Adm (451 articles pour l'instant) | | L’appel au Cameroun !
le 16/02/2011
A la faveur du vent inévitable de contestation soutenu de sursaut d’initiative populaire, contre les régimes politiques et détenteurs de magistrature suprême de long règne, en provenance du nord de l’Afrique (Tunisie puis Egypte), réchauffant d’espoir inattendu et d’excitation violente les esprits. Certains entendent ventiler de phénomène de mode ce vent "pré entendu" libérateur à l’ensemble du continent africain.
Ainsi nombres d’enfants du Cameroun entendent transposer les soubresauts d’espoirs de libéralisation, du joug du premier responsable, des institutions sous l'organisation dite démocratique et au titre de président de la république : le dénommé Paul Biya.
Qui depuis près de 28 ans, s’arrogerait sous son entendement et de confiscation d’avec une horde de séide sous sa houlette le devenir national.
Cette frange d’enfants du Cameroun, tempête outrageusement à ce qu’à la date anniversaire -du 23 février- des malheureux événements lourdement sanglant (officieusement plus de 300 morts), liés à la contestation en février/mars 2008 (contagion à plusieurs d’Etats africains) et née de l’augmentation des prix des denrées de base -pour l’essentiel transformées en manufactures- et dit de premières nécessitées (farine, pain, pétrole à lampe, poisson, viande, essence etc.), relative à la cherté du coût de la vie.
Incitant vivement au travers de tracts et autres encouragements via les nouvelles technologies de communication (réseau sociaux, internet), à ce que dès le 23 février, le pays au travers de la jeunesse de tout bord s’inspire de l’épopée du Nord de l’Afrique en battant d’occupation les sentiers poussiéreux et quelques macadams jonchant les agglomérations, à la crié empruntée au succès du Nord d’Afrique : « Biya dégage ».
La longévité du président Paul Barthélemy Biya Mvondo (28 ans), en référence aux soulèvements contre Ben Ali (23 ans Tunisie), Hosni Moubarak (30 ans Egypte) du Nord de l’Afrique, sans qu’il soit nécessaire d’évoquer autres arguments, suffirait visiblement sous cet angle commun, à elle seule, de justificatif la machination concoctée contre ce dernier.
Aperçu des contestations du Nord Afrique
Quand bien même il se trouverait de fortes similitudes de dirigisme des régimes renversés (enfin chef de régime) de Tunis et du Caire, d’avec celui de Yaoundé : exprimant exponentiellement -de plus bel- l’autoritarisme avec le concours policier et militaire ; Il n’en reste pas moins qu’au-delà d’assimilation de complaisance politique -théorique- démocratique, les tenants et enjeux ne sont guères identiques et de loin approchables.
Il apparaît à l’observation des gesticulations des Usa tout au long des mouvements de mécontentement populaire, de loin nouveau, ayant emporté Ben Ali et Moubarak, que ces derniers ont d’expérience nouvelle entrepris une bataille détournée via le soutien public (déclarations d’ingérences invitant à transition de suite et au départ inconditionnel des leaders) et mesquin (incitations aux coups d’Etats via des officiers formés par leur bon soins)…tactique s’insérant au mieux dans la stratégie de neutralisation de l’Iran entendu comme chantre de l’islamisme anti-Usa, et visant à tirer profit de victoire sans intervention militaire directe via l’effet domino donc s’enorgueillie de fierté les populations musulmanes.
D’un exemple, en novembre de 2005, à la suite d’un accident mortel de deux jeunes d’une banlieue parisienne française, la France connue des émeutes et violences urbaines ayant conduit à la mise en place de l’Etat d’urgence, se propageant à presque tout l’étendu du territoire de la métropole via l’orgueil d’imitation des jeunes incitateurs à dominance musulmans.
Paradoxe de copie africaine
Notoire est que l’Africain du fait de ses faiblesses enracinées par les fers des colonisations et revitalisées par les sangles de la décolonisation dépendance..., est depuis fort longtemps réduit à la copie ou addiction des faits et méfaits d’autres. Avec la particularité de marquer de son empreinte, dans l’excessif ou surenchère négative.
