le 01 août 10
Parenthèse vicieuse ou pernicieuse des ONG

De la complexité des Etats dans leurs relations et ententes à visées stratégiques, auxquelles s’imprègnent des lourdeurs administratives et gestionnaires dans l’utilité de prise en charge du bien être des communautés, s’est adjoint au titre de complémentarité allégée de contraintes et sous renfort d’humanisme multitudes d’actions d’Organisations Non Gouvernementales (ONG).

La finalité de ces ONG à profusion diverses dans le champ sociétal et particulièrement dans celui des pays marquant d’un risible des complexités nuisibles à la tranquillité populaire et arbitrairement dénommés pays pauvres à la marge du monde (tiers monde) ou en flatteuse galanterie perfide : pays en voie de développement ; l’action des ONG dans ces contrées sont indiscutablement d’un concours profitable aux communautés bénéficiaires.
Quand bien même ce concours puisse en amont être sujet à influence diverses, orienté politiquement (subventions, adoubements, aides techniques et matérielles, etc.) voire neutralisé, il n’en reste pas moins qu’il soit honorable de saluer l’intention humanitaire dans une moindre mesure.

Le philanthropisme ne saurait être source de vie
L’action perceptible comme bienfaitrice des ONG au delà d’un schéma d’interrogations d’assistances à destination du continent africain -à la base de nombres de joyaux si ce n’est en totalité du rayonnement mondial- et dans un élan de parallélisme de forme à moindre fracas médiatique sur d’autres continents, masque en profond une insidieuse fumisterie.

Fumisterie qui s’y expose d’une mesquinerie visant en sourdine à une préparation de futur cadres dirigeants du monde sous renfort d’humanisme et ainsi insidieusement parfaire une forme de domination perpétuelle qui dans l’ampleur d’actions des ONG serait relative à l’Homme Noir.

En effet les ONG de part leurs actions soigneusement dévolues sous la direction des ressortissants des bienfaiteurs -occidentaux en quasi totalité les responsables ou quelques étrangers soigneusement choisi et pour l’essentiel en Occident ou après bienveillante instruction/formation, les locaux ou autochtones des lieux d’actions étant relégués à la compétence logistique ou simple assistance de prise de contact- ont pour mérite de subjuguer l’esprit et conscience des responsables par l’émoi et faire geindre en eux la nécessité ou l’absolu de s’intéresser à la gouvernance du monde sous renfort d’amélioration de leurs constatations d’horreurs vécu.

A titre de saillant exemple : le populaire Bernard Kouchner, un des membres fondateurs de la célèbre ONG médecins sans frontières, entrepris de s’affubler de la cape du changement qui fini par faire de lui un dirigeant ministériel en France, après vibrant choc lors de la guerre de sécession du Biafra au sud du Nigeria.

Tous les acteurs responsables au sein des ONG, ne s’imbibent de la volonté de gouverner le monde, il n’en reste pas moins que pour celles et ceux dont le choc recherché de l’horreur enferment définitivement dans l’action, ces derniers de part le juteux de leurs invectives contribuent fortement à renforcer l’éveil de celles et ceux se drapant de responsabilité à modifier la donne, pour ne pas dire celles et ceux prenant la mesure de l’aubaine à administrer au mieux le riche tiers monde.

Constatation est tout aussi, tout au moins pour majeur dans l’action et majorité d’ONG soutenu par des fonds publics des bienfaiteurs, que l’administration et organisation sont dévolues à titre de stage ou formations complémentaires à une certaine élite voire descendance de l’élite gouvernante.
Ce qui laisse entrevoir le profond des ONG comme une duperie au versant humanitaire à l’objectif de fractionner ou démultiplier au mieux l’assurance d’incitation ou garantir l’assentiment de prise en charge du monde par une certaine jeunesse soigneusement aiguillée ou machinalement prédisposée.

En somme, il est ainsi sollicité de l’Afrique et des Africains (es) qu’il soit favorisé l’implantation et institutions d’ONG propres et en l’absence de sérieux financements propres dans l’objectif de formation parallèle de la jeunesse africaine, que soit développé une solidarité participative sur le modèle du service physique rendu.
Autrement toutes formations ou instructions devraient être sanctionnées par une participation active à une action ONG. Clairement tous cursus scolaires et universitaires, tous diplômes, ne sauraient être acquis y compris en équivalence sans le préalable et active participation à une ONG africaine.

Joseph TAPA