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10/10/2011 14 02 55 (UTC)[citer]
L’esclavage de nouveau à vue !
le 12 Oct 2010

Le deuxième sommet arabo-africain, consacré à la formulation d’une stratégie de développement de la coopération dans les secteurs de la paix, de la sécurité, de l’économie et des finances, 33ans après sa première édition, s’est terminé le 10 octobre 2010 à Syrte, en Libye sous la présidence du Guide Mouammar Kadhafi, avec la participation d’une soixantaine de dirigeants membres de l’Union africaine et de la Ligue arabe.

À l’instar des rencontres aux stratégies obscures pour les masses populaires, cette dernière de Syrte, se flattera de son lot d’inquiétudes, recommandations, vaticinations.
On peut citer :
1- la mise en garde du dirigeant libyen sur les risques de fragmentations futur des Etats Africains en cas de succès du référendum d’autodétermination du sud soudan, résultant pour autant d’un accord interne pacification de 2005, tout en invitant la communauté internationale à soutenir l’issu dudit référendum.

2- L’invitation du Guide Kadhafi, président de séance à l’institutionnalisation de sommet arabo-africain.
3- L’exhortation du président de la commission de l’Union Africaine (U-A), Jean Ping, à ce que les Etats Arabes aux capacités financières conséquentes aide l’Afrique à se développer.

La malédiction à fleur de peau !

Nous sommes sans ignorez que tout accord suppose profit mutuel, en dépit des disparités ou sensibilité des parties ; Et que succès de celui-ci est rattaché pour substantielle part à la représentation que se fait l’une de l’autre partie liée à l’accord. Autrement difficulté sérieuse surgirait de la portance et/ou de la pertinence d’un accord entre parties s’ignorant, s’inspirantes méfiances voire projetant un désamour profond.

L’Observation des relations arabo-africaines, sonne de perplexité de cause efficiente des stipulations ci-dessus énoncées du sommet de Syrte, et cela, en ce que :
1- Qu’il ressort qu’historiquement le monde Arabe instrumentalisa la chasse à l’Homme Noir (razzia) en commerce esclavagiste ; Ce qui à nos jours se perpétue sous le couvert d’anonymat, en toute impunité et sincère protestation africaine (U-A), à l’encontre des négro-mauritaniens accablés de rapt essentiellement de frères musulmans à la peau plus claire et sans scrupule à les réduire dans une servilité gratuite et périlleuse.

2- Qu’il ressort en burlesque l’incitation des leaders africains à se convertir à l’islam pour escompter de somptueuse faveur des leaders d’obédience musulmane du monde Arabe. A l’instar de la non moins célèbre conversion de feu Albert Bernard Bongo, du Gabon, qui deviendra en 1973 El Hadj Omar Bongo, afin selon des ragots de plaire au Guide Kadhafi et s’attirer soutien et défense du monde Arabe. L’organisation de l’unité africaine (OUA) d’époque ne lui paraissant pas suffisamment confortable… Il faut rappeler que c’est sous l’impulsion pour ne pas dire imposition du Guide de Libye Kadhafi, s’appuyant sur le fait que majorité des Etats Africains lui était redevable de dons financiers (obligés) et autres paiements des cotisations à l’OUA, que d’époque à Syrte en septembre 1999, l’acte de décès de l’OUA fut signé au profit de l’U-A envisagé par le Guide libyen. En complément, ce dernier insista sans succès qu’afin que sous sa présidence à la tête de l’U-A (2008-2009), que celle-ci s’achemina ou paracheva la signature du décès de l’U-A au bénéfice d’une autre de ses volontés : les Etats-Unis d’Afrique. Certaines langues averties lui prêtant le rêve d’en devenir le premier leader -président- historique (Georges Washington, africain !), ainsi que de vouloir faire de la Libye, son pays, la capitale de la nouvelle structure fédérale, enfin d’ambitionner islamiser l’Afrique entière.

3- Qu’il ressort de stupeur que jusqu’ici l’engouement d’investissements sous angle de développements de fonds arabes en Afrique sont essentiellement orienté à la construction d’édifices religieux ou attenants à la culture islamique (écoles coraniques, dons à la construction d’hôpitaux islamiques, etc.) et que les réalisations d’infrastructures d’envergures (routes, bâtiments, etc.) le sont exclusivement au profit d’Etats d’obédience musulmane majoritaire. De sorte qu’exception faite des abandons du Guide Kadhafi, de ses véhicules de déplacement dans certains pays d’Afrique qu’il visite, il est rarissime et ridicule le soutien des dits fonds arabes aux Etats africains aux leaders non ou peu islamisés.

