le 05 Sept 2011
Parfum de l’interventionnisme de force internationale et dérives en Afrique

Affuté à marquer un Pas observatoire, en quête d’enseignements, devant l’envolée éparse en grogne soutenue de virulentes distorsions ( désaccords violents entre pour et contre : guerre Libye) de nombres de mes semblables, ami-e-s et sympathisant-e-s aux intérêts et causes africaines ; Assenant à tout va courroux à la machination interventionniste -majoritairement dénommée néocolonialisme, au relent puant de ré civilisation à fleur d’injonction démocratique- dans les affaires internes, privées et publiques africaines : via l’invocation stridente (fallacieuse) et orchestrée Célèbre Printemps Arabe (soutenu en propagande de révolte libératoire en revendication de similitude occidentale avec l’appui complaisant de l’occident) et particulièrement l’agression en force militaire internationale -non africaine- du territoire dit Libye.

D’une observation à valeur commémorative, il apparaît qu’après les guerres théologiques (croisades), de civilisation (colonisations), sont entreprises celles organisationnelles (démocratiques)…et de toujours par les mêmes ! Et continuellement sous l’excitation volontaire et bienveillante du/au bien être des autres !

Néanmoins, de l’observation émergea d’importance deux problématiques défiant l’activisme sociétaire de l’Homme Africain :

1- Ses moyens, aptitudes et capacités dans la maitrise, défense et sauvegarde souveraine, de ses idéaux devant Tout autre que Lui.

2- Ses moyens, aptitudes et capacités, en la cohabitation « pacifique » de ses peuples.

Autrement, Que peuvent Collectivement faire les Africain-e-s devant une agression étrangère "à la souveraineté continentale, et à l’identique, Collectivement, en interne à la sauvegarde de la paix entre leurs populations ? Car en effet, l’envolée d’agression militaire étrangère (non africaine) en terre libyenne, mis à jour une double crise de faiblesse et de haine.

- Faiblesse dans l’incapacité à défendre leur continent contre l’extérieur et en interne : contre les leurs embrigadés en fanatisme jonché de compréhensions déformées à travers leur frénésie ; Donnant pour ainsi dire, libre cours et force aux manipulations en tout genre.

- Haine dans l’exacerbation des rivalités à l’accent génocidaire, et fortement, raciste à l’endroit des populations Noires (de toutes obédiences religieuses ou sans) par celles dite Arabe à la peau blanche.

D’un Amer Constat, s’impose tout bonnement le : Rien !
Les Africains ne sont et s’intronisent de trop qu’en Spectateurs Ambiants :

•Plus affutés sont-ils à Tancer gaillardement et hautainement d’esquive d’implication personnelle : des institutions qu’ils entendent de copie de ce qui se fait ailleurs, les représenter (U-A, CEDEAO, CEMAC, SADC, UMA, EAC, etc.), et dont-ils ne financent directement que d’obole l’existence et les actions pourtant à leur destination. •Plus malicieux sont-ils de sauve conduite intellectuelle, à indexer de crie d’orfraie la passivité de dirigeants Africains. En prenant bien soin à ne pas s’inscrire en exemplarité matérielle et concrète en contre de ces dirigeants : ne faisant valoir rien d’autre qu’esquisses intentionnelles et pamphlets lyriques, études et analyses incantatoires.

•Plus tapageurs sont-ils d’excellence mendicité à renfort d’humanisme, s’époumonant en l’espoir que d’autres donneront corps et vie à leur entendement de mieux être. Innombrables sont ils, qui au fait d’usage des moyens modernes de communication tel que l’internet et autres Facebook, etc., en usent d’utilité soporifique. Matérialisant leur concret d’activisme, dans des invitations les plus distrayantes et à l’exercice de problématiques dilettantes à force dilatoire. Autrement plus soucieux et disposés sont-ils à remplir les archives historiques d’ébauches intellectuelles de parfum de lâcheté.

Légion sont-ils à l’activisme criard de philosophie à l’emporte pièce, sans qu’aucune dynamique collective de terrain réel (non virtuel) n’emporte de brio leur esprit contemplatif. Nombres d’entre eux s’inspirant à profiter économiquement des méfaits subit par les leurs sous le fallacieux d’haranguer le minuscule de foule dans des colloques explicatifs : tarifiés à la présence.

Bien évidemment, le faible se procure de toujours et à bon escient des raisons et explications à sa forfaiture.
Dans ce sens, majorité vous asséneront qu’ils ne peuvent rien d’eux même et de par leur singularité ; Que leurs actions précédentes (marche, crise ivoirienne) furent lassantes et non productives (effets insignifiants) ; Soutenant par là, novation d’activisme en l’espoir de compassion étrangère (bienveillance quand ce n’est la réclusion en la providence divine) !
Pendant que d’autres projetant satisfécits moraux, bassement et égoïstement à visé personnel, se délectent consciencieusement en leurs faiblesses mutuelles et matérialisées d’éclat de victoire de l’humanisme étranger !

En bref, pour n’être de trop dans la réalité de déception, il est souhaitable et j’exhorte celles et ceux qui veulent porter un secours ou intervention directe et de terrain, aux Africain-e-s et à l'Afrique, face aux différentes et perpétuelles atteintes à l’honneur, dignité et autres préceptes de valeurs humaines : m’acceptent ou m’associent en effort. Et qu’ensemble nous poursuivons sans relâche l’occupation intempestive des officines publiques et autres espaces et voies publiques de/à ces Etats étrangers (en Afrique et ailleurs) méprisant de toujours et de macabre les sociétés africaines.

La conférence parisienne sur la nouvelle Libye, ne s’encombra que d’une habituelle déclaration d’intention à l’égard des attaques sans cessent contre des Noirs dans les contrées de ce Pays….Et aucune instance internationale ne s’attarde qu'autrement sur le sort des Noirs qu’en hypothétiques de dérives abusives : depuis l’institutionnalisation des organismes à vocation de sauvegarde et protection de droits philosophiques universels.

Où avez-vous entendu ou vu, une de ses institutions dit de rayonnement international en temps de paix, s’inscrire d’absolu à la cessation de la marginalisation des Noirs en Mauritanie, au Maghreb et ailleurs hors d’Afrique ? Preuve en est, à ne pas en douter, qu’il revient aux Africains valeureux d’en imposer de force la prise en considération de leurs idéaux et de loin en susciter d'interpellations philosophiques questionnements.

Voilà, je reste en attente non pas de vous lire en appréciation, mais de m’adjoindre de combat réel à Vous, pour le meilleur du respect des nôtres.

Joseph TAPA