Putsch à Conakry !
le 28 septmebre 2010
La Guinée dite Conakry, célèbre auprès des idéalistes de part sa bravoure d’indépendance (incroyable: retentissant NON à De Gaulle du 28 septembre 1958, et scrupulus dans l’orchestration de la décolonisation africaine),caractérisée du tempérament intransigeant, africaniste et populiste de son autodidacte premier président feu Ahmed Sékou Touré, qui cristallisa sur sa personne bien des passions ; Célèbre de convoitise auprès d’éclairés visionnaires des biens faits de ses richissimes possessions souterraines (volume de bauxite etc.) ; plongerait-elle dans une déstabilisation qu’expose à rebondissement les troublions actuels de sa vie politique ?
La passation de pouvoir
Dans un esprit de passation de pouvoir sans violence physique, jusqu’ici réalisée ou ancrée d’un respect culturel africain, au décès de ses anciens présidents (Sékou en 1984, Conté en 200
, le pouvoir de principe vacant fut de force accaparé par des laudateurs du changement.
Le dernier en date et président en exercice de la république de Guinée, le capitaine d’armée Moussa Dadis Camara, du être contraint en raison d’une tentative sans succès d’atteinte à sa vie, sous confort de politiquement correct, de poursuivre une convalescence ; Transmettant dans un accord finalisé le 17 janvier 2010 à Ouagadougou (Burkina-Faso), au contenu linéaire inconnu du peuple, les rênes du pouvoir sous l’égide d’un intérim en faveur de son compagnon d’armes : le tout récent général Sékouba Konaté.
Depuis lors, le président en exercice dont-on ne communique guère sur son état de santé au-delà des ragots peu soutenable (annoncé mort, dans un état végétatif, réfugié au Mali, etc.), semble être otage ou soucieux de respect d’engagement flou ; Confortant ainsi son quasiment effacement de la scène publique guinéenne. Au point d’en accepter ne pas dignement se rendre enterrer son fils apparemment décédé de noyade à l’étranger.
L’intérim supposant un terme extinctif, qu’en est-il réellement ? Quels sont donc les termes de l’accord là-dessus ? À moins de l’intronisation d’un putsch ou révolution de palais (traîtrise) se voulant pacificateur ?
Le nauséeux de la transition
À la suite d’une présentation macabre à grand renfort de communication internationale de l’effectivité de la présidence Camara, soutenue de la répression mortuaire d’une manifestation entendue pacifique de l’opposition à une probable candidature de ce dernier à l’élection présidentielle devant consacrer le retour à une nouvelle forme de légalité, le 28 septembre 2009 ; L’ombrageux des rapports d’avec de célèbres éclairés visionnaires enflamma de distorsion juridique et politique le champ social guinéen. Ce que son agression par son aide de camp, Toumba Diakhité, le 3 décembre 2009, sonna comme une victoire d’ancrage démocratique, tout au moins comme une assurance de passation du pouvoir au civil, tel qu’internationalement souhaité.
Depuis lors, les pressions internationales agitant tout particulièrement le spectre de sanctions horizontales neutralisa la cohorte militaire en charge de l’intérim. L’imposition d’un nouveau premier ministre issu de la société civile en remplacement de Kabiné Komara issu de la même société civile mais nommé par le président Camara, fut actée par la nomination du syndicaliste Jean Marie Doré.
L’intérimaire Sékouba Konaté, sous le joug des contraintes internationales lui pesant, se relégua dans un partage du pouvoir, l’enfermant à des discours tout particulièrement à l’adresse de l’armée.
Le partage de pouvoir concocté d’imposition dans un éloge d’exemplarité pour l’Afrique se dessina rapidement sans cesse dans des vitupérations politiques interne, conduisant à des affrontements meurtriers répétés des partisans de parti politique ; Faisant craindre un éclatement de la paix sociale à l’exemple de la somalie depuis la destitution de son non moins célèbre général président Siad Barre en janvier 1991.
Le partage du pouvoir à la kenyane, zimbabwéenne, semblant voué d’assurance en échec au vu des positions délétères des acteurs liés à finalisation de l’élection présidentielle, suspendue dans un hypothétique (tant en sincérité qu’en concrétisation).
L’internationalisme bienfaiteur qui du temps du président Camara, voguait de charivari à tout va, s’enferme ou se sangle d’observation d’esquive de ce qu’elle actionna de virulents diatribes, revendiquant le conseil sous l’invocation révélatrice de la sacro sainte notion de non ingérence. Arpentant de moins en moins les artères de Conakry, laissé en ébullition. Faut-il un massacre ou capture d’étrangers pour qu’elle en assume ses faits ?
Nécessité de contrainte : Retour de Moussa Dadis Camara
Un brillant orateur, en guise de leçon de responsabilisation à l’Afrique, Barack Obama, dans un discours proféré le 13 juillet 2009 à Accras (Ghana) , énonça que l’Afrique pour son bien être et développement avait besoin d’institutions fortes et non d’Hommes forts. Phraséologie qui emporta moult émotions, délaissant la réalité de l’incontournable d’Hommes forts (positif ou négatif dans l’action) pour instaurer des institutions fortes. Ainsi les Usa se caractérisèrent de l’abnégation de certains dont un célèbre Georges Washington (de loin un fervent pacifique), L’Union Européenne de la force maléfique d’Hitler, l’instabilité africaine de la décolonisation maléfice du brio du général De Gaulle etc.
D’une observation, des Hommes forts cristallisant sur leur personne jalousie, convoitise, haine et/ou idolâtrie sont de facto en mesure d’insuffler de part la peur de dérives ou superbe : une cohésion des masses. La Guinée, qui possède un Homme fort, au vu des troublions exposant les faiblesses de différents acteurs, pourrait exorciser les démons de la guerrerre de politiciens en invitant son président en titre, Moussa Dadis Camara, à terminer la transition.
Une transition n’est de principe une période de négociation soporifique, mais se caractérise du dynamisme des Hommes. Hors le champ politique guinéen actuel brille d’une sagesse révélant bien des faiblesses.
Joseph TAPA