Quoi que l’Homme par nature soit propice au changement, dans le concert de mondialisation actuel, aux accents de guéguerre à l’embellissement ou domination économique, diplomaties et politiques entrevoient des plus belles stratégies et tactiques multiples, exposant pour qui n’est fortifié bien de faiblesses à la dangerosité fatale dans un rapport de profit. Cette approche posée, il transparaît du sommet de Syrte terminé le 10 octobre 2010, tout au moins d’une partie des conclusions marquées de la sollicitation d’assistance du président de la commission de l’U-A, Jean Ping, de nombreuses inquiétudes nécessitant le scintillement alarmiste des masses populaires.

Ironie et désolation transparaît de l’origine pétrolière et gazière (naturelle) tout aussi en abondance et riches de diversité multiples sur les terres africaines, donnant forces financières et capacités d’impact aux développements aux pays sollicités dits du monde Arabe. Consternation d’aveu implicite d’échec, ouvrant voltige de compassion.
Que peuvent donc apporter en l’espèce les Etats africains dans l’accord ou assistance sollicité ? En vertu de quelle bienveillante philosophie les Etats Arabes feront plus que d’autres pour l’Afrique ? Où lutteront contre le frénétique vorace appétit à anémier qui habite l’Homme ? L’Afrique n’aurait donc de prédilection ou plus value qu’à s’ériger en espace à allouer à d’étrangers ?

Si l’Homme ne s’applique de lui-même et par lui à souffrir pour dévoiler son bien être, assurément il souffrira de dévoiler le bien être d’un autre.
Il va s’en dire et on ne le dira vraisemblablement jamais assez fort, que le devenir de l’Afrique passe par l’acceptation d’une souffrante refondation culturelle et douloureuse réorganisation du pacte sociétaire. L’Afrique se doit de se construire d’elle-même, d’accepter se récréer spirituellement, socialement. Les atermoiements de madré de ses candides actuels leaders, basés sur de simples profits directs et momentanés, en sont chemins de sa perdition : l’Afrique a besoin d’Hommes Forts et Courageux devant les âpres de la mondialisation et ses dogmes de modernité la meurtrissant de mendicité et misérabilisme, pour réimplanter un champ social Fort et des institutions à même de respectabilité.

Au risque que se perpétue sans cesse comme naguère ou bon nombres d’Africains se préoccupaient plus à sauver leur vie et famille directe des foudres étrangères et/ou en jouir de profit de babioles, laissant la déportation et autres malheurs se faire effroyablement… Ce à quoi bon nombres d’Africains à nos jours se cantonnent de nouveau à prétendre sauver leur quotidien ou celui de leur territoire de rattachement (Etat), délaissant de nouveau de complicité assassine l’essor continental à une dérive certaine : l’histoire se répète différemment mais avec la même finalité...

De conclusion

L’Homme en raison des passions, faiblesses, indélicatesses peut raisonnablement se fourvoyer en profonde erreur. Attitude sans nul doute propice à enseignement dans l’optique ou l’Homme est à même de correction ou correctif. Sans toutefois que cela nuise de principe et fonction de la gravité à la notion ou biens faits stimulant de la responsabilisation se voulant de moralisation et cohésion sociale.

Au vu de la représentation fonctionnelle dévolue en qualité de président de la commission de l’union africaine, structure décisionnel majeur, à Jean Ping, il en découle de ses fonctions rigueur diverses ne pouvant s’acclimater d’errements furent-ils ponctuels. Il en va de la dignité et dynamique des peuples d’Afrique sous l’impulsion des structures telles que l’U-A.

Ainsi, en guise de rénovation des dynamiques allant à l’incitation et invitation des Africains à s’adonner nouvellement à la matérialisation de prise en charge de leur devenir, au vu de la politique peu ambitieuse proférée par le président Jean Ping, il importe au-delà de crédibilité que ce dernier soit appelé à d’autres fonctions.

Joseph TAPA



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