Le 03/03/11
J’en appelle à votre clairvoyance Grand Frère Président Idriss Déby Itno

Cher Grand frère, l’éducation saine issue de nos traditions africaines qui m’habite chèrement impose que l’on ne puisse publiquement porter anathème à l’un des nôtres, et qui plus est, un courageux Grand Frère, dont vous en êtes. Quand bien même en privé, bons nombres pourront soutenir de véridique mon ressenti d’indécent de certains de vos actes.

Grand Frère, vous vous êtes engagé dans la voie de concorde et paix sociale. Vous avez fait valoir de succès vos attributs de sage coutumier, de leader et stratège, de chef d’Etat avisé et vous en avez inscrit le pays (Tchad) dans le processus du renforcement de la démocratie.
L’histoire ne saurait à cet effet être ingrat à votre égard.

Toutefois, dans l’acheminent à l’ancrage serein au renforcement démocratique, il vient à ce jour (02/03/11) d’être porté une entaille béante, par la voie de l’éviction à concourir à la magistrature suprême de votre ancien Premier Ministre élu par les représentants des peuples, en la personne de Fidel Abdelkerim Moungar, au motif de filiation douteuse.

Vous êtes bien au fait que celui que vous qualifiez généreusement et gaiement devant le feu Grand Frère Omar Bongo, de votre meilleur Premier Ministre, n’a jamais été détenteur d’une autre nationalité autre que celle tchadienne qu’il porte fièrement, et que quand bien même établi provisoirement en France en qualité de médecin de renom ; Ce dernier en honneur à la patrie, n’a jamais postulé et donné écho aux sirènes de la fuite de misérable transfuge via la renonciation à cette chère nationalité tchadienne.

Cher Grand Frère, il se dit ici et là votre admiration pour les personnes portant la revendication par les voies et moyens armés, ce que votre meilleur Premier Ministre selon vos dires, n’a jamais été, ni fait écho de soutien aux différents mouvements de frères s’étant emportés contre votre autorité. Je ne saurais me laisser convaincre que vous manqueriez d’admiration à l’égard des civils soucieux de vous accompagner dans la lourde tâche de procurer le bien être aux populations tchadiennes et africaines.

Ce qui me fait vous rappeler, Cher Grand Frère, qu’en vertu des moyens légaux et coutumiers dont vous disposez d’usage en qualité de garant du bon fonctionnement des institutions et de surtout de l’égalité, équité, justice, et bien d’autres, qu’il importe que vous mettiez à l’œuvre la plénitude de vos compétences afin qu’il ne soit salit l’ensemble des efforts que vous actionnez pour le meilleur de la république tchadienne et des tchadiens tous sexes et obédiences religieuses confondus.

Cher Grand Frère, il est au vu de votre grande popularité éprouvée et marquée de la récente victoire aux législatives de votre mouvement politique, peu probable et envisageable que votre meilleur Premier Ministre en vous citant, puisse vous mettre en échec lors de la prochaine présidentielle, d’autant plus qu’il ne fut un obstacle à votre grande victoire aux législatives dont-il aligna quelques représentants. Au mieux ce dernier risque de s’installer dans une opposition constructive. Cher à votre entendement et comme vous l’avez maintes fois laissé entendre : il est contreproductif de ne pas s’enrichir et s’entourer du meilleur pouvant naître des Hommes.

Cher Grand Frère, Président, je m’en remets d’espoir pour l’ancrage à la démocratie qui nous tient tous à cœur, à votre sagesse, afin que vous vous opposiez de toutes forces à la négation désobligeante et irrespectueuse, venant ternir vos efforts acharnés et dont est abusivement victime votre meilleur et ancien Premier Ministre élu Fidel Abdelkerim Moungar.

Je vous quitte assailli d’espoir en certitude de vôtre clairvoyance et intégrité à ne pas laisser qu’un simple malentendu et/ou une indélicatesse d’un préposé de l’Etat sous votre responsabilité n’en vienne à porter once de discrédit sur l’ensemble des tâches difficiles et honorables qui vous incombe.

Veuillez croire Cher Grand Frère, Président Idriss Déby Itno, à l’assurance de mes sincères considérations et vous souhaite une bonne campagne électorale présidentielle.

Respectueusement,
Joseph TAPA