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22/01/2012 18 06 34 (UTC)[citer]
Observations du volet Ivoirien des déclarations de M. Bourgi
le 13 sept 2011

Avant de faire valoir une appréhension ou compréhension sur ou de fond des indexations accablantes de déshonneur ou trahison panafricaniste de l’ex-président destitué Laurent Koudou Gbagbo, de Côte d’Ivoire ;
Il importe de rappeler que la crise Sociopolitique que traverse depuis le don d’indépendance à l’espace africain dénommé Côte D’ivoire, a pour principaux protagonistes à échelon diverse : 1- La France, 2- les leaders politiques ivoiriens, 3- le peuple ivoirien, 4- la communauté africaine (abstentionniste), 5- Communauté internationale (réactionnaire)

A la suite des déclarations publiques de monsieur Robert Bourgi, sur des collusions d’ententes illicites de certains dirigeants Africains, nommément désignés par lui, d’avec des politiciens français ; Caractérisées sous sa revendication d’un rôle d’intermédiaire de transport de somme d’argent faramineux dans le sens Afrique vers Paris, à destination de politiciens français en souffrance de financement divers…Le président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire Mamadou Koulibaly (depuis jan 2001), deuxième personnage public de l’Etat ivoirien sous la présidence de Laurent Gbagbo, a déclaré reconnaître l’atypisme de ces échanges. Admettant avoir été témoin d’un financement illicite du président Gbagbo, sur des fonds à la provenance non déterminée, d’un montant de 3 millions d’euros en 2002 : « Pour les besoins de la campagne électorale présidentielle de monsieur Jacques Chirac, candidat Président sortant en France ».

Cette déclaration de M. Koulibaly, venant d’affirmation corroborer les déclarations de M. Bourgi, sur l’indécent ainsi matérialisé d’illégalité de financement des politiques français par les dirigeants africains, suscita chez nombres d’Africain-e-s et autres : stupéfaction, interpellation et interrogation, face à l’assertion supposant le Président Gbagbo, comme étant un panafricaniste, de la première heure, et en lutte farouche contre des pratiques abjectes et au relent rétrogrades de colonialisme.

L’occasion faisant le larron, le président actuel installé via le concours armé international, Alassane Dramane Ouattara (ADO), s’y engouffra en déclarant son étonnement de la confirmation de la pratique reconnue par M. Koulibaly.

Tel un politicien avisé, il ferait bien (ADO) et serait bien inspirer à nettoyer son parterre avant de vouloir y sauter de joie…tant-il est lui-même un des acteurs clés de la décadence sociétale et sociétaire ivoirienne.

Encore qu’il n’est pas démontré, qu’il n’eut lui-même pas recours à de telle pratique : actuellement en sa qualité de président installé par la force militaire d’appui international, et du temps où il chapotait la gouvernance de l’Etat en qualité de premier ministre (nov 90 à déc 93) sous la présidence de Houphouët-Boigny.

Décortiquons donc ensemble l’indécent…
Il importe de rappeler :

1- Que le Président Gbagbo, arriva légalement au pouvoir en 2000, à la suite d’un déroulement et dénouement électoral fortement jugé piteux.

2- Que celui vu son pouvoir fortement menacé par une attaque armée dont l’issue fut le fractionnement du pays en deux, et débutée dès le 19 septembre 2002.

Il sera vite sous entendu que la France adouba et voire coordonna cette attaque. Ce que fortifie de scepticisme son refus à intervenir au secours des institutions et pouvoir du président Gbagbo, conformément aux accords mutuels dit de défense en cas d’agression subit de l’un des deux Etats.

3- Que l’élection présidentielle en France a lieu courant le mois de Mai. La campagne préalable débutant bien avant ce mois

De simple observation, monsieur Koulibaly, soutien que le Président Gbagbo aurait financé en partie la campagne du Président Chirac, en 2002. Soit avant le mois de mai. Et donc bien avant l’agression dont fut victime son pouvoir en septembre 2002, et le refus de la France de voler à son secours.
Ce qui laisse à supposer, tant il est naturel que l’on ne sort indemne d’une tentative d’assassinat, voire de simple violente agression : Que le président Gbagbo, à la suite de l’échec de sa destitution violente via les événements de septembre 2002, pouvait allégrement s’étoffer d’une attitude de panafricain en lutte contre les interventions et autres injonctions avilissantes à l’encontre de l’Africain.

Son attitude suivant cette date de 2002, consécutif à son refus d’application des accords dit de Kléber ou Linas Marcoussis de janvier 2003, à son retour au pays, exprime certainement la lumière (réveil) qui l’envahi !

Enfin, j’ose croire que celles et ceux qui se disent offensé-e-s ou choqué-e-s de l’accolage de l’attribut de panafricain ou africaniste au président Gbagbo ; Conservent de toujours leurs comportements d’enfance : pour celles et ceux souffrant de maturité et de principe de clairvoyance d’esprit.

Il n’est ici objet à soutenir que le président Gbagbo, autre responsable majeur de la crise sociopolitique et sociétale que traverse la Côte d’Ivoire, serait un panafricaniste, voire un africaniste œuvrant élogieusement pour l’Afrique. Il est tout simplement soutenu, que le disqualifier (Gbagbo panafricain) sous l’évocation (appui) des propos de M. Bourgi, sous la ferveur reconnue de M. Koulibaly : au vu de l’enchevêtrement des situations dans le temps (agression, etc.), ne saurait être perçu comme irréfutable.

Sans qu’il soit besoin de rappeler que sous la présidence Gbagbo, la présence des entreprises françaises dans les secteurs majeurs de l’activité économique ivoirienne (distribution de l’eau, électricité, fournitures d’équipements publics, téléphonie, etc.) fut belle et élogieuse.
Ainsi, est-il tout aussi à noter que de continuité d’exercice présidentielle avec le président Ouattara, la représentation française se poursuit de plus bel.

De conclusion, faites valoir d’autres arguments en dénégation de combativité africaine au président Gbagbo.

Joseph TAPA



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