armées africaines sont au plus haut fragilisées par l’addiction aux formations étrangères, et celles-ci s’embellirent d’incapacités fétides du rétif à s’inscrire d’elles mêmes concrètement et salutairment dans des formations exclusivement locales. Au point que se soient les anciens Etats colonisateurs et néo colonisateurs (Usa à l’instar de son implantation en Mauritanie, Chine, etc.) qui se lancent à prodiguer et distiller dans se relent des stages localement.

L’Afrique se doit d'absolu de revoir les artères de formation d'officiers de ses forces armées et défenses, pour marquer de réel ses rêves d’indépendances. Et ce d’autant plus qu’à la lumière de ses faits d'armes et sa propension à la négociation politique (symbole de coutume à palabre), il n’est d’évidence besoin d’être un féru de guerre pour être en mesure de défense.

Il va s’en dire que ces formations ne sont ni plus ni moins qu’ancrage maléfique à la petitesse, et élogieusement caractérisent de perpétuation la domination et contrôle des espoirs africains.

Joseph TAPA



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