le 01 avril 2010
Petite observation du modernisme
N'y voyez pas un poisson d'avril

L’homme se doit d’être à l’écoute de l’autre, afin que la sagesse l’emplisse de vertu.

Après bien des séjours (culturels, touristiques, sociaux) dans nombre de territoire Africain, et approche de diverses communautés africaines éparses établies hors d’Afrique :

1- Frappé ai-je été des esclandres des africains se revendiquant majoritaire qui optent ou recherchent ardemment, non pas l’expatriation, mais l’intégration dans les sociétés autres qu’africaines.

Arguant à tue tête d’une malédiction tirée de dépassement divers et au premier de l’exploitation étrangère indécente sans retombée sur les populations des richesses de leurs terres, avec la sainte complicité assassine de leurs propres frères : courageux s’imposant à eux ou stratèges dupant et/ou entretenant leur naïveté godiche.

Il en découle que l’exode rurale au profit des villes africaines à tendance européennes, se transformerait en exode territoriale si les sociétés étrangères (Etats non africains et de préférence occidentaux) venaient à lever les obstacles d’entrée sur leur territoire (Visas ou papier d’établissement).

2- Frappé ai-je été dans les même conditions d’observations, des grommellements des étrangers décriés par les africains, qui se plaisent sur ces terres enviées en sourdine, s’accablant en génuflexion devant la générosité de la nature sur ces terres (climat, positionnement éloignés des séismes et autres terribles calamités surprenant tels les tsunamis, richesses du sol et sous sol, flore, faune, paysage, etc.). Et projetant ad vitam aeternam de l’opprobre sur ces occupants, reluisant de gravissimes incapacités.

Ainsi ai-je appréhendé l’attachement mortel des Hommes blancs dit afrikaners pour certains dans les territoires africains, à l’exemple de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe, du Botswana, et bien d’autres commercialement installés sur l’ensemble du territoire Africain.

Alors de faiblesse de sagesse tirée de ma jeunesse d’observation, il me vint à l’esprit d’entrevoir la possibilité d’un mutuel transfert des populations sur l’espace territorial de l’autre : Ainsi si l’on favorisait l’installation des africains (majoritaire) en occident, et des européens en Afrique ; Serait-il par la même résolu les fétides distorsions qui gangrènent de part et d’autre les esprits ?

Il me parait que si les non africains (occidentaux) avaient eu profonde connaissance des merveilles dont regorgent l’Afrique et surent tôt les valoriser, vraisemblablement au lieu de la simple déportation esclavagiste tirée du commerce triangulaire, ils auraient déporté l’ensemble des peuples Africains sur leurs terres. Hors les Africains moderne se revendiquant majoritaire, au fait des merveilles des territoires étrangers à l’Afrique, ne rêvent que de s’y déporter.

Qu’en pensez-vous ? À moins qu’il ne s’agirait que d’une ébauche tenant plus à une mystique qu’à une réelle portée. Le problème se situerait où selon.

Joseph TAPA