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Adm
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24/02/2012 14 02 48 (UTC)[citer]
Le 05 nov 11
Que se trame t-il en Somalie ?

La Somalie ne connaît plus d’unité et souveraineté territoriale depuis la chute (démission) du Général Président Siyaad Barre, en janvier 1991.

Le pays éclaté avec la bénédiction étrangère s’enfonça en une gouvernance régionaliste (division), à la merci de chefs de guerre obéissant à des logiques claniques et poursuivant d’intérêts économiques ; Amorçant ainsi la multitude d’interventions étrangères sous l’invocation d’alors de la nouvelle trouvaille internationale que fut : le droit d’ingérence humanitaire.

L’expérimentation (ingérence) néfaste sous la houlette de l’Onu, débuta dès 1992, avec l’envoi de troupes d’occupation pakistanaises, sitôt remplacées par celles Usa, qui y déguerpiront chaudement dès 1993, orchestrant derrière elles une situation incontrôlable et quasi chaotique de plus bel, tout bonnement refilée en résolution aux instances d’ententes africaines.

L’Afrique mise en dépourvue, devant la déliquescence de ce territoire fractionné en insécurité (abandon) et les conséquences directes et indirectes sur les efforts de construction réelle d’unité africaine qu’elle entreprenait d’époque, dû s’en remettre aux instances onusiennes via le concours financiers et appui technologiques et logistiques pour une amorce de sortie de crise -guerrière- conforme aux préceptes conventionnels internationaux (organisation et imposition des voies et modalités).

Le magot financier miroité en substitution des échecs des forces onusiennes non africaines, de leur expérimentation, ouvra un ballet d’intervention tout azimut avec dès 2006 celle du géant de la sous région qu’est l’Ethiopie. Qui s’y retirera dès 2009 pour non compensation onusienne profitable. Et en parallèle de l’intervention éthiopienne, dès 2007, la mise sur pied d’une force onusienne africaine (AMISOM) essentiellement composée majoritairement de soldat burundais et suivi d’ougandais ; en appui des troupes locales (milices) du gouvernement -provisoire- installé par l’Onu, et avec pour actuel Président Sheikh Sharif Sheikh Ahmed (un des protagonistes de l’éclatement du pays en qualité d’ancien membre de milice islamiste).

L’Amisom pourtant bien choyée et forte de 9000 hommes, n’arrive de toujours pas à nos jours à vaincre les quelques 3 à 4000 (voire bien moins) insurgés sous la bannière du mouvement religieux Shebab (internationalement présenté comme extrémiste, car louant la charia comme le Cnt libyen qui lui ne le serait pas !). Au point que son contingent va être très prochainement augmenté de 4000 hommes, et ce, quand bien même elle bénéficie d’appui de soldats somaliens environ 2000 nouvellement formés par les bons soins des armées française, ougandaise, kenyane et Djiboutienne ; Et aussi des incursions ponctuelles de l’Ethiopie qui continue à armer une milice progouvernementale.

En dépit du nombre considérable des hommes en arme et doté d’armements significatif (char de guerre, avions et hélicoptères de combat, missiles, etc.) face à l’hétéroclite milice Shebab sous armé, mal équipée et peu formée à l’art de la guerre : voilà qu’à leur tour, entendent participer d’ingérence humanitaire et/ou sécuritaire, les armées kenyane et d’insoupçonnable celle Djiboutienne (petit pays supplantée par l’armée française qui s’y est établie stratégiquement) avec une annonce officielle de 850 hommes. Difficile d’y croire !

Indiscutablement, il se trame quelques choses de pas ou peu sécuritaire en Somalie

Il fallu qu’une française malade et handicapée motrice de son état, soit dite enlevée par les insurgés Shebab en territoire kenyan, pour que l’armée de ce pays se décide de s’ingérer en souci de sa sécurité territoriale et de fouler au pied la souveraineté de la Somalie…Et cela en appui fort de communication de justification guerrière. Après la désolation de la France via son ministre de la défense, qui s’est fendu dans un sérieux comique, de déclaration soutenant que les preneurs d’otage de la française handicapée (se déplaçant en chaise roulante et enlevée de préférence aux autres valides français résidant sur la même île kenyane, et sous les yeux de son compagnon kenyan a qui il n’arriva rien d’autre que la frayeur de voir s’en aller sa compagne portée à force de bras par les preneurs d’otage en fuite !!!!) cherchaient à vendre son cadavre après avoir refusé de lui faire parvenir les médicaments que la France a humanitairement mise à sa disposition.

Le contexte international de crise financière de la Grèce et la fin brutale du guide Kadhafi en Libye, détourna les esprits de l’envolée (crescendo) campagne de communication guerrière somalienne justificative, que n’arrive pas à auréoler de succès de terrain l’armée kenyane : marquant affreusement le pas, et de dédouanement invoque la météorologie en obstacle (saison pluvieuse qu’elle aurait apparemment découverte à cette époque de l’année). Depuis lors, la communication de présentation barbare des Shebab, vendeur de sépulture humaine, aurait évolué de suite logique en l’action nécessaire de châtiment (mortel) au travers d’un renforcement des troupes d’ingérences dont vient de faire écho l’armée Djiboutienne (totalement dépendante de celle française).

Les Shebab, serait à l’évidence de pratique, les boucs émissaires cachant une furie dont-il est préférable qu’information soit de mise une fois le fait accompli.

Joseph TAPA



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LES CONSÉQUENCES DES MAUX AFRICAINS.


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