Ainsi, est il prompt à baigner sauvagement en barbarie, telle qu’exprimée en forfaiture dans les conflits civils et armés du Rwanda, du Libéria, de Sierra Leone, de la République démocratique du Congo, de l’Ouganda et la nébuleuse LRA de joseph Kony, etc...
Le Cameroun où se côtoie une grande classe sociale aisée, affichant d’attitude insultante et dénigrante opulence devant la majorité démunis, n’échapperait difficilement à la saveur destructrice des plus faibles. Et par là même, engloutirait bon nombre de ses Hommes compétents.
Il est mis en exergue la dynamique de vengeance assoiffant les démunis via la destruction. Que bon nombre masquerait en copie du vent du Nord : un nouveau Rwanda se préparerait en filigrane.
Nul ne contestant au peuple la mise en effectivité expressive de son bien être ; nul ne contestant au peuple la désapprobation contre son oppression excessive et voire abusive ; Nul ne contestant au peuple sa force pacificatrice...
C’est fort de ses atouts, qu’il est souhaitable que les mouvements d’humeurs soutenant la désapprobation de la longévité du président Biya, soient sous l’égide d’une réclamation d’une transition annoncée en de bref délais.
Proposition pacifique
Dans un souci de non confusion de genre et plus particulièrement de pacification du champ social, il est souhaitable que les manifestants en puissance s’activent à réclamer :
1- L’amendement de la constitution afin que l’échéance électorale présidentielle prévue d’Octobre 2011, conduise à une mandature de transition d’une durée de 18 mois. Avec renonciation du président Biya, a une présentation à l’issue de la transition y compris dans le futur.
2- La mise en place d’un gouvernement de transition sous la houlette de membres véritablement et sincèrement élu par le peuple, sous la direction d’un civil issu de la société civile. Avec la conditionnalité d’exclusion des dissidents (de tout temps) du parti au pouvoir (RDPC).
3- L’interdiction à toutes chasses aux sorcières, à l’exception de la poursuite de l’action d’assainissement encours (épervier) à l’encontre des forfaitures des grands prévaricateurs des deniers publics.
4- Il se doit d’être envisagé au bénéfice des étrangers de filiation ascendante camerounaise, qui auront renoncé définitivement à toutes nationalités d’attribution ou d’acquisition secondaire non camerounaise dans un délai à définir par la transition, la possibilité de concourir à la magistrature suprême.
Le fonctionnement des institutions de transition se devant d’être objet de négociation, le sujet reste annexe à ce propos, l’auteur restant à disposition pour compléter ce point.
Il est ici mis l’accent sur la nécessité d’exhorter les probables manifestants à s’inscrire dans l’exhortation de revendications en faveur de la mise en place d’une transition. Et de loin de favoriser le cafouillage du chaos. Et ce, d’autant qu’il est plus qu’opportun et nécessaire de préparer la transition d’avec les ténors du nomment pour meilleur passation de témoin. Au risque du chaos recherché par certains malfaisants -avides revanchards à l’égard de la clique du président Biya et dans cette seule dynamique- se revendiquant, escomptant apparaître en providentiel. Et de très souvent des transfuges, répudiés et autres mesquins jaloux affidés du pouvoir de Yaoundé.
Naturellement, nul n’est indispensable quelques soient ses accointances, même de soutien étrangers, devant la volonté populaire. Dans ce sens le président Biya, ne saurait se prévaloir de vaticination de prophétisant et se doit indiscutablement de passer la main.
Cela se doit d’être organisé, avec la mise en responsabilité des acteurs qui ont contribué à l’embellissement de la perdition du renouveau des grandes ambitions de toujours à l’horizon et qui pullulent de trop dans les artères dite de l’opposition.
Le changement se doit de se débarrasser de celles et ceux qui n’envisagent changer leur destin qu’en ressemblance à celui de l’avènement et longévité du président Biya. Autrement il doit être encouragé l’exclusion des pachydermes et autres serpents et scélérats qui gravitent depuis les années 60-80 autour de l’ancien parti unique UNC transformé en renouveau aux ambitions soporifiques (RDPC).
Joseph TAPA
|