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02/09/2011 00 12 23 (UTC)[citer]
Sénégal: Faut-il exclure le Sénégal de l'U-A ?

Par le fait de son chef d’Etat Abdoulaye Wade, en date du 19 mai 11, reconnaissant le conseil national de transition (CNT) libyen et les forces qu’il représente ‘’comme constitutifs de l’opposition historique et légitime’’ chargée de préparer la mise en place d’institutions républicaines à travers des élections libres et démocratiques, le Sénégal marque ainsi son opposition à la posture officielle de l’Union Africaine (U-A) dont-il est membre.

L’U-A ne reconnaît comme autorité légitime représentant le peuple libyen et reconnu à même d’organiser l’expression populaire : le pouvoir légal du Guide de la Jamahiriya libyenne, que dirige le Grand Frère colonel Mouammar Kadhafi.

Le Sénégal qui est un membre de loin influent de l’U-A, peu entrain à apporter contribution humaine (militaire) dans la résorption des conflits africains, sauf à en attendre forte rétribution financière (d’où son refus d’y envoyer 150 fusiller marins à l’éviction de l’autoproclamé président colonel Bacar sur son île comorienne d’Anjouan en mars 200 et rétif à l’édification d’une justice africaine (cas du Grand Frère Habré, ex président du Tchad), etc. ; le Sénégal par la voie et le fait de président Wade, de contrariété d’avec l’U-A, entend de nouveau se désolidariser des vœux africains.

Le président Wade (sage Africain de par son ancienneté : 83 ans), grand amoureux de la France où il y vécu bien longtemps au point d’intégration d’en épouser une ressortissante française (ne parlant toujours pas la langue locale la plus usité : wolof, quand bien même première Dame depuis bientôt 10 ans), semblerait gratifier d’éclat son amitié qu’il revendique personnelle (intime) d’avec le président français Nicolas Sarkozy, premier à reconnaître le CNT, chantonnant à tout vent son désir d’introniser cette nébuleuse aux destinées de l’Etat indépendant de principe de Libye. Attitude laissant perplexe quant à la présence au sein de l’U-A, d’un membre qui au nom d’intérêt personnel, tire à boulet rouge sur la cohésion entretenue par cette institution oeuvrant tant bien que mal à l’amélioration de l’indépendance et du respect de l’Afrique.

L’incontinence du président Wade, ne saurait être encouragée, et ce, d’autant que la crise libyenne pris la tournure d’un conflit international structuré d’impulsion au sein de l’Onu, vraisemblablement incité par l’Union Européenne (U-E) au travers du courroux français, impliquant en adoubement l’internationalisme représentatif du monde Arabe (Ligue Arabe) et de médisance celui africain l’U-A. La question de la crise libyenne devenant ainsi perceptible à l’échelon des institutions internationales.

L’Europe via son déploiement militaire aux larges des côtes libyennes et son vibrant soutien militaire aux renégats insurgés libyens, de consensus majoritaire et en respect des positions de ses instances, ne transpire de dissonance à l’image de l’indécence du président Wade. Nombres étant les Etats européens s’inclinant devant la décision guerrière de l’U-E et qui soufrant le martyr s’activent en coulisse à renverser le sens de la majorité décisionnelle.

Le président Wade, lui ne se gène guère à porter des estocades à la cohésion de l’U-A, manifestant une insolence à l’encontre de ses pairs Africains, qui n’ont pas entendu faire de lui le porte parole de l’U-A.

Le président Wade, coutumier à des ingérences malsaines tous azimuts dans les affaires internes de nombres d’Etats africains (Guinée Bissau, Guinée Conakry, Tchad, Côte d’Ivoire, Togo, Libye, etc.) en méconnaissance des règles et bienséances gouvernant les institutions africaines devrait être mis en responsabilité.

La sanction financière ne saurait être efficace. Le Sénégal qui n’est au demeurant pas un grand contributeur dans le financement des institutions africaines, traînant honteusement de lourd arriéré qu’ironiquement le Grand Frère Kadhafi acquitta généreusement pour parti, se moquerait assurément aussi ici de l’entente africaine.

Ainsi il est souhaitable au titre de neutralisation des lubies d’omnipotences du président Wade, que soit acté la mise à l’écart de tous programmes (personnels et autres bénéfices) des instances Africaines du Sénégal, indexée au maintien à la tête de cet Etat du félon président Wade.

Joseph TAPA



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